Barthelemy Dias " J'étais à l'Assemblée Nationale à 4h du matin pour des trucs mystiques"
" Ma journée a commencé le 20 juin lorsque nous avons décidé , avec les jeunesses socialistes, de nous rendre à Sandaga pour bloquer la circulation [...] Je ne mangeais que des arachides, je buvais de l'eau et je ne dormais pas.[...] Le matin du 23 juin, vers 4h, j'ai fait un tour à l'Assemblée nationale parcequ'il y avait des choses que l'on devait faire autour de l'Hémicycle en bons Africains, pour avoir gain de cause sur Abdoulaye Wade qui ne croyait qu'au mysticisme. Et à mystique, mystique et demi [...]"
" Ma journée a commencé le 20 juin lorsque nous avons décidé , avec les jeunesses socialistes, de nous rendre à Sandaga pour bloquer la circulation [...] Je ne mangeais que des arachides, je buvais de l'eau et je ne dormais pas.[...] Le matin du 23 juin, vers 4h, j'ai fait un tour à l'Assemblée nationale parcequ'il y avait des choses que l'on devait faire autour de l'Hémicycle en bons Africains, pour avoir gain de cause sur Abdoulaye Wade qui ne croyait qu'au mysticisme. Et à mystique, mystique et demi [...]"
Me El Hadji Diouf: "J'étais seul contre tous"
" C'est quand j'ai quitté l'Assemblée nationale pour aller sur la Place Soweto au devant de tous les manifestants alors que les députés n'osaient pas sortir. Les gosses m'ont porté en triomphe et j'ai dit que c'est un moment historique. Des milliers de jeunes ayant leur héros et me demandant d'aller prendre la place d'Abdoulaye Wade, d'aucuns voulaient aller directement au Palais. J'ai refusé et j'ai redirigé le cortège au rond-point du marché Sandaga.[...] Cette grande marche effectuée de la Place Soweto à la Place Sandaga m'a donné beaucoup de frissons, j'avais la chair de poule, je sentais que ce jour là , j'ai été utile pour mon peuple.[...]"
" C'est quand j'ai quitté l'Assemblée nationale pour aller sur la Place Soweto au devant de tous les manifestants alors que les députés n'osaient pas sortir. Les gosses m'ont porté en triomphe et j'ai dit que c'est un moment historique. Des milliers de jeunes ayant leur héros et me demandant d'aller prendre la place d'Abdoulaye Wade, d'aucuns voulaient aller directement au Palais. J'ai refusé et j'ai redirigé le cortège au rond-point du marché Sandaga.[...] Cette grande marche effectuée de la Place Soweto à la Place Sandaga m'a donné beaucoup de frissons, j'avais la chair de poule, je sentais que ce jour là , j'ai été utile pour mon peuple.[...]"
Simon du mouvement Yen A Marre: " Ils m'ont attrapé et m'ont tabassé devant le commissariat central"
" Ce que je retiens [...] c'est l'arrivée des étudiants, des gens en costume-cravate, des marchands ambulants, de tous ces sénégalai qui ont répondu à l'appel [...] Avec Kilifeu, nous n'avons pas dormila nuit du 22 au 23 juin [...] Nous étions au Quartier Général en train d'envoyer des messages, d'investir le net pour mobiliser nos camarades.[...] Nous avons dit aux jeunes d'aller de façon pacifique au Commissariat voir nos camarades arrêtés la veille. Nous avons couru vers l'avenue Ponty et lorsque nous sommes arrivés au commissariat central, ils ont voulu nous disperser. Ils ont tiré, des gens ont fui et moi je suis resté. Ils m'ont attrapé et m'ont tabassé devant le commissariat central. Les coups fusaient de partout et je ne savais plus comment m'en protéger."
" Ce que je retiens [...] c'est l'arrivée des étudiants, des gens en costume-cravate, des marchands ambulants, de tous ces sénégalai qui ont répondu à l'appel [...] Avec Kilifeu, nous n'avons pas dormila nuit du 22 au 23 juin [...] Nous étions au Quartier Général en train d'envoyer des messages, d'investir le net pour mobiliser nos camarades.[...] Nous avons dit aux jeunes d'aller de façon pacifique au Commissariat voir nos camarades arrêtés la veille. Nous avons couru vers l'avenue Ponty et lorsque nous sommes arrivés au commissariat central, ils ont voulu nous disperser. Ils ont tiré, des gens ont fui et moi je suis resté. Ils m'ont attrapé et m'ont tabassé devant le commissariat central. Les coups fusaient de partout et je ne savais plus comment m'en protéger."
Farba Senghor: " J'ai été une victime"
" C'est au moment ou j'ai traversé toute la foule avec tous les jets de pierres et d'objets sans être atteint à aucun moment. Vous pouvez regarder les images, toutes les tentatives à mon égard ont été vaines et j'ai pu entrer à l'Assemblée, sain et sauf. C'est un moment qui a été pathétique, qui a été difficile et j'ai tenu jusqu'au bout et j'ai remercié Dieu [...] J'ai été donc pris dans un piège mais Dieu merci, j'ai pu m'en sortir malgrès les jest de pierres. J'ai perdu beaucoup de mes biens. Mon domicile a été brulé de même que mes voitures. J'ai subi l'assaut des manifestants pendant plusieurs heures et 'j'ai dû mon salu à mon sang froid et également au fusil que je détenais. Mon domicile qui est aux Maristes a également été brulé sur les ordres d'Awa Niang qui est actuellement questeur adjoint à l'Assemblé nationale."
" C'est au moment ou j'ai traversé toute la foule avec tous les jets de pierres et d'objets sans être atteint à aucun moment. Vous pouvez regarder les images, toutes les tentatives à mon égard ont été vaines et j'ai pu entrer à l'Assemblée, sain et sauf. C'est un moment qui a été pathétique, qui a été difficile et j'ai tenu jusqu'au bout et j'ai remercié Dieu [...] J'ai été donc pris dans un piège mais Dieu merci, j'ai pu m'en sortir malgrès les jest de pierres. J'ai perdu beaucoup de mes biens. Mon domicile a été brulé de même que mes voitures. J'ai subi l'assaut des manifestants pendant plusieurs heures et 'j'ai dû mon salu à mon sang froid et également au fusil que je détenais. Mon domicile qui est aux Maristes a également été brulé sur les ordres d'Awa Niang qui est actuellement questeur adjoint à l'Assemblé nationale."