Lorsqu’on regarde dans le rétroviseur, avec ce que cela peut impliquer comme simplification caricaturale, la scène musicale sénégalaise de la fin des années 70 et du début de la décennie suivante se résume souvent de façon dichotomique : d’un côté Youssou N’Dour avec le Star Band puis le Super Etoile, de l’autre Omar Pene avec le Super Diamono – le second étant aujourd’hui conseiller du premier, nommé ministre de la culture !
S’il est vrai qu’ils ont joué un rôle moteur, bien d’autres formations ont participé à ce processus de maturation de la musique locale d’inspiration plus ou moins traditionnelle, arrangée de façon plus ou moins occidentale. Le Royal Band de Thiès est à classer dans cette catégorie. Une visibilité nationale grâce à quelques cassettes, une réputation acquise à une époque donnée, un nom perpétué par des membres qui se font un nom ensuite ailleurs.
S’il est vrai qu’ils ont joué un rôle moteur, bien d’autres formations ont participé à ce processus de maturation de la musique locale d’inspiration plus ou moins traditionnelle, arrangée de façon plus ou moins occidentale. Le Royal Band de Thiès est à classer dans cette catégorie. Une visibilité nationale grâce à quelques cassettes, une réputation acquise à une époque donnée, un nom perpétué par des membres qui se font un nom ensuite ailleurs.