À travers cette déclaration lue par Ndèye Marie Diédhiou, présidente de ladite Plateforme, les femmes de la Casamance indiquent que le contexte politico-judiciaire a fait naître une rupture de confiance de plus en plus caractérisée vis-à -vis des institutions et des divers régulateurs sociaux.
Ndèye Marie Diédhiou relève que "la situation, lourde de tous les dangers, est préoccupante. Deux camps s’opposent en toute radicalité, avec un arrière-fond de manichéisme profond, une césure grave sans précédent. Le niveau de crispation est si poussé, si prononcé, qu’il ne laisse la place à aucune alternative. La sagesse populaire semble de moins en moins prépondérante. Les leaders qui, jadis, agissaient efficacement, semblent ébranlés et sont dans l’expectative".
De l’avis de la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, se pose l’impérieuse urgence d’une forte union, par-delà toutes obédiences, pour appeler à la retenue, à la responsabilité, au respect de nos valeurs, en ces moments inquiétants pour l’avenir de notre nation. Selon Mme Diédhiou, dans le cadre de la recherche de la paix en Casamance, beaucoup d’efforts ont été fournis par toutes les parties pour arriver à l’accalmie vécue actuellement dans la région et elle invite tout le monde à œuvrer pour préserver ces acquis.
‘’Ici, en Casamance, beaucoup d’efforts ont été fournis par les deux parties en conflit et les organisations de la société civile, pour arriver à cette accalmie salutaire dans notre chère région. Il est donc de notre devoir d’œuvrer pour conserver ces acquis très importants du processus de paix en cours’’.
La présidente de la Plateforme a poursuivi pour dire qu’il est impératif de dépasser les positions partisanes et de s’élever au-dessus de la mêlée, car la paix sociale et la quiétude incombent à tous. Et de lancer un appel à l’ensemble des segments sociaux, coutumiers et religieux de la Casamance, au nom de la Convergence des organisations de la société civile.
‘’La Convergence citoyenne des organisations de la société civile lance un appel à l’ensemble des organisations de la société civile qui interviennent dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, à l’ensemble des chefs religieux et coutumiers de la Casamance, à la section régionale de l’Association des Aînés, à toutes les femmes des bois sacrés dans les départements de Ziguinchor, d’Oussouye et de Bignona, à toutes les associations religieuses ou de développement de femmes qui s’activent dans les trois régions de la Casamance.
S’y ajoutent tous les mouvements de femmes et de jeunes de tous les partis politiques qui développent leurs activités dans les trois régions de la Casamance ; à toutes les associations et mouvements associatifs de jeunes et à toutes les forces vives et personnes ressources préoccupées par la paix et la stabilité sociale, pour élargir les bases et porter le projet de la convergence citoyenne, dans le cadre d’un vaste rassemblement, dont la mission est de favoriser le dialogue entre les acteurs politiques et sociaux.’’
Ndèye Marie Diédhiou relève que "la situation, lourde de tous les dangers, est préoccupante. Deux camps s’opposent en toute radicalité, avec un arrière-fond de manichéisme profond, une césure grave sans précédent. Le niveau de crispation est si poussé, si prononcé, qu’il ne laisse la place à aucune alternative. La sagesse populaire semble de moins en moins prépondérante. Les leaders qui, jadis, agissaient efficacement, semblent ébranlés et sont dans l’expectative".
De l’avis de la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, se pose l’impérieuse urgence d’une forte union, par-delà toutes obédiences, pour appeler à la retenue, à la responsabilité, au respect de nos valeurs, en ces moments inquiétants pour l’avenir de notre nation. Selon Mme Diédhiou, dans le cadre de la recherche de la paix en Casamance, beaucoup d’efforts ont été fournis par toutes les parties pour arriver à l’accalmie vécue actuellement dans la région et elle invite tout le monde à œuvrer pour préserver ces acquis.
‘’Ici, en Casamance, beaucoup d’efforts ont été fournis par les deux parties en conflit et les organisations de la société civile, pour arriver à cette accalmie salutaire dans notre chère région. Il est donc de notre devoir d’œuvrer pour conserver ces acquis très importants du processus de paix en cours’’.
La présidente de la Plateforme a poursuivi pour dire qu’il est impératif de dépasser les positions partisanes et de s’élever au-dessus de la mêlée, car la paix sociale et la quiétude incombent à tous. Et de lancer un appel à l’ensemble des segments sociaux, coutumiers et religieux de la Casamance, au nom de la Convergence des organisations de la société civile.
‘’La Convergence citoyenne des organisations de la société civile lance un appel à l’ensemble des organisations de la société civile qui interviennent dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, à l’ensemble des chefs religieux et coutumiers de la Casamance, à la section régionale de l’Association des Aînés, à toutes les femmes des bois sacrés dans les départements de Ziguinchor, d’Oussouye et de Bignona, à toutes les associations religieuses ou de développement de femmes qui s’activent dans les trois régions de la Casamance.
S’y ajoutent tous les mouvements de femmes et de jeunes de tous les partis politiques qui développent leurs activités dans les trois régions de la Casamance ; à toutes les associations et mouvements associatifs de jeunes et à toutes les forces vives et personnes ressources préoccupées par la paix et la stabilité sociale, pour élargir les bases et porter le projet de la convergence citoyenne, dans le cadre d’un vaste rassemblement, dont la mission est de favoriser le dialogue entre les acteurs politiques et sociaux.’’