Le ralentissement de l’économie mondiale s’est avéré plus prononcé que prévu. Dans ce contexte marqué par « une inflation obstinément élevée et des perspectives extraordinairement incertaines », les banques centrales ont continué à normaliser leur politique monétaire pour rétablir la stabilité des prix.
Ainsi, les conditions financières mondiales se sont resserrées dans la plupart des régions, indique le Fonds monétaire international (Fmi) dans son dernier rapport sur la stabilité financière dans le monde publié hier. « Les vulnérabilités financières sont nombreuses dans les secteurs des institutions financières souveraines et non bancaires, tandis que la liquidité du marché s’est détériorée dans certaines classes d’actifs clés », écrivent les auteurs du rapport.
En outre, les indicateurs de liquidité du marché se sont détériorés dans toutes les classes d’actifs, y compris sur les marchés qui sont généralement très liquides et parmi les produits standardisés et négociés en bourse. En ce qui concerne les pays émergents, ils sont confrontés à « une multitude de risques » liés aux importants coûts d’emprunt extérieur, à une inflation obstinément élevée, à la volatilité des marchés des matières premières, à la grande incertitude entourant les perspectives économiques mondiales et aux pressions créées par le resserrement des politiques économiques dans les pays avancés.
La résilience du secteur bancaire mondial a été renforcée par les niveaux élevés de fonds propres et les abondantes réserves de liquidités. Cependant, le test de résistance du système bancaire mondial mené par le Fmi montre qu’en cas de resserrement fort et brutal des conditions financières, qui ferait basculer en 2023 l’économie mondiale dans une récession marquée par une inflation élevée, jusqu’à 29 % des banques des pays émergents (pourcentage mesuré en volume d’actifs) ne satisferaient pas aux exigences d’adéquation des fonds propres, tandis que la plupart des banques des pays avancés feraient preuve de résilience. D’après le Fmi, il faudrait plus de 200 milliards de dollars pour reconstituer les réserves et combler le déficit en fonds propres.
Par ailleurs, les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Opcvm) jouent un rôle de plus en plus important sur les marchés financiers. Depuis 2008, la valeur totale de leurs actifs nets a quadruplé et atteignait 41 000 milliards de dollars au premier trimestre 2022, soit environ un cinquième des actifs du secteur financier non bancaire. Cependant, pointe le rapport, l’asymétrie des liquidités entre leurs actifs et leurs passifs suscite des inquiétudes quant à la stabilité financière.
D’après Le Soleil, le rapport recommande aux banques centrales d’agir avec détermination pour ramener l’inflation au niveau qu’elles s’étaient fixé, en évitant l’enracinement des pressions inflationnistes et un désarrimage des anticipations d’inflation qui nuirait à leur crédibilité. Une meilleure gestion de la dette, l’augmentation du financement privé de l’action climatique ou encore des mesures pour atténuer les vulnérabilités et les risques associés aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières, figurent égalent parmi les recommandations.
Ainsi, les conditions financières mondiales se sont resserrées dans la plupart des régions, indique le Fonds monétaire international (Fmi) dans son dernier rapport sur la stabilité financière dans le monde publié hier. « Les vulnérabilités financières sont nombreuses dans les secteurs des institutions financières souveraines et non bancaires, tandis que la liquidité du marché s’est détériorée dans certaines classes d’actifs clés », écrivent les auteurs du rapport.
En outre, les indicateurs de liquidité du marché se sont détériorés dans toutes les classes d’actifs, y compris sur les marchés qui sont généralement très liquides et parmi les produits standardisés et négociés en bourse. En ce qui concerne les pays émergents, ils sont confrontés à « une multitude de risques » liés aux importants coûts d’emprunt extérieur, à une inflation obstinément élevée, à la volatilité des marchés des matières premières, à la grande incertitude entourant les perspectives économiques mondiales et aux pressions créées par le resserrement des politiques économiques dans les pays avancés.
La résilience du secteur bancaire mondial a été renforcée par les niveaux élevés de fonds propres et les abondantes réserves de liquidités. Cependant, le test de résistance du système bancaire mondial mené par le Fmi montre qu’en cas de resserrement fort et brutal des conditions financières, qui ferait basculer en 2023 l’économie mondiale dans une récession marquée par une inflation élevée, jusqu’à 29 % des banques des pays émergents (pourcentage mesuré en volume d’actifs) ne satisferaient pas aux exigences d’adéquation des fonds propres, tandis que la plupart des banques des pays avancés feraient preuve de résilience. D’après le Fmi, il faudrait plus de 200 milliards de dollars pour reconstituer les réserves et combler le déficit en fonds propres.
Par ailleurs, les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Opcvm) jouent un rôle de plus en plus important sur les marchés financiers. Depuis 2008, la valeur totale de leurs actifs nets a quadruplé et atteignait 41 000 milliards de dollars au premier trimestre 2022, soit environ un cinquième des actifs du secteur financier non bancaire. Cependant, pointe le rapport, l’asymétrie des liquidités entre leurs actifs et leurs passifs suscite des inquiétudes quant à la stabilité financière.
D’après Le Soleil, le rapport recommande aux banques centrales d’agir avec détermination pour ramener l’inflation au niveau qu’elles s’étaient fixé, en évitant l’enracinement des pressions inflationnistes et un désarrimage des anticipations d’inflation qui nuirait à leur crédibilité. Une meilleure gestion de la dette, l’augmentation du financement privé de l’action climatique ou encore des mesures pour atténuer les vulnérabilités et les risques associés aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières, figurent égalent parmi les recommandations.