On commence à y voir clair dans le style du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye. Le président de la République a annoncé la couleur dès la première réunion du Conseil des ministres. A son Premier ministre, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye « a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le ‘Projet de transformation systémique du Sénégal’, décliné en cinq (5) orientations majeures.
Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale. Il s’agit de la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes, de la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, de la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral, la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires, la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays », selon le communiqué.
Et fait important, « le président de la République a demandé au Premier ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés ». Comme on le voit, dans ces instructions du président Diomaye Faye, il ressort nettement un « deadline » dans lequel est enfermé le Premier ministre Ousmane Sonko.
D'après le journal "Point Actu", cette cadence est maintenue à la deuxième réunion du Conseil des ministres. « (…), Le Président de la République a demandé au Premier ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure », annonce le communiqué. Là aussi, le PM est tenu de rendre sa copie avant la fin du mois. Il a également « insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique ».
Tenant toujours à enfermer ses ministres dans des délais précis, Bassirou Diomaye « a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles ». Et, « d’ores et déjà, le président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République, dans les meilleurs délais ».
Quant à l’accès à la Fonction publique, largement chahuté durant les deux mandats de Macky Sall, « le président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique, de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la Fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique ». Comme on le voit, chez le Président Diomaye Faye, toutes les instructions sont, à l’évidence, encadrées dans des délais précis. Reste à savoir s’il aura le temps de se conformer aux délais annoncés.
Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale. Il s’agit de la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes, de la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, de la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral, la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires, la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays », selon le communiqué.
Et fait important, « le président de la République a demandé au Premier ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés ». Comme on le voit, dans ces instructions du président Diomaye Faye, il ressort nettement un « deadline » dans lequel est enfermé le Premier ministre Ousmane Sonko.
D'après le journal "Point Actu", cette cadence est maintenue à la deuxième réunion du Conseil des ministres. « (…), Le Président de la République a demandé au Premier ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure », annonce le communiqué. Là aussi, le PM est tenu de rendre sa copie avant la fin du mois. Il a également « insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique ».
Tenant toujours à enfermer ses ministres dans des délais précis, Bassirou Diomaye « a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles ». Et, « d’ores et déjà, le président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République, dans les meilleurs délais ».
Quant à l’accès à la Fonction publique, largement chahuté durant les deux mandats de Macky Sall, « le président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique, de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la Fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique ». Comme on le voit, chez le Président Diomaye Faye, toutes les instructions sont, à l’évidence, encadrées dans des délais précis. Reste à savoir s’il aura le temps de se conformer aux délais annoncés.
