Parlant de procès équitable, Amnesty International cite le cas du maire de Dakar, Khalifa Sall et met en lumière le « caractère ciblé des poursuites » lancées dans le cadre de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
«Ces poursuites semblent viser uniquement des leaders de l’opposition alors qu’aucune suite n’est donnée aux rapports des corps de contrôle de l’Etat concernant la gestion des personnalités proches du pouvoir. Nous observons une absence d’égalité des citoyens devant la justice, qui est tout à fait inacceptable dans un Etat de droit et qui doit prendre fin immédiatement », dénonce l’organisation.
Malgré l’image de pays de démocratie qu’on lui donne, le Sénégal est aussi un pays qui bafoue le droit à la liberté de réunion. Selon Amnesty, les autorités ont interdit des manifestations pacifiques et arrêté des manifestants, en particulier à l’approche des élections de juillet. A titre d’exemple, il rappelle qu’«en juillet, les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogènes et de matraques pour réprimer une manifestation pacifique organisée par l’ancien président et dirigeant de l’opposition, Abdoulaye Wade ».
Amnesty international rappelle également qu’au mois de juin, les forces de sécurité ont blessé deux personnes par balles et roué de coups plusieurs autres manifestants lors d’une marche organisée à Touba… et arrêté une vingtaine de membres du mouvement "1000 jeunes pour libérer Khalifa Sall" ont été arrêtés en juin et en novembre, pour « troubles à l’ordre public », après avoir manifesté pacifiquement à Dakar pour réclamer la remise en liberté de Khalifa Sall.
Sur la liberté d’expression, Amnesty International note l’arrestation des journalistes, des artistes, des utilisateurs des médias sociaux et d’autres personnes qui exprimaient des opinions dissidentes. L’affaire de la journaliste Ouleye Mané et celle de la Cchanteuse Amy Collé Dieng sont passées par là.
En outre, le rapport rappelle que le procureur de la République avait lancé une mise en garde officielle, indiquant que quiconque diffuserait sur internet des commentaires ou des images à caractère « injurieux », de même que les administrateurs des sites hébergeant du contenu de ce type, était passible de poursuites au titre des dispositions du Code pénal relatives à la cybercriminalité.
Amnesty dénonce également le problème de la surpopulation carcérale et les conditions de vie dans les établissements pénitentiaires toujours très éprouvantes.
«Ces poursuites semblent viser uniquement des leaders de l’opposition alors qu’aucune suite n’est donnée aux rapports des corps de contrôle de l’Etat concernant la gestion des personnalités proches du pouvoir. Nous observons une absence d’égalité des citoyens devant la justice, qui est tout à fait inacceptable dans un Etat de droit et qui doit prendre fin immédiatement », dénonce l’organisation.
Malgré l’image de pays de démocratie qu’on lui donne, le Sénégal est aussi un pays qui bafoue le droit à la liberté de réunion. Selon Amnesty, les autorités ont interdit des manifestations pacifiques et arrêté des manifestants, en particulier à l’approche des élections de juillet. A titre d’exemple, il rappelle qu’«en juillet, les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogènes et de matraques pour réprimer une manifestation pacifique organisée par l’ancien président et dirigeant de l’opposition, Abdoulaye Wade ».
Amnesty international rappelle également qu’au mois de juin, les forces de sécurité ont blessé deux personnes par balles et roué de coups plusieurs autres manifestants lors d’une marche organisée à Touba… et arrêté une vingtaine de membres du mouvement "1000 jeunes pour libérer Khalifa Sall" ont été arrêtés en juin et en novembre, pour « troubles à l’ordre public », après avoir manifesté pacifiquement à Dakar pour réclamer la remise en liberté de Khalifa Sall.
Sur la liberté d’expression, Amnesty International note l’arrestation des journalistes, des artistes, des utilisateurs des médias sociaux et d’autres personnes qui exprimaient des opinions dissidentes. L’affaire de la journaliste Ouleye Mané et celle de la Cchanteuse Amy Collé Dieng sont passées par là.
En outre, le rapport rappelle que le procureur de la République avait lancé une mise en garde officielle, indiquant que quiconque diffuserait sur internet des commentaires ou des images à caractère « injurieux », de même que les administrateurs des sites hébergeant du contenu de ce type, était passible de poursuites au titre des dispositions du Code pénal relatives à la cybercriminalité.
Amnesty dénonce également le problème de la surpopulation carcérale et les conditions de vie dans les établissements pénitentiaires toujours très éprouvantes.