Y a-t-il du deux poids deux mesures dans le traitement des putschistes ? Après le coup d’Etat au Burkina Faso, la Cédéao qui avait lourdement condamné le Mali était attendue. Mais à l’issue du sommet, rien n’a été décidé contre la junte à Ouagadougou. Aucune sanction donc contre le Burkina Faso.
La Cédéao, en plus de confirmer la suspension du pays, a tout simplement exigé la libération du président déchu, Roch Marc Christian Kaboré et la proposition d’un calendrier. Précisons que les militaires du Faso se sont montrés ouverts face à la Cédéao. Ils ont rétabli la constitution et promettent de rendre le pouvoir dans les meilleurs délais.
Au pouvoir depuis plus de 6 mois en Guinée, le Colonel Doumbouya et ses hommes n’ont pas proposé un calendrier à la Cédéao. Pourtant, l’organisation a décidé de maintenir le statu quo. La Guinée reste juste suspendue des instances de la Cédéao. Aucune nouvelle sanction dans un contexte où l’opposition politique accuse la junte de vouloir écarter certaines figures comme Cellou Dalein Diallo.
Pendant ce temps, toutes les sanctions contre le Mali sont maintenues, à savoir la fermeture des frontières, l’embargo commercial, le gel des avoirs et le blocage des transactions financières. De quoi mettre de l’eau dans le moulin du colonel Assimi Goïta et ses hommes. Ces derniers affirmaient que la Cédéao était sous la dictée de forces étrangères, faisant référence à la France.
La Cédéao a-t-elle pris en compte les critiques essuyées après les sanctions contre le Mali ? Ou est-ce qu'elle est sous la dictée de Paris ? Quoi qu’il en soit, le traitement inéquitable est manifeste. Renseigne Vipeoples .
La Cédéao, en plus de confirmer la suspension du pays, a tout simplement exigé la libération du président déchu, Roch Marc Christian Kaboré et la proposition d’un calendrier. Précisons que les militaires du Faso se sont montrés ouverts face à la Cédéao. Ils ont rétabli la constitution et promettent de rendre le pouvoir dans les meilleurs délais.
Au pouvoir depuis plus de 6 mois en Guinée, le Colonel Doumbouya et ses hommes n’ont pas proposé un calendrier à la Cédéao. Pourtant, l’organisation a décidé de maintenir le statu quo. La Guinée reste juste suspendue des instances de la Cédéao. Aucune nouvelle sanction dans un contexte où l’opposition politique accuse la junte de vouloir écarter certaines figures comme Cellou Dalein Diallo.
Pendant ce temps, toutes les sanctions contre le Mali sont maintenues, à savoir la fermeture des frontières, l’embargo commercial, le gel des avoirs et le blocage des transactions financières. De quoi mettre de l’eau dans le moulin du colonel Assimi Goïta et ses hommes. Ces derniers affirmaient que la Cédéao était sous la dictée de forces étrangères, faisant référence à la France.
La Cédéao a-t-elle pris en compte les critiques essuyées après les sanctions contre le Mali ? Ou est-ce qu'elle est sous la dictée de Paris ? Quoi qu’il en soit, le traitement inéquitable est manifeste. Renseigne Vipeoples .