Il faut admettre à Aliou Sow «Le courage d’agir», comÂme le titre de son livre édité par L’Harmattan. Sa décision de se faire installer à la prochaine session de l’Assemblée nationale en remplacement de Ousmane NgoÂm oÂÂbéit à cette logique d’exiÂster poÂlitiquement. De refuser de mourir aussi. Mais «Une nouvelle vision de la politique au Sénégal», comme il appelle de tous ses vÅ“ux dans son ouvrage, voudrait un brin d’éthique politique dans sa démarche. L’on peut lui concéder ce «vide» juridique qu’il veut remplir par une revanche sur ses ex-frères de parti. «Ex», c’est bien le préfixe qui vaut puisque son MouÂvement des patriotiques pour le développement (MÂpÂd/Liggeey) n’en est plus un. C’est un parti politique en bonne et due forme qui figure dans l’annuaire du ministère de l’Intérieur. Sous ce rapport, il n’est plus membre du Pds sous la bannière duquel il a été investi candidat aux LégisÂlatives de 2012.
«Le jour où le Mpd sera un parti, je serai exclusivement membre du Mpd»
Lors d’une émission au «Grand jury» de la Rfm, M. Sow affirmait : «J’ai un rapport symbolique avec le Pds au nom de la loyauté envers Wade qui est mon guide. En dehors de ce lien, rien ne me lie au Pds.» Là n’est pas le plus grave. Dans un entretien avec L’Observateur, en marge d’un séminaire de formation organisé par la Coordination des élèves et étudiants patriotes (Ceep) à l’Endss, Aliou Sow avait «tué» tout doute sur sa démission du Pds. Alors qu’il indiquait qu’il était «en phase de transformation du Mpd/Ligguey en parti politique», le journaliste introduit une relance : «Donc, c’est la rupture totale avec le Pds ?» Voilà ce que l’ancien ministre des Collectivités locales a répondu, de façon circonstanciée d’ailleurs : «Je ne connais pas dans le monde quelqu’un qui est membre de deux partis politiques. Le jour où le Mpd sera un parti, je serai exclusivement membre du Mpd. C’est clair.» Et son mouvement est devenu parti politique. C’est vrai que cela ne suffirait pas à convaincre le bureau de l’Assemblée que Aliou Sow n’est plus du Pds du seul fait qu’il n’est pas encore député. Mais lorsqu’il sera installé, il va falloir des arguments solides pour justifier sa succession à Me Ngom. Il reste maintenant que la politique est un jeu où tous les coups sont permis. Et le leader du Mpd/Ligeey compte bien, du haut de son siège, prendre sa revanche sur Oumar Sarr et autres, comme il l’a dit dans L’EnQuête, qui lui «donnent le goût du combat et de la gestion de l’adversité».
«Le jour où le Mpd sera un parti, je serai exclusivement membre du Mpd»
Lors d’une émission au «Grand jury» de la Rfm, M. Sow affirmait : «J’ai un rapport symbolique avec le Pds au nom de la loyauté envers Wade qui est mon guide. En dehors de ce lien, rien ne me lie au Pds.» Là n’est pas le plus grave. Dans un entretien avec L’Observateur, en marge d’un séminaire de formation organisé par la Coordination des élèves et étudiants patriotes (Ceep) à l’Endss, Aliou Sow avait «tué» tout doute sur sa démission du Pds. Alors qu’il indiquait qu’il était «en phase de transformation du Mpd/Ligguey en parti politique», le journaliste introduit une relance : «Donc, c’est la rupture totale avec le Pds ?» Voilà ce que l’ancien ministre des Collectivités locales a répondu, de façon circonstanciée d’ailleurs : «Je ne connais pas dans le monde quelqu’un qui est membre de deux partis politiques. Le jour où le Mpd sera un parti, je serai exclusivement membre du Mpd. C’est clair.» Et son mouvement est devenu parti politique. C’est vrai que cela ne suffirait pas à convaincre le bureau de l’Assemblée que Aliou Sow n’est plus du Pds du seul fait qu’il n’est pas encore député. Mais lorsqu’il sera installé, il va falloir des arguments solides pour justifier sa succession à Me Ngom. Il reste maintenant que la politique est un jeu où tous les coups sont permis. Et le leader du Mpd/Ligeey compte bien, du haut de son siège, prendre sa revanche sur Oumar Sarr et autres, comme il l’a dit dans L’EnQuête, qui lui «donnent le goût du combat et de la gestion de l’adversité».