Massokhna Kane et Cie articulent leurs griefs sur le fait que « le 18 juin 2016, l’Etat du Sénégal a signé avec la Sonatel, un protocole par lequel il s’est engagé irrévocablement à renouveler pour 17 ans la convention de concession de la licence globale à compter de 2017, à octroyer les licences 4G à la Sonatel pour 17 ans également. Tout ce package pour seulement 100 milliards de Francs Cfa (68 milliards de Cfa pour la licence globale et 32 milliards de Cfa pour la 4G) et pour 17 années ».
Alors poursuit cette association de consumériste que « C’est en vertu de ce protocole illégal que l’Etat a signé, avec Sonatel, une convention de renouvellement de sa concession couplée à l’octroi des licences 4G en violation flagrante de la convention du 19 juillet 1997, de la loi 2011-01 du 24 février portant code des télécommunications, des actes additionnels et directives de la Cedeao et de l’Uemoa en la matière et du code des marchés publics ». Apparemment le chiffre d’affaires de 800 milliards réalisés par le Groupe Sonatel dérange quelque part.
L’on donne l’impression que dans notre pays, c’est un crime de lèse-majesté de faire étalage de la réussite parce que l’océan de misère doit empêcher toute possibilité de décollage d’un segment de la nation. La médiocrité doit être notre modèle de marque. L’excellence, c’est pour les autres. Certes la Sonatel n’est pas absoute de la qualité du service qui n’est pas encore des meilleures.
Mais au niveau de la VDN, on s’y attèle dans une quête absolue de rendre plus performant le service offert aux usagers. Les nombreux projets innovants placent la qualité du service pour les clients au centre des préoccupations de l’équipe de Alioune Ndiaye. Rien qu’en 2015, les investissements réalisés à l’échelle du Groupe Sonatel en matière d’amélioration de la qualité de service est de 158 Milliards FCFA dont 65 milliards FCFA au Sénégal.
214 milliards versés à l’Etat, 108 milliards pour les entreprises locales, 64 versés au Groupe Orange
En 2015, les 800 milliards de Fcfa du chiffre d’affaires indiquent une croissance de 5,8%, portée par les filiales à l’étranger notamment Orange Mali, Orange Guinée et soutenu par le mobile et l’international. Les filiales à l’étranger contribuent à hauteur de plus de la moitié au Chiffre d’Affaires consolidé du Groupe. Sur le résultat net consolidé de 221 milliards FCFA en 2015, plus de 60% est réalisé à l’international. L’Etat a perçu la plus grosse part en termes de dividendes, de taxes et impôts divers pour un montant de 241 milliards. Tandis que les entreprises locales obtenaient de la Sonatel près de 108 milliards.
L’animation économique de la Sonatel permet la création de plus de 100 000 emplois indirects et 3 000 emplois directs créés dans la sous – région. Le Groupe Orange ne se situait qu’à un net de 64 milliards Fcfa. Alors vous conviendrez que les bons résultats de Sonatel sont un indicateur de la bonne santé de l’économie sénégalaise.
Le Sénégal atteindrait le niveau du Nigeria si seulement moins d’une dizaine d’entreprises sénégalaises atteignaient le même niveau de performance que Sonatel. Et paradoxalement, les revenus tirés du Sénégal ne couvrent pas les charges de l’opérateur. C’est étonnant que Sos Consommateurs ne s’est offusqué du renouvellement de la concession de Tigo en 2012. En son temps Me Massokhna Kane n’a pas senti le besoin de contester un tel accord. Alors faire haro sur la Sonatel quand cette dernière a obtenu son renouvellement suscite une certaine curiosité.
Bourse : La Sonatel boucle l’année en tête
La Sonatel n’a pas dérogé à ses habitudes à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilière d’Abidjan. En cette fin d’année, après le cumul des capitalisations du dernier trimestre, la société de téléphonie du Sénégal demeure en tête. Elle devance Ecobank. Trans Incorp TG, la Solibra CI et la SGB CI. La Bank Of Africa Sénégal qui vient d’entrer à la côte il y a moins de 2 mois se retrouve en 19ième position.
Une belle percée donc. Il faut souligner que ce classement est dominé par les sociétés ivoiriennes qui trustent 13 des 20 places. « Si la Sonatel n’était pas cotée en Bourse, elle serait valorisée à sa valeur mathématique de 45 500 F Cfa par action, soit 455 milliards de francs Cfa ; or elle est cotée à 162 000 F Cfa, soit une valeur d’entreprise de 1 620 milliards de francs Cfa. Cela veut dire que la cotation en Bourse régionale de la Sonatel a enrichi les investisseurs et les épargnants qui ont cru en l’avenir de l’entreprise et à la Brvm, d’une plus-value de 1 165 milliards de francs Cfa.
Pour la société elle-même, il y a une opportunité d’accélérer son programme d’investissement pour, entre autres, régler les problèmes de qualité de réseau. A chaque fois qu’elle décidera d’augmenter son capital de 10 %, elle récoltera un capital supplémentaire de 162 milliards de francs Cfa, dont une prime d’émission de la différence entre la valeur boursière et la valeur mathématique, soit à ce jour 117 milliards de francs Cfa. Nous dirons que cela représente une économie, plus précisément un ‘moins à payer’ sur ses investissements de 72 %… Enorme ! la Sonatel ne devrait pas se priver d’en profiter pour nous donner un meilleur réseau » soulignait en octobre Gabriel Fal de CGF Bourse dans les colonnes de Wal Fadjri.
D’ailleurs ce dernier appréciant la position de la Sonatel dans l’économie du pays dira que « les performances financières de la société profitent d’abord à l’économie sénégalaise. Quand une entreprise emploie directement 2 000 cadres et agents très fortement qualifiés, qu’elle procure une occupation à plus de 50 000 autres jeunes Sénégalais à travers les 30 000 télécentres qui existent à travers le pays, c’est qu’elle joue un rôle majeur.
Et les investissements réalisés ? Ce sont plus de 250 milliards de francs Cfa entre 2004 et 2006, ils ont été en partie réalisés par des Pme et des Pmi sénégalaises… Par ailleurs, Sonatel collecte pour le compte de l’Etat, et lui reverse une cinquantaine de milliards de Tva (NDRL 214 milliards actuellement), paie des impôts, notamment sur le bénéfice qu’elle réalise, et en plus verse des dividendes, non seulement aux actionnaires sénégalais, mais aussi à l’Etat, actionnaire lui aussi à hauteur de 27,67 %. Qui fait mieux dans ce pays ? »
Le bénéfice décrié permet à la Sonatel, la première en matière de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) du Sénégal. Des partenariats d’envergure sont signés par le ministère de l’Education Nationale pour la connectivité gratuite à internet des établissements publics primaires et secondaires du Sénégal pour un coût de 10 Milliards FCFA. Des actions importantes sont notées dans le domaine de la santé, des TICS et un accompagnement des collectivités territoriales.
Alors poursuit cette association de consumériste que « C’est en vertu de ce protocole illégal que l’Etat a signé, avec Sonatel, une convention de renouvellement de sa concession couplée à l’octroi des licences 4G en violation flagrante de la convention du 19 juillet 1997, de la loi 2011-01 du 24 février portant code des télécommunications, des actes additionnels et directives de la Cedeao et de l’Uemoa en la matière et du code des marchés publics ». Apparemment le chiffre d’affaires de 800 milliards réalisés par le Groupe Sonatel dérange quelque part.
L’on donne l’impression que dans notre pays, c’est un crime de lèse-majesté de faire étalage de la réussite parce que l’océan de misère doit empêcher toute possibilité de décollage d’un segment de la nation. La médiocrité doit être notre modèle de marque. L’excellence, c’est pour les autres. Certes la Sonatel n’est pas absoute de la qualité du service qui n’est pas encore des meilleures.
Mais au niveau de la VDN, on s’y attèle dans une quête absolue de rendre plus performant le service offert aux usagers. Les nombreux projets innovants placent la qualité du service pour les clients au centre des préoccupations de l’équipe de Alioune Ndiaye. Rien qu’en 2015, les investissements réalisés à l’échelle du Groupe Sonatel en matière d’amélioration de la qualité de service est de 158 Milliards FCFA dont 65 milliards FCFA au Sénégal.
214 milliards versés à l’Etat, 108 milliards pour les entreprises locales, 64 versés au Groupe Orange
En 2015, les 800 milliards de Fcfa du chiffre d’affaires indiquent une croissance de 5,8%, portée par les filiales à l’étranger notamment Orange Mali, Orange Guinée et soutenu par le mobile et l’international. Les filiales à l’étranger contribuent à hauteur de plus de la moitié au Chiffre d’Affaires consolidé du Groupe. Sur le résultat net consolidé de 221 milliards FCFA en 2015, plus de 60% est réalisé à l’international. L’Etat a perçu la plus grosse part en termes de dividendes, de taxes et impôts divers pour un montant de 241 milliards. Tandis que les entreprises locales obtenaient de la Sonatel près de 108 milliards.
L’animation économique de la Sonatel permet la création de plus de 100 000 emplois indirects et 3 000 emplois directs créés dans la sous – région. Le Groupe Orange ne se situait qu’à un net de 64 milliards Fcfa. Alors vous conviendrez que les bons résultats de Sonatel sont un indicateur de la bonne santé de l’économie sénégalaise.
Le Sénégal atteindrait le niveau du Nigeria si seulement moins d’une dizaine d’entreprises sénégalaises atteignaient le même niveau de performance que Sonatel. Et paradoxalement, les revenus tirés du Sénégal ne couvrent pas les charges de l’opérateur. C’est étonnant que Sos Consommateurs ne s’est offusqué du renouvellement de la concession de Tigo en 2012. En son temps Me Massokhna Kane n’a pas senti le besoin de contester un tel accord. Alors faire haro sur la Sonatel quand cette dernière a obtenu son renouvellement suscite une certaine curiosité.
Bourse : La Sonatel boucle l’année en tête
La Sonatel n’a pas dérogé à ses habitudes à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilière d’Abidjan. En cette fin d’année, après le cumul des capitalisations du dernier trimestre, la société de téléphonie du Sénégal demeure en tête. Elle devance Ecobank. Trans Incorp TG, la Solibra CI et la SGB CI. La Bank Of Africa Sénégal qui vient d’entrer à la côte il y a moins de 2 mois se retrouve en 19ième position.
Une belle percée donc. Il faut souligner que ce classement est dominé par les sociétés ivoiriennes qui trustent 13 des 20 places. « Si la Sonatel n’était pas cotée en Bourse, elle serait valorisée à sa valeur mathématique de 45 500 F Cfa par action, soit 455 milliards de francs Cfa ; or elle est cotée à 162 000 F Cfa, soit une valeur d’entreprise de 1 620 milliards de francs Cfa. Cela veut dire que la cotation en Bourse régionale de la Sonatel a enrichi les investisseurs et les épargnants qui ont cru en l’avenir de l’entreprise et à la Brvm, d’une plus-value de 1 165 milliards de francs Cfa.
Pour la société elle-même, il y a une opportunité d’accélérer son programme d’investissement pour, entre autres, régler les problèmes de qualité de réseau. A chaque fois qu’elle décidera d’augmenter son capital de 10 %, elle récoltera un capital supplémentaire de 162 milliards de francs Cfa, dont une prime d’émission de la différence entre la valeur boursière et la valeur mathématique, soit à ce jour 117 milliards de francs Cfa. Nous dirons que cela représente une économie, plus précisément un ‘moins à payer’ sur ses investissements de 72 %… Enorme ! la Sonatel ne devrait pas se priver d’en profiter pour nous donner un meilleur réseau » soulignait en octobre Gabriel Fal de CGF Bourse dans les colonnes de Wal Fadjri.
D’ailleurs ce dernier appréciant la position de la Sonatel dans l’économie du pays dira que « les performances financières de la société profitent d’abord à l’économie sénégalaise. Quand une entreprise emploie directement 2 000 cadres et agents très fortement qualifiés, qu’elle procure une occupation à plus de 50 000 autres jeunes Sénégalais à travers les 30 000 télécentres qui existent à travers le pays, c’est qu’elle joue un rôle majeur.
Et les investissements réalisés ? Ce sont plus de 250 milliards de francs Cfa entre 2004 et 2006, ils ont été en partie réalisés par des Pme et des Pmi sénégalaises… Par ailleurs, Sonatel collecte pour le compte de l’Etat, et lui reverse une cinquantaine de milliards de Tva (NDRL 214 milliards actuellement), paie des impôts, notamment sur le bénéfice qu’elle réalise, et en plus verse des dividendes, non seulement aux actionnaires sénégalais, mais aussi à l’Etat, actionnaire lui aussi à hauteur de 27,67 %. Qui fait mieux dans ce pays ? »
Le bénéfice décrié permet à la Sonatel, la première en matière de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) du Sénégal. Des partenariats d’envergure sont signés par le ministère de l’Education Nationale pour la connectivité gratuite à internet des établissements publics primaires et secondaires du Sénégal pour un coût de 10 Milliards FCFA. Des actions importantes sont notées dans le domaine de la santé, des TICS et un accompagnement des collectivités territoriales.