"Nous nous félicitons de l'adoption et de la signature de la charte sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique", a annoncé le président congolais, Denis Sassou Nguesso, à la clôture du premier Sommet de l'UA sur la sécurité des mers. "Ce geste est on ne peut plus historique dans la vie de notre continent", confronté à une recrudescence des trafics et de la piraterie maritime, a-t-il ajouté.
Ce document juridique à valeur contraignante doit être ratifié par au moins quinze pays pour pouvoir entrer en vigueur. Les signataires devront "créer un fonds de sécurité et de sûreté maritime", ainsi que "faciliter l'accès aux informations", notamment sur le banditisme en mer.
Un geste "historique pour le continent".
En effet, le manque de coopération entre les différents pays côtiers est un avantage certain pour les pirates et contrebandiers qui peuvent passer d'une zone territoriale à l'autre sans être inquiétés.
Totalisant 13 millions de kilomètres carrés de zones économiques maritimes et 17% des ressources mondiales en eau douce, "l'Afrique doit voir cette richesse comme une opportunité de développement durable", a noté le président du Kenya, Uhuru Kenyatta. Les ressources de l'Afrique sont également étroitement liées à la mer : 90% des importations et exportations africaines transitent par cette voie.
Un geste "historique pour le continent", confronté à une recrudescence des trafics et de la piraterie maritime, a déclaré président congolais Denis Sassou Nguesso. Néanmoins, tous les participants n'ont pas signé le document, à l'image du Cameroun. Et la décision de création d'un "fonds de sûreté et de sécurité maritime" n'a, pour le moment, pas été accompagnée d'un plan pour financer ce fonds. C'est donc uniquement un cadre juridique qui a été mis en place à Lomé, et qui devra être suivi d'actes.
Ce document juridique à valeur contraignante doit être ratifié par au moins quinze pays pour pouvoir entrer en vigueur. Les signataires devront "créer un fonds de sécurité et de sûreté maritime", ainsi que "faciliter l'accès aux informations", notamment sur le banditisme en mer.
Un geste "historique pour le continent".
En effet, le manque de coopération entre les différents pays côtiers est un avantage certain pour les pirates et contrebandiers qui peuvent passer d'une zone territoriale à l'autre sans être inquiétés.
Totalisant 13 millions de kilomètres carrés de zones économiques maritimes et 17% des ressources mondiales en eau douce, "l'Afrique doit voir cette richesse comme une opportunité de développement durable", a noté le président du Kenya, Uhuru Kenyatta. Les ressources de l'Afrique sont également étroitement liées à la mer : 90% des importations et exportations africaines transitent par cette voie.
Un geste "historique pour le continent", confronté à une recrudescence des trafics et de la piraterie maritime, a déclaré président congolais Denis Sassou Nguesso. Néanmoins, tous les participants n'ont pas signé le document, à l'image du Cameroun. Et la décision de création d'un "fonds de sûreté et de sécurité maritime" n'a, pour le moment, pas été accompagnée d'un plan pour financer ce fonds. C'est donc uniquement un cadre juridique qui a été mis en place à Lomé, et qui devra être suivi d'actes.