Au moins 300 personnes ont été tuées lors des récents combats dans la capitale sud-soudanaise, Juba, qui ont également déplacé quelque 42.000 personnes, a indiqué vendredi l’ONU.
Les affrontements ont fait “plus de 300 morts depuis le 8 juillet”, a indiqué un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic, lors d’un point de presse à Genève.
Juba a été le théâtre, du 8 au 11 juillet, d’affrontements entre forces fidèles au président Salva Kiir et ex-rebelles aux ordres du vice-président Riek Machar, mettant gravement en péril un accord de paix signé en 2015.
Quelque 42 000 personnes ont été déplacées par cette flambée de violences, a précisé vendredi 15 juillet un porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) à Genève, William Spindler. Un grand nombre d’entre eux ont toutefois pu retourner chez eux, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui estime qu’il reste encore 12 800 déplacés.
« L’accès humanitaire aux personnes affectées s’est grandement amélioré depuis lundi. Mais cela ne peut se poursuivre que si le cessez-le-feu tient », a indiqué le responsable des opérations de l’OIM au Soudan du Sud, John McCue, dans un communiqué.