Le département de Mbour est devenu un bourbier à cause des litiges fonciers .Dans les 16 communes, il n’y a pas une seule collectivité locale où les litiges fonciers ne constituent un risque d’embrasement, soit entre des communautés, soit entre des voisins, ou bien même, entre l’Etat et les populations.
Conscientes de la sensibilité des questions liées au foncier susceptibles de dégénérer à tout moment, les victimes du foncier se sont constituées en collectif et ont tenu une rencontre pour tirer la sonnette d’alarme et désamorcer cette bombe à retardement. Au cours de cette rencontre, le Collectif pour la préservation et la valorisation des terres paysannes, a relevé le danger qui guette le département de Mbour.
Président de l’Association pour la Promotion des Agriculteurs de Thiadiaye (Apat) et membre du Collectif, Ousmane Diop trouve inacceptable ce qui se passe dans la zone. «Nous sommes des éleveurs et des agriculteurs. Et un agriculteur ou un éleveur sans terre, est un poisson dans le désert», affirme le sieur Diop, qui accuse les autorités municipales de Thiadiaye de chercher à arracher aux populations leurs terres sans concertation.
Selon Abdou Diouf Junior, membre du Collectif pour la préservation et la valorisation des terres paysannes «Manko aar sunu suuf», ce qui se passe dans le département de Mbour, est un cancer qui a atteint des proportions inquiétantes. «Dès le début, les gens ont regardé sans se soucier des conséquences que cela pourrait engendrer. Nos terres sont aujourd’hui dilapidées, les paysans spoliés et les zones de pâturage disparaissent à cause des projets, dont la plupart sont voués à l’exportation des produits. Ces projets qui occupent des centaines d’hectares ont fini par asphyxier les petits paysans qui exploitaient la terre pour vivre et faire vivre leurs familles. Les zones côtières n’ont pas été épargnées parce qu’elles ont été arrachées aux pêcheurs. Aujourd’hui, la plupart de ceux qui sont démunis, sont abandonnés à eux-mêmes», a-t-il dénoncé.
Actuellement, dans le département de Mbour, il n’y a plus de zones de pâturage. Ce problème de manque d’espace est souvent à l’origine de conflits entre paysans et éleveurs. Le dernier conflit en date a opposé les populations des villages de Thiambokh Peul et de Kirène.
Au nord du département, les grands projets de l’Etat dont l’Aibd, le futur port de Ndayane et le Pôle urbain de Daga Kholpa, ont créé un épique bras de fer entre les sérères Safi et l’Etat du Sénégal. Les premiers accusent l’Etat de cibler leur communauté. A Mbour, les pêcheurs ont eu un accrochage avec l’Etat à propos de l’extension du quai de pêche.
A Nguéniène, les éleveurs se sont opposés à la mairie sur le projet Produmel, et à Ndiaganiao, l’homme d’affaires Babacar Ngom est en bisbilles avec les populations desNdengler. Mais, tous ces problèmes ne constituent que la partie visible l’iceberg.
Conscientes de la sensibilité des questions liées au foncier susceptibles de dégénérer à tout moment, les victimes du foncier se sont constituées en collectif et ont tenu une rencontre pour tirer la sonnette d’alarme et désamorcer cette bombe à retardement. Au cours de cette rencontre, le Collectif pour la préservation et la valorisation des terres paysannes, a relevé le danger qui guette le département de Mbour.
Président de l’Association pour la Promotion des Agriculteurs de Thiadiaye (Apat) et membre du Collectif, Ousmane Diop trouve inacceptable ce qui se passe dans la zone. «Nous sommes des éleveurs et des agriculteurs. Et un agriculteur ou un éleveur sans terre, est un poisson dans le désert», affirme le sieur Diop, qui accuse les autorités municipales de Thiadiaye de chercher à arracher aux populations leurs terres sans concertation.
Selon Abdou Diouf Junior, membre du Collectif pour la préservation et la valorisation des terres paysannes «Manko aar sunu suuf», ce qui se passe dans le département de Mbour, est un cancer qui a atteint des proportions inquiétantes. «Dès le début, les gens ont regardé sans se soucier des conséquences que cela pourrait engendrer. Nos terres sont aujourd’hui dilapidées, les paysans spoliés et les zones de pâturage disparaissent à cause des projets, dont la plupart sont voués à l’exportation des produits. Ces projets qui occupent des centaines d’hectares ont fini par asphyxier les petits paysans qui exploitaient la terre pour vivre et faire vivre leurs familles. Les zones côtières n’ont pas été épargnées parce qu’elles ont été arrachées aux pêcheurs. Aujourd’hui, la plupart de ceux qui sont démunis, sont abandonnés à eux-mêmes», a-t-il dénoncé.
Actuellement, dans le département de Mbour, il n’y a plus de zones de pâturage. Ce problème de manque d’espace est souvent à l’origine de conflits entre paysans et éleveurs. Le dernier conflit en date a opposé les populations des villages de Thiambokh Peul et de Kirène.
Au nord du département, les grands projets de l’Etat dont l’Aibd, le futur port de Ndayane et le Pôle urbain de Daga Kholpa, ont créé un épique bras de fer entre les sérères Safi et l’Etat du Sénégal. Les premiers accusent l’Etat de cibler leur communauté. A Mbour, les pêcheurs ont eu un accrochage avec l’Etat à propos de l’extension du quai de pêche.
A Nguéniène, les éleveurs se sont opposés à la mairie sur le projet Produmel, et à Ndiaganiao, l’homme d’affaires Babacar Ngom est en bisbilles avec les populations desNdengler. Mais, tous ces problèmes ne constituent que la partie visible l’iceberg.