C’est à croire que la prison n’a rien changé en lui. Le moral en bandoulière et un cœur d’acier, le directeur de publication du journal «Le Quotidien» s’est exprimé ce vendredi au sortir de son face à face avec le Procureur de la République pour «diffusion de procès verbal de police». Connu pour son courage et sa faculté à aller au charbon, Mohamed Guèye dit ne rien regretter de ce qui lui est arrivé après 96 heures derrière les barreaux. "Je ne regrette rien du tout. Et si c’était à refaire, je l’aurais fait sans arrière pensée», a-t-il déclaré avec force détail. Et d’ajouter : «si j’ai un article de ce genre dans les mêmes conditions, je l’écrirais», a insisté Mohamed Guèye qui avait le soutien de sa famille à ses côtés et de ses collègues du «Quotidien».
Les yeux rougis, la fatigue se lisant sur son visage, une bouteille d’eau à la main, Mohamed Guèye n’a pas, pour autant, manqué de cran en indiquant que la mise sous contrôle judiciaire est une «échappatoire» pour la Justice de se libérer de cette patate chaude que constituait leur incarcération.
«C’est une échappatoire car ils savent que nous n’avons commis aucune faut et que notre arrestation est arbitraire à la liberté de la presse», a-t-il conclu.
(Actusen.com)
Les yeux rougis, la fatigue se lisant sur son visage, une bouteille d’eau à la main, Mohamed Guèye n’a pas, pour autant, manqué de cran en indiquant que la mise sous contrôle judiciaire est une «échappatoire» pour la Justice de se libérer de cette patate chaude que constituait leur incarcération.
«C’est une échappatoire car ils savent que nous n’avons commis aucune faut et que notre arrestation est arbitraire à la liberté de la presse», a-t-il conclu.
(Actusen.com)