Au total, douze patients atteints du sida, sous traitement au Centre de santé Sidi Guissé de Diourbel, sont actuellement perdus de vue, a-t-on appris, jeudi, de l’assistante sociale Maty Thiam Dieng. De juillet à septembre 2022, on est à 12 patients perdus de vue sur un total de 114 malades sous traitement antirétroviraux, au Centre de santé Sidi Guissé, a précisé Mme Dieng, par ailleurs gestionnaire de données du programme VIH/Sida du district sanitaire de Diourbel. Elle s’exprimait au cours d’un entretien accordé à l’APS dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Ceux perdus de vue, a-t-elle précisé, sont des patients atteints du VIH/Sida, sous traitement antirétroviral et qui sont absents depuis 28 jours après leur dernier rendez-vous. Pour rechercher ces gens, nous tentons d’entrer en contact avec eux par téléphone ou par des visites à domicile, a-t-elle expliqué. Selon elle, en général, c’est difficile de les retrouver car ils donnent souvent de fausses adresses ou de faux numéros de téléphone. Toutefois, a-t-elle relevé, certains reviennent au centre après une absence prolongée.
La gestionnaire a précisé que parmi les 114 patients sous traitement au niveau du Centre de santé Sidi Guissé, il y a cinq enfants, 85 femmes et 25 hommes. L'assistante sociale a fait savoir que la moyenne d’âge des 114 personnes atteintes et suivies au centre Sidi Guissé varie de 35 à 45 ans en général. Selon elle, quand un sujet malade respecte le traitement, accepte tôt le traitement et la maladie, il peut vivre jusqu’à un âge très avancé. Mais le problème, d’après Mme Dieng, est que les personnes atteintes se cachent à cause de la stigmatisation, alors que c’est une maladie chronique comme les autres maladies chroniques.
La gestionnaire a précisé que parmi les 114 patients sous traitement au niveau du Centre de santé Sidi Guissé, il y a cinq enfants, 85 femmes et 25 hommes. L'assistante sociale a fait savoir que la moyenne d’âge des 114 personnes atteintes et suivies au centre Sidi Guissé varie de 35 à 45 ans en général. Selon elle, quand un sujet malade respecte le traitement, accepte tôt le traitement et la maladie, il peut vivre jusqu’à un âge très avancé. Mais le problème, d’après Mme Dieng, est que les personnes atteintes se cachent à cause de la stigmatisation, alors que c’est une maladie chronique comme les autres maladies chroniques.