Le constat est unanime dans la capitale sénégalaise. Des enfants sont toujours présents dans les rues de Dakar. Ce phénomène est loin d’être résolu par le gouvernement. "Je dénonce jusqu'à la dernière énergie, ce phénomène. L'Etat devrait prendre toutes ses responsabilités pour y lettre un terme", a déploré Serigne Dame Guèye, vulcanisateur.
Non loin de là, Ibrahima Diop. Cet habitant de Rufisque abonde dans le même sens. "L'État a failli a sa mission et c'est extrêmement déplorable. Au niveau du canal 4 de Dakar, on y trouve des familles entières logées sur les trottoirs. C'est là-bas qu'ils font tous leurs besoins naturels. Très dégueulasse. Tout le monde sait qu'il y a une souffrance énorme dans certains daaras. Il est temps aussi que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour protéger les enfants talibés et pour mettre fin aux abus", regrette-il.
Pour Thierno Diallo, assis sur sa moto "Jakarta", la responsabilité de cette situation est partagée. Toutefois, il regrette la balle aux parents. "La responsabilité est partagée entre le gouvernement et les parents. Mais en tant que parent, si tu ne peux pas prendre en charge tes propres enfants, je ne trouve pas l'intérêt de fonder une famille, donc de mettre au monde", a laissé entendre l'étudiant en philosophie.
Aujourd’hui, force est de reconnaître que cette situation des enfants dans la rue, est loin d’être oublié au Sénégal, malgré les moultes mesures prises par le gouvernement pour éradiquer ce phénomène.
Malgré cette volonté politique du chef de l’Etat Macky Sall qui, depuis le 30 juin 2016, avait ordonné le retrait des enfants dans les rues de Dakar, les enfants talibés squattent encore les coins et recoins de la capitale sénégalaise. Cette mendicité rapporterait plus de 5 milliards FCfa par an aux marabouts à Dakar, selon un expert des Nations-Unies au Sénégal, cité par Human Right Watch.
Non loin de là, Ibrahima Diop. Cet habitant de Rufisque abonde dans le même sens. "L'État a failli a sa mission et c'est extrêmement déplorable. Au niveau du canal 4 de Dakar, on y trouve des familles entières logées sur les trottoirs. C'est là-bas qu'ils font tous leurs besoins naturels. Très dégueulasse. Tout le monde sait qu'il y a une souffrance énorme dans certains daaras. Il est temps aussi que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour protéger les enfants talibés et pour mettre fin aux abus", regrette-il.
Pour Thierno Diallo, assis sur sa moto "Jakarta", la responsabilité de cette situation est partagée. Toutefois, il regrette la balle aux parents. "La responsabilité est partagée entre le gouvernement et les parents. Mais en tant que parent, si tu ne peux pas prendre en charge tes propres enfants, je ne trouve pas l'intérêt de fonder une famille, donc de mettre au monde", a laissé entendre l'étudiant en philosophie.
Aujourd’hui, force est de reconnaître que cette situation des enfants dans la rue, est loin d’être oublié au Sénégal, malgré les moultes mesures prises par le gouvernement pour éradiquer ce phénomène.
Malgré cette volonté politique du chef de l’Etat Macky Sall qui, depuis le 30 juin 2016, avait ordonné le retrait des enfants dans les rues de Dakar, les enfants talibés squattent encore les coins et recoins de la capitale sénégalaise. Cette mendicité rapporterait plus de 5 milliards FCfa par an aux marabouts à Dakar, selon un expert des Nations-Unies au Sénégal, cité par Human Right Watch.