Mais Aly Hassane était loin de se douter que sa suggestion allât mettre son collaborateur dans tous ses états. “Dans une colère indescriptible, il s’est mis à me crier dessus. Je lui ai tenu le bras en l’invitant à sortir ; il a résisté et m’a pris par le cou’’, s’es-t-il indigné face au juge avec son bras plâtré. Poursuivant, il précise : “Il m’a ensuite administré un coup de poing qui m’a mis KO, avant de me rouer de coups. Je ne savais même plus comment je m'appelais. Quand j’ai repris connaissance, j’ai constaté que ma main était enflée et il tenait une barre de fer.’’
Pour se remettre complètement de sa fracture, le plaignant déclare à la barre qu’il doit impérativement se faire opérer.
Entendu à son tour, Stéphane V. Preira a contesté les faits. Après quelques jours de détention préventive, il a saisi l’occasion que lui a offerte le tribunal, pour clamer son innocence. “Je m’étais absenté à cause d’une grippe et le médecin m’a prescrit un repos médical de trois jours. Comme je n’allais pas mieux, quelques jours plus tard, j’ai demandé qu’on me fasse un test Covid. J’avais demandé à un assistant de dire au boss que je n'allais toujours pas bien. Mais il a en déduit que j’avais le coronavirus’’, a narré le prévenu.
Il ajoute n’avoir pas apprécié la façon dont son patron lui a demandé de quitter les lieux. “Il m’a dit ‘Dégagez !’, et je lui ai demandé de me parler avec respect. Après, il a invité la sécurité à me ’foutre dehors’. Ils m'ont malmené et je me suis agrippé à la porte pour ne pas me blesser. Je ne l’ai pas blessé, car j’étais en convalescence et je n'avais pas assez de force’’, s’est-il défendu avec vigueur.
Le conseil de la partie civile a réclamé la somme de 700 mille francs CFA pour dédommager son client. Le maître des poursuites a requis l’application de la loi pénale, tandis que la défense a sollicité la clémence.
Finalement, Stéphane Vivien Preira a écopé d’une peine d’un mois de prison avec sursis.
EnQuête
Pour se remettre complètement de sa fracture, le plaignant déclare à la barre qu’il doit impérativement se faire opérer.
Entendu à son tour, Stéphane V. Preira a contesté les faits. Après quelques jours de détention préventive, il a saisi l’occasion que lui a offerte le tribunal, pour clamer son innocence. “Je m’étais absenté à cause d’une grippe et le médecin m’a prescrit un repos médical de trois jours. Comme je n’allais pas mieux, quelques jours plus tard, j’ai demandé qu’on me fasse un test Covid. J’avais demandé à un assistant de dire au boss que je n'allais toujours pas bien. Mais il a en déduit que j’avais le coronavirus’’, a narré le prévenu.
Il ajoute n’avoir pas apprécié la façon dont son patron lui a demandé de quitter les lieux. “Il m’a dit ‘Dégagez !’, et je lui ai demandé de me parler avec respect. Après, il a invité la sécurité à me ’foutre dehors’. Ils m'ont malmené et je me suis agrippé à la porte pour ne pas me blesser. Je ne l’ai pas blessé, car j’étais en convalescence et je n'avais pas assez de force’’, s’est-il défendu avec vigueur.
Le conseil de la partie civile a réclamé la somme de 700 mille francs CFA pour dédommager son client. Le maître des poursuites a requis l’application de la loi pénale, tandis que la défense a sollicité la clémence.
Finalement, Stéphane Vivien Preira a écopé d’une peine d’un mois de prison avec sursis.
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