Le monde va l’envers. Et Abdou Diaw semble le confirmer. Apprenti-tailleur, le sieur est adepte de la dépigmentation. Une chose que son géniteur ne digère pas. Devant le refus de son fils d’arrêter la dépigmentation et de sortir de la maison, le père de 82 ans a tenté de corriger son enfant, mais ce dernier l’a tabassé.
Ce qui lui a valu un ticket à la citadelle du silence pour une durée de six mois de prison.
Revenant sur les faits, la victime installée sur une chaise, explique au juge du tribunal de Louga: « Abdou Diaw est mon enfant et je l’assume. Seulement, je dois reconnaître qu’il a un comportement répréhensible au vu et au su de tout le monde. Ne pouvant plus supporter cette humiliation qu’il m’a fait subir devant ma famille, je l’ai sommé à plusieurs reprises d’arrêter cette pratique mais il s’est entêté. Ses oncles ont essayé de le raisonner, en vain. Il continue de se dépigmenter. Même les femmes du village ont tenu une réunion pour l’en dissuader. Après que j’ai épuisé toutes les voies de recours sans pour autant le convaincre, j’ai décidé de le chasser de ma maison. Je lui ai clairement dit que je ne peux pas partager la maison avec un homme qui se dépigmente. A ma grande surprise, il m’a rétorqué qu’il a les mêmes droits que moi dans cette maison. Il m’a clairement dit que personne ne pourra le chasser de la chambre qu’il occupe. D’ailleurs, il a menacé de me tuer, si toutefois je tentais de récupérer les clés ou de changer la serrure. Alors, ne supportant pas son insolence et son incorrection, j’ai perdu mon contrôle et j’ai décidé de laver l’affront, malgré mon âge avancé. Lorsque, je me suis roué vers lui, il m’a administré un coup de pied au niveau du menton. Je suis tombé à terre et il m’a donné un coup de pied au ventre. N’eut été l’intervention rapide des bonnes volontés, il allait me tuer. Je me suis rendu, par la suite, à l’hôpital. J’ai un certificat médical de dix jours d’Incapacité temporaire de travail (ITT) ».
« Mon père me mène la vie dure. Il a un tempérament bouillant. Certes, je me dépigmente, mais lui n’a pas le droit de jeter le discrédit sur moi. Le jour de la bagarre, c’est lui qui voulait me frapper et j’ai riposté », a rétorqué le fils, dans des propos repris par L’Obs.
Ce qui lui a valu un ticket à la citadelle du silence pour une durée de six mois de prison.
Revenant sur les faits, la victime installée sur une chaise, explique au juge du tribunal de Louga: « Abdou Diaw est mon enfant et je l’assume. Seulement, je dois reconnaître qu’il a un comportement répréhensible au vu et au su de tout le monde. Ne pouvant plus supporter cette humiliation qu’il m’a fait subir devant ma famille, je l’ai sommé à plusieurs reprises d’arrêter cette pratique mais il s’est entêté. Ses oncles ont essayé de le raisonner, en vain. Il continue de se dépigmenter. Même les femmes du village ont tenu une réunion pour l’en dissuader. Après que j’ai épuisé toutes les voies de recours sans pour autant le convaincre, j’ai décidé de le chasser de ma maison. Je lui ai clairement dit que je ne peux pas partager la maison avec un homme qui se dépigmente. A ma grande surprise, il m’a rétorqué qu’il a les mêmes droits que moi dans cette maison. Il m’a clairement dit que personne ne pourra le chasser de la chambre qu’il occupe. D’ailleurs, il a menacé de me tuer, si toutefois je tentais de récupérer les clés ou de changer la serrure. Alors, ne supportant pas son insolence et son incorrection, j’ai perdu mon contrôle et j’ai décidé de laver l’affront, malgré mon âge avancé. Lorsque, je me suis roué vers lui, il m’a administré un coup de pied au niveau du menton. Je suis tombé à terre et il m’a donné un coup de pied au ventre. N’eut été l’intervention rapide des bonnes volontés, il allait me tuer. Je me suis rendu, par la suite, à l’hôpital. J’ai un certificat médical de dix jours d’Incapacité temporaire de travail (ITT) ».
« Mon père me mène la vie dure. Il a un tempérament bouillant. Certes, je me dépigmente, mais lui n’a pas le droit de jeter le discrédit sur moi. Le jour de la bagarre, c’est lui qui voulait me frapper et j’ai riposté », a rétorqué le fils, dans des propos repris par L’Obs.