La situation épidémiologique dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du centre AOC comptabilise environ 6,5 millions de personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Le profil épidémiologique dans cette région est toutefois très diversifié ; en effet, si la prévalence moyenne régionale du VIH est d’environ 2,3% pour l’AOC, des écarts importants sont à noter entre pays à forte et faible prévalence.
Au Sénégal, la prévalence du VIH est de 0,3% mais la répartition de la prévalence selon les zones géographiques montre des disparités. Selon l'Ancs, les régions du sud, du sud-est et du centre présentent des prévalences au-dessus de la moyenne nationale. Il s’agit respectivement des régions de Kolda et Ziguinchor (1,5%), suivies de Kaffrine (0,9), Tambacounda (0,8%), Kédougou (0,6%). De plus, les niveaux de prévalence élevés au sein des populations clés comme les hommes qui ont des rapports sexuels avec les hommes (HSH), les professionnels du sexe (PS) et les consommateurs de drogues injectables (CDI) sont la preuve qu’il y a nécessité d’agir autrement par rapport à leur accès aux services de VIH, de santé sexuelle et reproductive et de droits humains.
Selon le responsable des programmes à Ancs Mame Mor Fall, aujourd’hui, on se rend compte qu’il y a deux défis majeurs qui guettent la lutte contre le sida : ce sont les droits humains et le genre. «Il y a des groupes qui sont très affectés par le Vih ; c’est ce que l’on appelle les populations clés qui ont des prévalences Vih très élevés. Si vous prenez les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes, on a une prévalence nationale qui tourne autour de 27%. C’est aussi valable pour les professionnels du sexe qui tournent autour de 5,3% et les consommateurs de drogues injectables avec une prévalence de 3,7%», révèle-t-il.
Cependant, il indique que l’analyse des nouvelles infections chez les jeunes populations clés montre également des situations préoccupantes notamment chez les HSH. «Sur l’ensemble des nouvelles infections parmi les hommes de 15-49 ans, 69% sont survenues chez les jeunes HSH».
«49% des HSH qui sont infectes se trouvent à Dakar»
A l’en croire, chez les Hsh la plupart sont des bisexuels et 98% de ces hommes ont des relations hétérosexuelles. Cela veut dire qu’ils sont en couple avec des femmes. «Si les Sénégalais ne se mobilisent pas pour lutter contre la stigmatisation, je vous assure qu’au-delà de 2030, nous serons là à parler et à réfléchir sur des réponses adaptées pour freiner la propagation de la maladie», indique-t-il. M. Fall d’ajouter que 49% des hsh qui sont infectés se trouvent àDakar. «Pour les régions de Dakar, Saint-Louis, Diourbel, on note des prévalences de 34%. Et 98% d’entre eux ont des relations hétérosexuelles ou sont mariés
Au Sénégal, la prévalence du VIH est de 0,3% mais la répartition de la prévalence selon les zones géographiques montre des disparités. Selon l'Ancs, les régions du sud, du sud-est et du centre présentent des prévalences au-dessus de la moyenne nationale. Il s’agit respectivement des régions de Kolda et Ziguinchor (1,5%), suivies de Kaffrine (0,9), Tambacounda (0,8%), Kédougou (0,6%). De plus, les niveaux de prévalence élevés au sein des populations clés comme les hommes qui ont des rapports sexuels avec les hommes (HSH), les professionnels du sexe (PS) et les consommateurs de drogues injectables (CDI) sont la preuve qu’il y a nécessité d’agir autrement par rapport à leur accès aux services de VIH, de santé sexuelle et reproductive et de droits humains.
Selon le responsable des programmes à Ancs Mame Mor Fall, aujourd’hui, on se rend compte qu’il y a deux défis majeurs qui guettent la lutte contre le sida : ce sont les droits humains et le genre. «Il y a des groupes qui sont très affectés par le Vih ; c’est ce que l’on appelle les populations clés qui ont des prévalences Vih très élevés. Si vous prenez les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes, on a une prévalence nationale qui tourne autour de 27%. C’est aussi valable pour les professionnels du sexe qui tournent autour de 5,3% et les consommateurs de drogues injectables avec une prévalence de 3,7%», révèle-t-il.
Cependant, il indique que l’analyse des nouvelles infections chez les jeunes populations clés montre également des situations préoccupantes notamment chez les HSH. «Sur l’ensemble des nouvelles infections parmi les hommes de 15-49 ans, 69% sont survenues chez les jeunes HSH».
«49% des HSH qui sont infectes se trouvent à Dakar»
A l’en croire, chez les Hsh la plupart sont des bisexuels et 98% de ces hommes ont des relations hétérosexuelles. Cela veut dire qu’ils sont en couple avec des femmes. «Si les Sénégalais ne se mobilisent pas pour lutter contre la stigmatisation, je vous assure qu’au-delà de 2030, nous serons là à parler et à réfléchir sur des réponses adaptées pour freiner la propagation de la maladie», indique-t-il. M. Fall d’ajouter que 49% des hsh qui sont infectés se trouvent àDakar. «Pour les régions de Dakar, Saint-Louis, Diourbel, on note des prévalences de 34%. Et 98% d’entre eux ont des relations hétérosexuelles ou sont mariés