La tension politique qui prévaut au Sénégal inquiète au plus haut niveau le secrétariat politique et la présidence du Parti de la Gauche Européenne (PGE). Dans une correspondance adressée au Sénégal, ses militants exhortent le gouvernement à mettre un terme au harcèlement judiciaire, à engager le dialogue pour assurer la paix sociale.
Le secrétariat politique et la présidence du Parti de la Gauche Européenne (Pge) sont très inquiets de la situation politique au Sénégal, informe "L'As".
En effet, la Pge renseigne que depuis plusieurs mois, il n’y a pas de semaines sans que les organisations des droits de l’Homme ne l’informent de l’arrestation de militants politiques, associatifs, activistes, journalistes ou youtubeurs. Une situation inquiétante qui fait dire à Samira Daoud, directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, qu’«en amont de l’élection présidentielle de 2024, les autorités sénégalaises sont en train d’affaiblir la protection des droits humains dans le pays, en réprimant la liberté de la presse et la liberté d’expression et de réunion pacifique, en interdisant des manifestations organisées par des partis d’opposition et en ne respectant pas les droits à la justice, à la transparence et à la vérité des victimes de l’usage d’une force meurtrière».
Selon la gauche, les actions judiciaires contre les opposants politiques du Président Macky Sall, dont Ousmane Sonko, participent à l’exacerbation des tensions. Elle rappelle à cet effet, les évènements du 16 mars 2023, où «Ousmane Sonko a été extrait manu militari de son véhicule, violenté, aspergé de gaz lacrymogène et d’un liquide de nature inconnue, puis conduit au tribunal dans un fourgon», alors qu’il se rendait au tribunal pour l’audience du procès pour diffamation qui l’oppose au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.
Pis, dénonce-telle toujours, son avocat Me Ciré Clédor Ly a été également malmené et aspergé de gaz lacrymogène. Ce qui a conduit à des affrontements à Dakar et dans d’autres villes, entre la police et des manifestants qui expriment leur soutien à Ousmane Sonko, qui ont occasionné trois décès et des blessés pour lesquels il n’y a pas de décompte officiel.
Face à cette situation lourde de conséquences désastreuses pour la paix et la stabilité, le Pge invite le gouvernement sénégalais à mettre un terme au harcèlement judiciaire dont sont victimes les opposants, les militants associatifs et les activistes. Il exhorte les autorités européennes à user de leur influence sur les protagonistes de la crise, pour les amener à engager le dialogue pour amener le calme, assurer la paix sociale. Quid de l’élection présidentielle du 25 février 2024 ? La gauche européenne appelle à un scrutin présidentiel inclusif, ouvert, démocratique et apaisé.
Le secrétariat politique et la présidence du Parti de la Gauche Européenne (Pge) sont très inquiets de la situation politique au Sénégal, informe "L'As".
En effet, la Pge renseigne que depuis plusieurs mois, il n’y a pas de semaines sans que les organisations des droits de l’Homme ne l’informent de l’arrestation de militants politiques, associatifs, activistes, journalistes ou youtubeurs. Une situation inquiétante qui fait dire à Samira Daoud, directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, qu’«en amont de l’élection présidentielle de 2024, les autorités sénégalaises sont en train d’affaiblir la protection des droits humains dans le pays, en réprimant la liberté de la presse et la liberté d’expression et de réunion pacifique, en interdisant des manifestations organisées par des partis d’opposition et en ne respectant pas les droits à la justice, à la transparence et à la vérité des victimes de l’usage d’une force meurtrière».
Selon la gauche, les actions judiciaires contre les opposants politiques du Président Macky Sall, dont Ousmane Sonko, participent à l’exacerbation des tensions. Elle rappelle à cet effet, les évènements du 16 mars 2023, où «Ousmane Sonko a été extrait manu militari de son véhicule, violenté, aspergé de gaz lacrymogène et d’un liquide de nature inconnue, puis conduit au tribunal dans un fourgon», alors qu’il se rendait au tribunal pour l’audience du procès pour diffamation qui l’oppose au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.
Pis, dénonce-telle toujours, son avocat Me Ciré Clédor Ly a été également malmené et aspergé de gaz lacrymogène. Ce qui a conduit à des affrontements à Dakar et dans d’autres villes, entre la police et des manifestants qui expriment leur soutien à Ousmane Sonko, qui ont occasionné trois décès et des blessés pour lesquels il n’y a pas de décompte officiel.
Face à cette situation lourde de conséquences désastreuses pour la paix et la stabilité, le Pge invite le gouvernement sénégalais à mettre un terme au harcèlement judiciaire dont sont victimes les opposants, les militants associatifs et les activistes. Il exhorte les autorités européennes à user de leur influence sur les protagonistes de la crise, pour les amener à engager le dialogue pour amener le calme, assurer la paix sociale. Quid de l’élection présidentielle du 25 février 2024 ? La gauche européenne appelle à un scrutin présidentiel inclusif, ouvert, démocratique et apaisé.