Selon, en effet, une source généralement bien informée et proche des arcanes du pouvoir, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a apposé sa signature sur le décret qui octroie à Macky Sall, le statut d’ancien chef de l’Etat et tous les avantages inhérents à cette position. Mais, quatre mois après son départ officiel du pouvoir, l'ancien président qui vit officiellement au Maroc ne bénéficie pas encore de son traitement mensuel de 5 millions FCFA comme le prévoit la loi.
C’est lui-même Macky Sall qui a signé le décret 2013-125 du 17 janvier 2013, juste un an après sa prise de fonction en avril 2012. Le décret comporte d’énormes avantages pour les anciens présidents de la République. “Un traitement mensuel de 5 millions FCFA, en plus de l’octroi d’une assurance maladie étendue au conjoint, de deux véhicules, d’un téléphone fixe, d’un logement et du mobilier d’ameublement”.
Le texte poursuit : “en cas de renoncement au logement affecté, tout ancien président de la République perçoit une indemnité compensatrice d’un montant mensuel net de 4 millions 500 mille FCFA”. En plus de ces privilèges, l’ancien président de la République et son (ses) conjoint (s) ont droit à une prise charge à hauteur de 40 millions FCFA par an du coût des billets d’avion.
Tout ancien ancien chef de l’État qui décide de s’établir hors du Sénégal peut s’attacher les services de quatre collaborateurs de son choix. Ces derniers sont rémunérés dans les mêmes conditions que les personnels affectés dans les postes diplomatiques et consulaires du Sénégal. “L’État fournit un aide de camp dont le grade n’est pas supérieur à celui de commandant et qui remplit sa mission exclusivement à l’intérieur du territoire national, des gendarmes pour assurer la protection du logement, deux agents de sécurité pour assurer la protection de sa personne, un agent du protocole, deux assistantes, un standardiste, un cuisinier, une lingère, un jardinier et deux chauffeurs”, précise le décret.
Tous ses avantages sont pour l’instant du domaine du mirage pour Macky Sall, alors que son successeur Bassirou Diomaye Faye a signé le décret qui les lui octroie. En juin dernier, Aminata Touré avait cru bon de recadrer le Président sortant, Macky Sall. L’ancienne Première ministre avait estimé que sa fonction d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les pour les Peuples et la Planète (4P) est incompatible avec son statut d’ancien chef de l’État et la volonté qui lui est prêtée de rester à la tête de l’Alliance pour la République (APR).
D'après le journal Point Actu, il doit choisir entre ses différentes fonctions avait tranché net Mimi Touré. “Cette ambivalence doit cesser immédiatement” d’autant que, martèle-t-elle, “cette situation peut être perçue comme un soutien indirect de la France à Macky Sall”. Ce qui pourrait, craint-elle, “affaiblir le nouveau régime en place” et “nuire à l’image de neutralité de la France”.
C’est lui-même Macky Sall qui a signé le décret 2013-125 du 17 janvier 2013, juste un an après sa prise de fonction en avril 2012. Le décret comporte d’énormes avantages pour les anciens présidents de la République. “Un traitement mensuel de 5 millions FCFA, en plus de l’octroi d’une assurance maladie étendue au conjoint, de deux véhicules, d’un téléphone fixe, d’un logement et du mobilier d’ameublement”.
Le texte poursuit : “en cas de renoncement au logement affecté, tout ancien président de la République perçoit une indemnité compensatrice d’un montant mensuel net de 4 millions 500 mille FCFA”. En plus de ces privilèges, l’ancien président de la République et son (ses) conjoint (s) ont droit à une prise charge à hauteur de 40 millions FCFA par an du coût des billets d’avion.
Tout ancien ancien chef de l’État qui décide de s’établir hors du Sénégal peut s’attacher les services de quatre collaborateurs de son choix. Ces derniers sont rémunérés dans les mêmes conditions que les personnels affectés dans les postes diplomatiques et consulaires du Sénégal. “L’État fournit un aide de camp dont le grade n’est pas supérieur à celui de commandant et qui remplit sa mission exclusivement à l’intérieur du territoire national, des gendarmes pour assurer la protection du logement, deux agents de sécurité pour assurer la protection de sa personne, un agent du protocole, deux assistantes, un standardiste, un cuisinier, une lingère, un jardinier et deux chauffeurs”, précise le décret.
Tous ses avantages sont pour l’instant du domaine du mirage pour Macky Sall, alors que son successeur Bassirou Diomaye Faye a signé le décret qui les lui octroie. En juin dernier, Aminata Touré avait cru bon de recadrer le Président sortant, Macky Sall. L’ancienne Première ministre avait estimé que sa fonction d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les pour les Peuples et la Planète (4P) est incompatible avec son statut d’ancien chef de l’État et la volonté qui lui est prêtée de rester à la tête de l’Alliance pour la République (APR).
D'après le journal Point Actu, il doit choisir entre ses différentes fonctions avait tranché net Mimi Touré. “Cette ambivalence doit cesser immédiatement” d’autant que, martèle-t-elle, “cette situation peut être perçue comme un soutien indirect de la France à Macky Sall”. Ce qui pourrait, craint-elle, “affaiblir le nouveau régime en place” et “nuire à l’image de neutralité de la France”.