Le secteur de l’industrie pharmaceutique est en pleine mutation au Sénégal, la réflexion vient d’être engagée autour du Bureau opérationnel de suivi du Pse (Bos/Pse). Selon le directeur de la Pharmacie et du médicament, qui était le parrain du bébé de l’année du district sanitaire de Mbour, il y a une dizaine de projets privés d’industries pharmaceutiques au Sénégal qui sont en train d’être étudiés.
«L’autorité sénégalaise de régulation de la Direction de la pharmacie que j’occupe, est en phase de passer comme agence du médicament et il y a deux semaines, le Sénégal a ratifié le traité de l’Agence africaine du médicament. On entre vraiment dans une phase où le Sénégal va atteindre sa souveraineté thérapeutique et sa souveraineté pharmaceutique parce que c’est la condition pour gagner des points dans la bataille sanitaire», a déclaré Pr. Yérim Mbagnick Diop.
A l’en croire, le Sénégal a montré la voie durant la pandémie avec une bonne gestion du médicament et des vaccins. «Pendant le Covid-19, ce qu’on craignait le plus c’étaient les ruptures de médicaments malgré la fermeture des frontières que vous avez tous vue. Les pays producteurs de médicaments ont à un moment fermé leurs frontières parce qu’ils pensaient à leurs malades du Covid, le Sénégal a tenu, il n’y a pas eu de rupture de médicaments, de rupture importante de médicaments, je veux dire les deux ans pendant lesquels on a fait face à cette pandémie», s’est glorifié Pr. Diop.
Selon lui, la recette de cette prouesse est à chercher dans la prévention. «Ce n’est pas parce que nous sommes super intelligents mais juste qu’on n’a su prévenir que très tôt, il y aurait un risque de tension sur les médicaments, non seulement les médicaments pour traiter le Covid mais les médicaments pour traiter les maladies chroniques et on n’a pas eu de gros problèmes de rupture de médicaments pendant ces deux ans», précise le directeur de la Pharmacie et du médicament.
Face à la recrudescence des cas de Covid-19, il a exhorté les populations à aller se faire vacciner. «J’ai dit que malgré que le Sénégal veut aller vers la souveraineté thérapeutique avec la production d’un vaccin anti-Covid au Sénégal par l’Institut Pasteur en 2022, les Sénégalais n’ont pas pris leurs vaccins et il y a beaucoup de vaccins à coup de milliards qui ont été périmés et quand il y a une remontée de la pandémie, tout le monde se rue vers la vaccination, alors que c’était pendant l’accalmie qu’on devait se vacciner pour mieux se protéger», regrette Pr. Diop.
Il ajoute : « Je voudrais dire à l’endroit des populations que le vaccin est un médicament qui est évalué au même titre que tous les autres médicaments et que la population aille se vacciner contre le Covid-19 parce que c’est le seul moyen d’éviter les cas graves mortels. Et quand on n’est pas vacciné et qu’on chope cette maladie, la majeure partie peut y passer. Alors que si on est vacciné, on résiste mieux ».
Le Quotidien
«L’autorité sénégalaise de régulation de la Direction de la pharmacie que j’occupe, est en phase de passer comme agence du médicament et il y a deux semaines, le Sénégal a ratifié le traité de l’Agence africaine du médicament. On entre vraiment dans une phase où le Sénégal va atteindre sa souveraineté thérapeutique et sa souveraineté pharmaceutique parce que c’est la condition pour gagner des points dans la bataille sanitaire», a déclaré Pr. Yérim Mbagnick Diop.
A l’en croire, le Sénégal a montré la voie durant la pandémie avec une bonne gestion du médicament et des vaccins. «Pendant le Covid-19, ce qu’on craignait le plus c’étaient les ruptures de médicaments malgré la fermeture des frontières que vous avez tous vue. Les pays producteurs de médicaments ont à un moment fermé leurs frontières parce qu’ils pensaient à leurs malades du Covid, le Sénégal a tenu, il n’y a pas eu de rupture de médicaments, de rupture importante de médicaments, je veux dire les deux ans pendant lesquels on a fait face à cette pandémie», s’est glorifié Pr. Diop.
Selon lui, la recette de cette prouesse est à chercher dans la prévention. «Ce n’est pas parce que nous sommes super intelligents mais juste qu’on n’a su prévenir que très tôt, il y aurait un risque de tension sur les médicaments, non seulement les médicaments pour traiter le Covid mais les médicaments pour traiter les maladies chroniques et on n’a pas eu de gros problèmes de rupture de médicaments pendant ces deux ans», précise le directeur de la Pharmacie et du médicament.
Face à la recrudescence des cas de Covid-19, il a exhorté les populations à aller se faire vacciner. «J’ai dit que malgré que le Sénégal veut aller vers la souveraineté thérapeutique avec la production d’un vaccin anti-Covid au Sénégal par l’Institut Pasteur en 2022, les Sénégalais n’ont pas pris leurs vaccins et il y a beaucoup de vaccins à coup de milliards qui ont été périmés et quand il y a une remontée de la pandémie, tout le monde se rue vers la vaccination, alors que c’était pendant l’accalmie qu’on devait se vacciner pour mieux se protéger», regrette Pr. Diop.
Il ajoute : « Je voudrais dire à l’endroit des populations que le vaccin est un médicament qui est évalué au même titre que tous les autres médicaments et que la population aille se vacciner contre le Covid-19 parce que c’est le seul moyen d’éviter les cas graves mortels. Et quand on n’est pas vacciné et qu’on chope cette maladie, la majeure partie peut y passer. Alors que si on est vacciné, on résiste mieux ».
Le Quotidien