Aprés avoir disserté sur ses relations avec Abdoulaye Wade et sur l’homo senegalensis et ses tares, ASAK, dans un post-scriptum, revient sur les propos qu’il juge « criminels et dégradants pour qui les tient » :
« Je m’aperçois que je n’ai rien dit de l’objet du délit c’est-à -dire des propos honteux tenus par Wade à l’endroit du Président et de sa famille. Ces propos, en dehors du fait qu’ils sont criminels et dégradants pour qui les tient, en disent un peu aussi sur leur auteur qui peut se rassurer ainsi et au compte d’autrui sur sa propre- ou prétendue- noblesse, je dirais. C’est un fait connu que, souvent, les homonymies chez des personnes de noms de famille différents procèdent de la «clientèle» comme le disent les Romains.
Ainsi, une des tantes paternelles de Wade portait-elle le beau prénom de Hind. Prénom fort peu fréquent et un brin «précieux» et prestigieux du fait qu'il marquait une érudition islamique et arabe forte. Car, Hind était l’épouse d’Abou Soffiane, l’instigatrice du meurtre de Hamza, certes, mais surtout mère de Moawiya qui fonda la dynastie des Ommeyades à Damas et l’Islam sunnite auquel nous appartenons ici. Cette Hind Wade-là donc n’a été prénommée ainsi que parce qu’elle vivait Rue Boufflers à Saint Louis chez son homonyme Hind, nièce et épouse, comme cela se faisait souvent de Doudou Seck Bou El Moghdad.
Si je parle de tout ça c’est que cette Hind I là avait pour nom de famille Kane et qu’elle était la grande sœur d’un certain Abdoul Salam qui se trouve être mon propre grand-père.
A quel titre Hind Wade habitait-elle chez Hind Kane au point d’être sa filleule, je ne le sais pas et peut-être n’ai-je pas à le savoir. Mais jamais, s’il me l’était demandé je ne nierais ma parenté avec elle et, par conséquent avec Abdoulaye Wade. Car c’est cela notre culture, c’est comme cela que nous avons été éduqués. L’Homme, le vrai je veux dire celui dont on peut dire qu’il est un «noble» n’est pas le fruit du hasard des batailles ou de celui des naissances mais celui de ce qu’il peut et sait faire et qu’il a fait vraiment !
Que l’on doive, à chaque pas, convoquer ses ancêtres ou ceux d’autrui pour convaincre les gens de ses propres supériorités, est la preuve que l’on doit soi-même, singulièrement en manquer. A tout le moins ! Car le temps est passé depuis où il ne suffisait que de naître pour être ».
Derrière son style si soigné, qu’a voulu exactement dire le subtil ASAK par là . Après cette sortie d’une des plumes les plus redoutées et redoutables de la place de Dakar, l’ancien président semble se trouver dans la situation de l’arroseur arrosé.
« Je m’aperçois que je n’ai rien dit de l’objet du délit c’est-à -dire des propos honteux tenus par Wade à l’endroit du Président et de sa famille. Ces propos, en dehors du fait qu’ils sont criminels et dégradants pour qui les tient, en disent un peu aussi sur leur auteur qui peut se rassurer ainsi et au compte d’autrui sur sa propre- ou prétendue- noblesse, je dirais. C’est un fait connu que, souvent, les homonymies chez des personnes de noms de famille différents procèdent de la «clientèle» comme le disent les Romains.
Ainsi, une des tantes paternelles de Wade portait-elle le beau prénom de Hind. Prénom fort peu fréquent et un brin «précieux» et prestigieux du fait qu'il marquait une érudition islamique et arabe forte. Car, Hind était l’épouse d’Abou Soffiane, l’instigatrice du meurtre de Hamza, certes, mais surtout mère de Moawiya qui fonda la dynastie des Ommeyades à Damas et l’Islam sunnite auquel nous appartenons ici. Cette Hind Wade-là donc n’a été prénommée ainsi que parce qu’elle vivait Rue Boufflers à Saint Louis chez son homonyme Hind, nièce et épouse, comme cela se faisait souvent de Doudou Seck Bou El Moghdad.
Si je parle de tout ça c’est que cette Hind I là avait pour nom de famille Kane et qu’elle était la grande sœur d’un certain Abdoul Salam qui se trouve être mon propre grand-père.
A quel titre Hind Wade habitait-elle chez Hind Kane au point d’être sa filleule, je ne le sais pas et peut-être n’ai-je pas à le savoir. Mais jamais, s’il me l’était demandé je ne nierais ma parenté avec elle et, par conséquent avec Abdoulaye Wade. Car c’est cela notre culture, c’est comme cela que nous avons été éduqués. L’Homme, le vrai je veux dire celui dont on peut dire qu’il est un «noble» n’est pas le fruit du hasard des batailles ou de celui des naissances mais celui de ce qu’il peut et sait faire et qu’il a fait vraiment !
Que l’on doive, à chaque pas, convoquer ses ancêtres ou ceux d’autrui pour convaincre les gens de ses propres supériorités, est la preuve que l’on doit soi-même, singulièrement en manquer. A tout le moins ! Car le temps est passé depuis où il ne suffisait que de naître pour être ».
Derrière son style si soigné, qu’a voulu exactement dire le subtil ASAK par là . Après cette sortie d’une des plumes les plus redoutées et redoutables de la place de Dakar, l’ancien président semble se trouver dans la situation de l’arroseur arrosé.