Sur la situation des droits de l’homme et de prime abord la liberté d’expression et de manifestation, le rapport révèle que le Sénégal n’a pas mis en œuvre et n’a pris aucune mesure concrète pour mettre en œuvre les 9 recommandations relatives à l’espace civique, acceptées par le gouvernement lors de son passage à l’Examen Périodique Universel au Conseil des Nations Unies en 2013.
En effet, la liberté d’expression au Sénégal est limitée par des dispositions restrictives dans le Code de la presse de 2017 et du Code pénal. «Malgré plusieurs déclarations publiques du Président Macky Sall concernant la dépénalisation des délits de presse, le Code de la presse de 2017 continue de réprimer ces délits et augmente même les peines maximales de prison et les amendes pour ces délits. Le Code pénal prévoit des peines d’emprisonnement pour, en outre, diffamation et offense au chef de l’Etat ; il est utilisé parfois en pratique contre les personnes exprimant des opinions dissidentes», lit-on dans la note parvenue à la rédaction.
Pour ce qui est de la liberté de manifestation, se désolent Alioune Tine et Cie, la Constitution sénégalaise du 22 janvier 2001 garantit la liberté de manifestation, mais ce droit a parfois été limité par les autorités. «Certains groupes se sont plaints que le gouvernement tardait sans raison à répondre aux demandes d’autorisation de manifestations publiques. D’autres groupes se sont vus refuser une telle autorisation».
Par ailleurs, il a été relevé que l’accès à la justice pour tous est problématique au Sénégal pour plusieurs raisons : «un déficit de magistrats et d’avocats sur toute l’étendue du territoire, une justice lente, avec des moyens limités ». Pour Alioune Tine et Cie, ces questions doivent faire l’objet d’une attention particulière de toute la communauté. «Le Sénégal et les autres pays de la sous-région doivent tirer des leçons de l’absence d’État, d’institutions et ses services sociaux de base dans les zones éloignées de la capitale, car certains États en conflit au Sahel en font une expérience tragique aujourd’hui avec l’«autochtonisation» de l’extrémisme violent», d’après l’étude.
L'As
En effet, la liberté d’expression au Sénégal est limitée par des dispositions restrictives dans le Code de la presse de 2017 et du Code pénal. «Malgré plusieurs déclarations publiques du Président Macky Sall concernant la dépénalisation des délits de presse, le Code de la presse de 2017 continue de réprimer ces délits et augmente même les peines maximales de prison et les amendes pour ces délits. Le Code pénal prévoit des peines d’emprisonnement pour, en outre, diffamation et offense au chef de l’Etat ; il est utilisé parfois en pratique contre les personnes exprimant des opinions dissidentes», lit-on dans la note parvenue à la rédaction.
Pour ce qui est de la liberté de manifestation, se désolent Alioune Tine et Cie, la Constitution sénégalaise du 22 janvier 2001 garantit la liberté de manifestation, mais ce droit a parfois été limité par les autorités. «Certains groupes se sont plaints que le gouvernement tardait sans raison à répondre aux demandes d’autorisation de manifestations publiques. D’autres groupes se sont vus refuser une telle autorisation».
Par ailleurs, il a été relevé que l’accès à la justice pour tous est problématique au Sénégal pour plusieurs raisons : «un déficit de magistrats et d’avocats sur toute l’étendue du territoire, une justice lente, avec des moyens limités ». Pour Alioune Tine et Cie, ces questions doivent faire l’objet d’une attention particulière de toute la communauté. «Le Sénégal et les autres pays de la sous-région doivent tirer des leçons de l’absence d’État, d’institutions et ses services sociaux de base dans les zones éloignées de la capitale, car certains États en conflit au Sahel en font une expérience tragique aujourd’hui avec l’«autochtonisation» de l’extrémisme violent», d’après l’étude.
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