Le divorce n’est pas une chose facile pour les enfants. Pape Mouridy Mbaye ne va pas nous démentir. Depuis qu’il a eu écho du divorce de ses parents, il ne cesse de se rebeller et de verser dans la violence. Ce jeune homme qui vient juste de souffler ses 18 bougies a été fortement secoué par cette situation.
La preuve, en classe de Première S à Alwar, il a été expulsé de l’école pour avoir sorti une arme blanche lors d'une bagarre. Ses retards et absences se conjuguent au pluriel. Mais la goutte qui a fait déborder le vase est survenue le 31 août 2021 aux Maristes.
De retour chez lui, Ababacar Mbaye a constaté que son fils avait teint ses cheveux. Il lui a intimé l’ordre de l’enlever. Mais, son fils s’y est opposé farouchement avant de lui donner un coup de poing. A en croire le père, son fils a tenu envers lui des propos qu’il n’ose pas répéter.
Hier à la barre du tribunal d’instance de Dakar où il a été trainé pour violence à ascendant, le prévenu Pape Mouridy Mbaye a nié les faits qui lui sont reprochés. D’après lui, il avait quitté la maison familiale au mois de mars dernier parce qu’il était harcelé par son père. A l’en croire, son père voulait le frapper avec un parapluie qu’il a réussi à esquiver. Il jure n’avoir pas touché à un seul cheveu de son papa.
«Lorsqu’il m’a demandé d’enlever la teinte, je lui ai dit que je vais attendre que la pluie s’arrête. Il a menacé de me tuer. Si je voulais le frapper, j’allais lui asséner un coup au visage et non au coude. C’est ma mère qui l’a maîtrisé. Je n’ai pas de mauvaise fréquentation comme il l’a souligné», s’est défendu le mis en cause à la barre.
D’après le parquet, des documents attestent que le prévenu a été renvoyé de l’école pour indiscipline, violence, absences et retards. «J’ai apporté un couteau à l’école, car on se bagarrait. Je l’ai acheté en cours de route. Mon père est la source de mes malheurs», clame le garçon.
«Je suis le pire des pères. Ce sont les propos que mon fils que j’ai tant chéri m’a lancés en guise de remerciements», a indiqué le plaignant devant la barre. La cinquantaine, Ababacar Mbaye jure que son fils l’a frappé, lui occasionnant une Itt de travail de 7 jours.
«Il avait fugué en mars 2021. Les problèmes ont commencé depuis que je suis en instance de divorce avec sa mère. Il m’a traité de poltron et m’a injurié», affirme la partie civile.
Pour le substitut du procureur, le tribunal est en face d’une affaire familiale très sensible. Le parquet considère que le prévenu est victime du divorce en cours de ses parents. Estimant que les faits sont têtus, le représentant du ministère public s’est toutefois rapporté à la décision du juge.
Le conseil de la partie civile, Me Ndoumbé Wane, est aussi d’avis que le divorce des parents est la conséquence de cette affaire. Mais elle est pour l’apaisement.
«Mon client est un cadre de la Sonatel qui a toujours chouchouté son fils. Il voulait que son fils apprenne de cette leçon. Mon client a été humilité dans son quartier à cause des insultes de son fils», précise-t-elle.
Le prévenu sera édifié sur son sort ce 10 septembre prochain.
L’As
La preuve, en classe de Première S à Alwar, il a été expulsé de l’école pour avoir sorti une arme blanche lors d'une bagarre. Ses retards et absences se conjuguent au pluriel. Mais la goutte qui a fait déborder le vase est survenue le 31 août 2021 aux Maristes.
De retour chez lui, Ababacar Mbaye a constaté que son fils avait teint ses cheveux. Il lui a intimé l’ordre de l’enlever. Mais, son fils s’y est opposé farouchement avant de lui donner un coup de poing. A en croire le père, son fils a tenu envers lui des propos qu’il n’ose pas répéter.
Hier à la barre du tribunal d’instance de Dakar où il a été trainé pour violence à ascendant, le prévenu Pape Mouridy Mbaye a nié les faits qui lui sont reprochés. D’après lui, il avait quitté la maison familiale au mois de mars dernier parce qu’il était harcelé par son père. A l’en croire, son père voulait le frapper avec un parapluie qu’il a réussi à esquiver. Il jure n’avoir pas touché à un seul cheveu de son papa.
«Lorsqu’il m’a demandé d’enlever la teinte, je lui ai dit que je vais attendre que la pluie s’arrête. Il a menacé de me tuer. Si je voulais le frapper, j’allais lui asséner un coup au visage et non au coude. C’est ma mère qui l’a maîtrisé. Je n’ai pas de mauvaise fréquentation comme il l’a souligné», s’est défendu le mis en cause à la barre.
D’après le parquet, des documents attestent que le prévenu a été renvoyé de l’école pour indiscipline, violence, absences et retards. «J’ai apporté un couteau à l’école, car on se bagarrait. Je l’ai acheté en cours de route. Mon père est la source de mes malheurs», clame le garçon.
«Je suis le pire des pères. Ce sont les propos que mon fils que j’ai tant chéri m’a lancés en guise de remerciements», a indiqué le plaignant devant la barre. La cinquantaine, Ababacar Mbaye jure que son fils l’a frappé, lui occasionnant une Itt de travail de 7 jours.
«Il avait fugué en mars 2021. Les problèmes ont commencé depuis que je suis en instance de divorce avec sa mère. Il m’a traité de poltron et m’a injurié», affirme la partie civile.
Pour le substitut du procureur, le tribunal est en face d’une affaire familiale très sensible. Le parquet considère que le prévenu est victime du divorce en cours de ses parents. Estimant que les faits sont têtus, le représentant du ministère public s’est toutefois rapporté à la décision du juge.
Le conseil de la partie civile, Me Ndoumbé Wane, est aussi d’avis que le divorce des parents est la conséquence de cette affaire. Mais elle est pour l’apaisement.
«Mon client est un cadre de la Sonatel qui a toujours chouchouté son fils. Il voulait que son fils apprenne de cette leçon. Mon client a été humilité dans son quartier à cause des insultes de son fils», précise-t-elle.
Le prévenu sera édifié sur son sort ce 10 septembre prochain.
L’As