[Spécial 8 mars] Les 10 femmes sénégalaises les plus influentes


Rédigé le Mercredi 8 Mars 2023 à 12:47 | Lu 153 fois | 1 commentaire(s)




L’histoire prend ses racines en Allemagne, où le 8 mars 1914 un groupe de femmes dirigé par la journaliste et politicienne allemande Clara Zetkin réclament le droit de vote lors d’un grand rassemblement. Cette ‘’révolution’’ féministe fera des émules dans le monde entier si bien que les Nations Unies décident en 1977 de déclarer le 8 mars, journée internationale de la Femme. Ainsi, depuis plus de 100 ans, chaque année la journée du 8 mars est un moment privilégié pour rendre les honneurs aux vaillantes femmes surtout en mettant en lumière des symboles du leadership féminin.

Au Sénégal, de braves ‘’Linguères’’ (titre donné autrefois à la mère ou à la sœur du souverain) font bouger les lignes du cloisonnement basé sur le genre dans tous les secteurs d’activité. Sacrifiant au rituel, Seneweb dresse la short-list des femmes qui crèvent le plafond de verre au Sénégal.

Marième Faye Sall, ‘’Soft Power’’


« Enfin du ‘’thiouraye’’ (encens) au Palais », soulignait de manière caricaturale un quotidien sénégalais au lendemain de l’élection du président Macky Sall (le 25 mars 2012), mettant les projecteurs sur la nouvelle première Dame du Sénégal. Marième Faye Sall, Sénégalaise ‘’pur jus’’, de parents Peuls et Sérère Saint-Louisienne qui plus est,  écrit une nouvelle page de l’histoire du Palais. Après Collette Hubert Senghor (française d’origine), Elisabeth Diouf (métisse d’origine libanaise) et Viviane Vert Wade (française d’origine), Marième réconcilie le palais, -géré pendant plus d’un demi-siècle (de 1960 en 2012) par des ‘’sénégalaises’’ naturalisées-, avec la vrai culture sénégalaise.

Depuis qu’elle a pris ses nouveaux quartiers, le moins que l’on puisse dire c’est que la maîtresse des lieux, qui reçoit chez elle à Mermoz depuis plusieurs années, a imprimé sa touche empreinte de coquetterie à la sauce sénégalaise à toutes les échelles. Celle que l’ex presse pro-Wade qualifiait de « femme de pouvoir » aux faux airs de Simone Gbagbo, s’est révélée avec le temps comme l’incarnation d’un ‘’soft power’’ (puissance douce) aux côtés de son mari de président dont elle est l’officieuse cheffe de cabinet. Colmatant par-ci les brèches, faisant et défaisant des carrières par-là, désamorçant des bombes parfois …En atteste le rôle central qu’elle a joué dans le dénouement de la crise scolaire de 2018. Sa médiation entre l’Etat et les acteurs de l’éducation qu’elle avait conviés à un déjeuner chez elle à Mermoz avait sauvé l’école sénégalaise d’une année blanche.

Une tunique de médiatrice que la fondatrice de Servir le Sénégal ne cesse d’enfiler également dans le milieu politique pour recoller les morceaux entre Macky, ses alliés et mêmes ses adversaires.

Anta Babacar Ngom, la nouvelle reine du ‘’Poulet’’


Comme Obélix qui est tombé dans la marmite (de potion magique) du druide quand il était tout petit, Anta Babacar Ngom est presque née dans un couvoir. « Tous les jours en rentrant de l’école, avant de monter dans la maison, on passait au couvoir », se rappelle d’ailleurs l’héritière du roi du poulet au Sénégal, Babacar Ngom. Née en 1984, Anta a très tôt commencé (à l’âge de 12 ans) à mettre la main dans le cambouis à travers des stages pendant les vacances dans la ferme familiale qui est devenue plus tard le grand groupe Sedima. Entreprise spécialisée dans l’aviculture avec un chiffre d’affaires qui caracole aux environs de 50 milliards de francs Cfa.

Mais c’est en 2009 que la nouvelle reine du poulet a commencé sa carrière professionnelle dans l’entreprise de ‘’Papa’’ après un master 1 en économie à York university à Toronto, un master2 en management international de projets et NTIC puis un MBA en communication à Sciences Po Paris. Elle gravit vite les échelons jusqu’à devenir, en 2016 à 32 ans, Directrice du groupe Sédima qui a désormais élargi sa palette avec deux nouveaux domaines d’activités : l’immobilier et la boulangerie.

Sous sa direction, le groupe déploie ses ailes sur le continent notamment au Congo-Brazzaville et au Mali. Cerise sur le gâteau, la jeune Dame qui ne se fixe aucune limite dans les affaires, gère, depuis 2018, une franchise du géant américain, Kentucky Fried Chicken (Kfc). Dans une approche de promotion de « l’empowerwomen », le personnel du premier restaurant de la chaîne Kfc, ouvert sur la corniche de Dakar, est 100% féminin.

Anna Ba Dia (PDG Sipres), L’architecte du silence


« Travaille dur, en silence et laisse ton succès faire du bruit » ! Anna Ba Dia a certainement fait sienne cette célèbre citation qui véhicule la clé de la réussite. La Présidente Directrice Générale (PDG) de la Société immobilière de la presqu’île (Sipres) est longtemps restée de marbre, loin du succès éclatant de son entreprise devenue leader de la promotion immobilière au Sénégal grâce à sa vision. Préférant ne point surfer sur l’aura de ce fleuron de l’immobilier, aujourd’hui peu de sénégalais connaissent cette architecte amoureuse de la simplicité et de la discrétion qui a modelé de ses mains expertes la Sipres. Comme dit l’adage : « l’humilité précède toujours la gloire ».

Pourtant la vie ne lui a pas fait de cadeaux. Aînée d’une fratrie de 6 filles et 2 garçons, Anna a dû batailler ferme pour s’en sortir. Elle  a entamé, après son Bac, des études d’architecture au Sénégal puis en France. Après un long séjour dans l’hexagone où elle s’est mariée, Anna décide de revenir au bercail pour démarrer une nouvelle vie professionnelle dans un cabinet d’architecture. Malgré des débuts difficiles, sa certitude d’être un enfant privilégié du ciel est toujours restée vivace. Ainsi, en 1989, elle lance sa propre entreprise. « J’ai eu une opportunité financière et j’ai créé la Sipres. C’était en 1989 », renseigne-t-elle.

34 ans après, avec un tableau de chasse assez reluisant dans le monde du BTP, Anna Ba Dia -classée parmi les 50 femmes les plus influentes d’Afrique (Jeune Afrique)- peut maintenant s’enorgueillir. En effet, la Sipres a pu réaliser plusieurs cités comme : Sipres Vdn, Sipres Al Azar de Zac Mbao, Sipres Mbao, cité Mourtada Vdn, Sipres Cap des biches… Comme quoi, à l’instar des forêts qui poussent, les projets qui sortent de terre aussi ne font pas de bruit.

Sokhna Aïda Diallo : Ancienne vendeuse de jus, nouvelle ‘’Khalife’’  


« Khalife coquette » ! Seneweb ne savait pas si bien dire pour qualifier la 3e femme du défunt Cheikh Béthio Thioune. Au-delà des rangs des thiantacounes, l’ascension de Sokhna Aïda Diallo, autoproclamée ‘’Khalife’’ des disciples de Béthio au nez et à la barbe du fils aîné de ce dernier Serigne Saliou Thioune, a eu l’effet d’une secousse sismique à Touba en 2019. Serigne Mountakha Mbacké (Khalif général des mourides) qui avait convoqué l’audacieuse et coquette jeune dame dans le but de jouer les bons offices, a fini par sortir de ses gonds face à la ferme volonté de la préférée de Béthio d’exercer le poste de « Guide des thiantas » quitte à bousculer les codes de la religion. Ceci, dit-elle, pour respecter les dernières volontés du Cheikh qui déclarait quelques mois avant son décès : « nous ne faisons qu’un maintenant, ici-bas et dans l’au-delà. Quiconque rend visite à Aïda Diallo aura la bénédiction du Seigneur ».

Déclarée « Persona non grata » à Ngabou (dans la périphérie de Touba) où elle avait l’habitude de célébrer le Magal, l’ancienne vendeuse de jus, devenue la première femme guide religieux au Sénégal, Aïda Diallo (41 ans, née le 21 décembre 1981) règne en maîtresse incontestée à Médinatoul Salam (Mbour), la citadelle des Thiantas. Ses disciples ne font pas dans la dentelle pour offrir de petites ‘’gâteries’’ à leur nouveau guide : des ‘’Adiyas’’ (cadeaux) à coups de centaines de millions de francs CFA, voitures de luxe, villa aux Almadies, entre autres.   

Oulimata Sarr, Une ambassadrice de la cause féminine


Sa nomination est sans doute la deuxième grande surprise du nouveau gouvernement, derrière celle du premier ministre, Amadou Ba. Peu de Sénégalais s’attendaient à une éviction de Amadou Hott qui drivait si bien le département de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Trouver un remplaçant à l’ancien vice-président de la BAD, bardé de diplômes et au parcours élogieux, n’a sûrement pas été une entreprise aisée pour le tout nouveau premier ministre Amadou Ba. Cependant, force est de reconnaître qu’il ne s’est pas fourvoyé sur le profil de la nouvelle patronne de l’économie, Oulimata Sarr car comparée à Hott la quinqua (née le 6 janvier 1970) -qui trimballe 24 ans d’expérience dans le domaine de la finance-, ne fait pas pâle figure.

Diplômée de Hec Montréal et de l’Université anglaise Bedfordshire, Oulimata a bourlingué en Afrique comme senior auditor au Cabinet Ernst & Young (Sénégal), directrice administrative et financière de la compagnie aérienne Sud-africaine Interair South Africa (Johannesburg, Afrique du Sud), ou encore cadre à la Société Financière Internationale (SFI) filiale du groupe Banque Mondiale (en Afrique du Sud, Burundi et Kenya). Une belle carrière qui se poursuivra aux Nations unies comme Directrice régionale d’Onu/Femmes en Afrique de l’ouest et du centre. Depuis, Oulimata a fait de l’autonomisation des femmes son cheval de bataille.

Les femmes agricultrices sénégalaises n’oublieront pas de sitôt la belle subvention qu’elle a pu décrocher en leur faveur dans le cadre du programme « He For She » il y a 4 ans jour pour jour, le 8 mars 2019. L’ancienne directrice régionale d’ONU Femmes, Oulimata Sarr avait signé avec le groupe bancaire BNP Paribas, représenté par son directeur de l’engagement d’entreprise, Antoine Sire, un accord de subvention d’une durée de 3 ans à hauteur de 1 milliard de francs Cfa pour les projets PAF et AgriFed.

Le seul défi qui attend désormais Oulimata Sarr, c’est de réussir à redynamiser l’économie sénégalaise à moins d’un an de la présidentielle de 2024 en dépit des chocs inflationnistes.

Fatma Samoura, la femme la plus puissante du football mondial


Le 13 mai 2016, un jour historique pour la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). A l’occasion du 66e congrès, dirigé par son nouveau président Gianni Infantino, l’instance annonce la nomination d’une femme au poste de secrétaire général de la FIFA. Une première. En effet, en 112 ans d’existence, jamais une femme n’avait occupé ce poste au sein de cette organisation internationale. Une nomination d’autant plus surprenante que la Sénégalaise de 61 ans a passé la majeure partie de sa carrière internationale (21 ans) aux Nations Unies dans l’élaboration de programmes humanitaires à travers le monde. Une expérience qui l’a conduite dans 7 pays africains : Djibouti, Cameroun, Tchad, Guinée, Niger, Madagascar et Nigeria. A l’en croire, la transition vers le football est surtout le fruit de son intime conviction selon laquelle ce sport a un « pouvoir fédérateur unique ».

Un constat né au cours d’une de ses missions au Libéria. « Pendant la guerre civile des années 90, les seuls moments où les combattants acceptaient de faire momentanément taire les armes c’était lorsqu’il pleuvait ou lorsqu’il y avait un match de football », justifie-t-elle. Un an après sa prise de fonction, elle est au cœur des critiques en raison de la décision de la FIFA de rejouer le match Sénégal-Afrique du Sud comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018. Un verdict inédit qui amenuise les chances de qualification du Burkina Faso pour cette compétition. Du haut de son poste de secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura était accusée d’avoir pesé de tout son poids pour avantager son pays d’origine. Sur cette rumeur, l’intéressée ne s’est jamais prononcée.

Diouma Dieng Diakhaté, l’habilleuse des premières dames africaines


Quand on fait de sa passion un métier, le labeur des tâches ne se ressent pas. Diouma Dieng Diakhaté l’a pleinement expérimenté et en récolte les fruits. Elle fait ses premières armes dans le monde du secrétariat à l’ambassade du Congo au Sénégal avant de devenir hôtesse de l’air. Par la suite, elle est rattrapée par son art : la couture. Diouma Dieng fonde l’atelier Shalimar dont la notoriété va au-delà des frontières sénégalaises. Les créations de la styliste remportent un franc succès sur le continent notamment auprès de la jet-set africaine. Elle se fait un nom et un surnom : l’habilleuse des premières dames africaines.

Une appellation née de sa proximité avec les épouses des chefs d’Etat qui s’arrachent ses produits. Sa réputation est telle que Koffi Olomidé lui a dédié une chanson en collaboration Youssou Ndour « Festival ». Dans ce morceau, l’artiste congolais a littéralement déclaré sa flamme à la Sénégalaise : « Vraiment tu es partie, tu m’as laissé dans la souffrance. Je tremble, tremble, tremble de toi. Ton départ est vraiment terrible pour moi ».

En février 2012, Diouma Dieng range ses ciseaux pour se lancer dans la politique. Contre toute attente, la styliste se présente à la présidentielle organisée la même année comme la candidate des chômeurs. A l’issue du premier tour, son score ne dépassera pas 1% et pour le second tour, elle apporte son soutien à Macky Sall. Un ralliement que le vainqueur du scrutin récompensera d’une fort belle manière en nommant Diouma Dieng Diakhaté ambassadeur itinérant.

Mame Maty Mbengue, la meilleure basketteuse africaine de tous les temps


En championnat d’Afrique des Nations de Basket-ball féminin, l’équipe nationale du Sénégal est la plus titrée du continent avec 11 sacres. Si l’armoire à trophées est autant garnie, c’est en bonne partie parce que la sélection féminine a connu pléthore de joueuses de talent. Dans ce lot, on retrouve en première ligne Mame Maty Mbengue. L’ancienne joueuse de la Jeanne d’Arc de Dakar a remporté 5 Afrobasket (1984, 1990, 1993, 1997 et 2001), 2 Jeux africains (1995 et 1999) sans oublier ses trophées individuels au terme des Afrobasket (1993, 1997 et 2000).

En 2011, la FIBA l’a couronnée meilleure basketteuse des 50 dernières années. L’instance faîtière du basketball mondial n’a pas terminé de lui rendre hommage puisqu’en novembre 2022, elle  intègre le hall of fame de la FIBA. Pour lui rendre à son tour hommage, son club de toujours, la Jeanne d’Arc de Dakar, a décidé de retirer son numéro 8. Reconnaissante du soutien du peuple sénégalais durant tout le long de sa carrière, Mame Maty Mbengue a cédé sa médaille de Hall of fame au musée Pape Bouba Diop où elle est désormais exposée.

Aminata Touré : De bras armé à tête pensante


C’est l’histoire d’une communiste qui s’est épanouie dans le libéralisme. Aminata fait le grand saut dans le monde de la politique dans le Mouvement pour le socialisme et l’unité (MSU) dès l’âge de 14 ans. Sa première grande expérience intervient lors de la présidentielle de 1993. Elle est la directrice de campagne de Landing Savané et devient de facto la première sénégalaise à occuper ce poste.

Par la suite, elle s’engage dans l’humanitaire notamment auprès du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP). En 2012, elle effectue son come-back dans la politique en s’engageant aux côtés de Macky Sall qui la  nomme directrice de campagne. La même année à la prise de pouvoir de son candidat, elle est nommée ministre de la justice. Aminata Touré a comme principale mission, la mise en Å“uvre du programme de lutte contre la corruption tant souhaité par le Président. Ce qui l’amène à gérer d’une main de maître les dossiers des personnalités politiques arrêtés par la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite  (CREI) dont Karim Wade et son ancien mari Oumar Sarr.

Elle s’est aussi fortement investie dans l’organisation du procès contre l’ancien chef d’Etat tchadien, Hissène Habré. Son engagement et sa détermination vont être récompensés par Macky Sall qui la nomme Premier ministre le 1er septembre 2013. Un poste qu’elle occupera jusqu’au 14 juillet 2014 date de sa défaite contre Khalifa Sall aux élections municipales dans la région de Dakar.

Mise au placard pendant plusieurs mois, Mimi Touré occupe successivement de 2015 à 2019 les postes d’envoyée spéciale et présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE). Un an après sa prise de fonction, elle sera à nouveau éjectée de ce fauteuil et prend ses distances avec le régime en place. L’ancienne Première ministre va faire son retour dans l’arène politique lors des élections législatives en tant que tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar et pousser la formation politique à obtenir 82 voix sur 165 à la législature. Par ailleurs, elle convoite le poste de président de l’assemblée nationale. Mais le président de la République lui préfère le profil de Amadou Mame Diop.

La goutte d’eau de trop pour Mimi Touré qui quitte pour de bon le navire Benno et décide de faire cavalier seul. C’est dans cette logique qu’elle a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.

Maimouna Ndour Faye : la success story d’une femme de presse


D’une manière générale, la presse est perçue comme un univers d’homme. Certes les femmes occupent massivement les rédactions mais leurs rôles sont très souvent secondaires. C’est cette tendance que Maimouna Ndour Faye a inversée. Détentrice d’une licence d’anglais, elle opte pour une formation en journalisme et communication pour son master au CESTI. A partir de là, elle fait sa première immersion dans le monde de la presse au sein du groupe Walf quotidien en tant que stagiaire. Elle intègre, par la suite, Walf FM  pour travailler sa diction et sa voix.

Maimouna Ndour Faye passe 8 mois au sein du groupe de Sidy Lamine Niass puis rejoint Canal Infos News. Elle va gravir les échelons dans ce média puisqu’elle passe de coordonnatrice à rédactrice en chef en 5 ans.

Motivée par le désir d’entreprendre, elle fonde l’agence 3M Universel spécialisée dans la production de contenus. C’est dans ce cadre qu’elle noue un partenariat avec la 2stv pour l’animation d’une émission et la présentation du journal de 20h. Son engagement au sein de la rédaction va être sans demi-mesure si bien que d’aucuns penseront qu’elle est employée par le média, que nenni. Elle quitte la 2stv en 2015 et crée le site AZ Actu et trois ans plus tard, elle lance la télévision 7tv. Ce médium accentue sa notoriété dans l’univers médiatique sénégalais surtout avec son émission « L’invité de MNF ». Aussi, elle est devenue l’une des rares  femmes sénégalaises propriétaire d’un organe de presse.




1.Posté par Gloria le 08/03/2023 16:09
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