La crise économique internationale affecte les ménages sénégalais. Les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine sur les cours mondiaux ont haussé l’inflation qui a atteint 11 % en juillet 2022. Selon les statistiques du Fonds monétaire international (FMI), “l'inflation moyenne (en 2022) a atteint 9,7 %, son plus haut niveau depuis plusieurs décennies, en grande partie du fait de la flambée des prix des denrées alimentaires”.
L’impact de ces chiffres a été mesuré par la Direction de la prévision des études économiques (DPEE) dans la note de conjoncture économique du quatrième trimestre 2022. L’enquête de perception de la conjoncture par les ménages (EPCM) fait ressortir qu’à Dakar, “un peu plus de la moitié des familles enquêtées (51,90 %) assurent trois repas par jour au quatrième trimestre, contre 66,0 % au trimestre précédent, soit une baisse de 14,1 points en variation trimestrielle”.
En d’autres termes, seul un ménage sur deux assure les trois repas quotidiens. Une situation beaucoup plus alarmante pour 15,8 % d’autres familles. En effet, le document indique qu’il s’agit de la proportion de ménages qui n’assurent qu’un seul repas par jour.
Par déduction, ceci correspond à 32,3 % des ménages qui ne prennent que deux repas par jour. Dans toutes ces familles, la hausse des dépenses alimentaires constitue le plus gros choc à encaisser. Et malgré les subventions de l’énergie réalisées par le gouvernement au cours de l’année, 64,1 % des foyers ont noté une hausse entre leurs deux dernières factures d’électricité.
Enquete
L’impact de ces chiffres a été mesuré par la Direction de la prévision des études économiques (DPEE) dans la note de conjoncture économique du quatrième trimestre 2022. L’enquête de perception de la conjoncture par les ménages (EPCM) fait ressortir qu’à Dakar, “un peu plus de la moitié des familles enquêtées (51,90 %) assurent trois repas par jour au quatrième trimestre, contre 66,0 % au trimestre précédent, soit une baisse de 14,1 points en variation trimestrielle”.
En d’autres termes, seul un ménage sur deux assure les trois repas quotidiens. Une situation beaucoup plus alarmante pour 15,8 % d’autres familles. En effet, le document indique qu’il s’agit de la proportion de ménages qui n’assurent qu’un seul repas par jour.
Par déduction, ceci correspond à 32,3 % des ménages qui ne prennent que deux repas par jour. Dans toutes ces familles, la hausse des dépenses alimentaires constitue le plus gros choc à encaisser. Et malgré les subventions de l’énergie réalisées par le gouvernement au cours de l’année, 64,1 % des foyers ont noté une hausse entre leurs deux dernières factures d’électricité.
Enquete