Hier mercredi, devant la barre du tribunal de Kolda, H. B., une fille de 13 ans, a juré, la main sur le cœur, que si le tribunal condamne son bien-aimé Zakaria Baldé, elle tuera son enfant âgé de 1 an et 4 mois, avant de se suicider. Son petit ami sera fixé sur son sort le 11 décembre prochain.
Poursuivi pour pédophilie et détournement de mineure auprès de H. B. âgée de moins de 13 ans, le sieur Zakaria Baldé a comparu, hier, devant le tribunal de Kolda, apprend-on du journal «EnQuête».
Interrogé sur les faits qui sont reprochés par son amant, H. B. explique aux juges et devant un public stupéfait : «Zakaria ne m’a ni violée ni détournée. Pas plus qu’il n’a exercé des actes de pédophilie à mon encontre. Il n’a rien fait. On s’aime.»
A son tour, l’amant a aussi été interrogé. Il conteste les faits, avant de faire savoir que H. B. est sa future femme. A la question de savoir s’ils ont consommé le mariage, le prévenu a répondu : «Non». Mais, ajoute-t-il, «j’avais envoyé mes parents auprès de ceux de H. B. pour demander sa main. La première fois, son père a demandé à mes parents d’aller voir son petit frère établi à Kolda-commune. Car c’est chez ce dernier qu’on doit lui donner en mariage. Mes parents sont allés le voir. Il leur a dit de lui laisser le temps de se concerter avec le père de H. B.».
Le président du tribunal de revenir à la charge : «Est-ce qu’il a finalement donné son accord pour le mariage ?» Zakaria de répondre : « Non. Jusqu’au moment où je vous parle, l’oncle de H. B. n’est pas revenu informer de leur décision.» Le juge : «Alors, pourquoi vous n’avez pas arrêté de sortir avec leur fille ? Et voilà aujourd’hui, à cause de vous, elle a été renvoyée de l’école.» Le prévenu n’a pas pipé mot.
Prenant la parole, le procureur a indiqué que les faits de viol, de pédophilie et de détournement de mineure reprochés à Zakaria Baldé ne souffrent d’aucun doute. Fort de ce constat, le maître des poursuites a requis une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme contre lui.
C’est à ce moment que la victime H. B. a juré, la main sur le cœur : «Monsieur le Président, si toutefois vous enfermez mon amant, une fois chez moi, je vais tuer mon enfant et me suicider.»
Etonné par les propos de sa fille unique, le père de cette dernière de lancer : «Vous avez entendu ! Ma fille est entre vos mains. Je ne veux pas qu’elle meurt.»
Zakaria Baldé et H. B., mineure âgée de 12 ans, lors des faits, sortaient ensemble depuis plusieurs mois, à l’insu des parents de la fillette. Selon H. B., Zakaria lui a promis le mariage et c’est la raison pour laquelle elle a accepté de sortir avec lui.
Malgré le refus catégorique de son père qui voulait qu’elle poursuive ses études, Zakaria Baldé trouvait toujours le moyen de déjouer la vigilance du père pour entraîner la fille dans sa chambre afin de satisfaire sa libido.
Après quelques mois, H. B. est tombée enceinte, alors qu’elle n’avait que 13 ans. Elle était en classe de Cm2, à Fafacourou. Après avoir constaté la grossesse, le directeur de l’école a notifié à la fille qu’elle ne pouvait plus continuer ses études.
Après l’accouchement, H. B. a été obligée de rester chez elle. Informé, Zakaria Baldé n’a pas nié la paternité. «Je reconnais être l’auteur de la grossesse et je m’engage à entretenir mon enfant et sa mère. Je veux l’épouser», a-t-il déclaré.
L’affaire est mise en délibérée le 11 décembre.
Poursuivi pour pédophilie et détournement de mineure auprès de H. B. âgée de moins de 13 ans, le sieur Zakaria Baldé a comparu, hier, devant le tribunal de Kolda, apprend-on du journal «EnQuête».
Interrogé sur les faits qui sont reprochés par son amant, H. B. explique aux juges et devant un public stupéfait : «Zakaria ne m’a ni violée ni détournée. Pas plus qu’il n’a exercé des actes de pédophilie à mon encontre. Il n’a rien fait. On s’aime.»
A son tour, l’amant a aussi été interrogé. Il conteste les faits, avant de faire savoir que H. B. est sa future femme. A la question de savoir s’ils ont consommé le mariage, le prévenu a répondu : «Non». Mais, ajoute-t-il, «j’avais envoyé mes parents auprès de ceux de H. B. pour demander sa main. La première fois, son père a demandé à mes parents d’aller voir son petit frère établi à Kolda-commune. Car c’est chez ce dernier qu’on doit lui donner en mariage. Mes parents sont allés le voir. Il leur a dit de lui laisser le temps de se concerter avec le père de H. B.».
Le président du tribunal de revenir à la charge : «Est-ce qu’il a finalement donné son accord pour le mariage ?» Zakaria de répondre : « Non. Jusqu’au moment où je vous parle, l’oncle de H. B. n’est pas revenu informer de leur décision.» Le juge : «Alors, pourquoi vous n’avez pas arrêté de sortir avec leur fille ? Et voilà aujourd’hui, à cause de vous, elle a été renvoyée de l’école.» Le prévenu n’a pas pipé mot.
Prenant la parole, le procureur a indiqué que les faits de viol, de pédophilie et de détournement de mineure reprochés à Zakaria Baldé ne souffrent d’aucun doute. Fort de ce constat, le maître des poursuites a requis une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme contre lui.
C’est à ce moment que la victime H. B. a juré, la main sur le cœur : «Monsieur le Président, si toutefois vous enfermez mon amant, une fois chez moi, je vais tuer mon enfant et me suicider.»
Etonné par les propos de sa fille unique, le père de cette dernière de lancer : «Vous avez entendu ! Ma fille est entre vos mains. Je ne veux pas qu’elle meurt.»
Zakaria Baldé et H. B., mineure âgée de 12 ans, lors des faits, sortaient ensemble depuis plusieurs mois, à l’insu des parents de la fillette. Selon H. B., Zakaria lui a promis le mariage et c’est la raison pour laquelle elle a accepté de sortir avec lui.
Malgré le refus catégorique de son père qui voulait qu’elle poursuive ses études, Zakaria Baldé trouvait toujours le moyen de déjouer la vigilance du père pour entraîner la fille dans sa chambre afin de satisfaire sa libido.
Après quelques mois, H. B. est tombée enceinte, alors qu’elle n’avait que 13 ans. Elle était en classe de Cm2, à Fafacourou. Après avoir constaté la grossesse, le directeur de l’école a notifié à la fille qu’elle ne pouvait plus continuer ses études.
Après l’accouchement, H. B. a été obligée de rester chez elle. Informé, Zakaria Baldé n’a pas nié la paternité. «Je reconnais être l’auteur de la grossesse et je m’engage à entretenir mon enfant et sa mère. Je veux l’épouser», a-t-il déclaré.
L’affaire est mise en délibérée le 11 décembre.