Après Birahime Seck, c’est au tour de Seydi Gassama, coordonnateur d’Amnesty Sénégal, de mettre son grain de sel dans ce débat autour de l’indépendance et l’impartialité de la justice au Sénégal. Ceci, en réponse à la déclaration du chef de l’État Macky Sall, lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux. De l’avis de Seydi Gassama, «tant que cet État continuera à se dire démocratique, les citoyens auront et exerceront leur droit de critiquer les institutions, y compris l’institution judiciaire, lorsque leur indépendance et leur impartialité sont en cause».
À en croire le représentant local d’Amnesty International, «il n’y a pas de justice indépendante au Sénégal, bien qu’il y ait, dans le corps de la magistrature, des magistrats indépendants. La Commission nationale de réforme des institutions a fait, en 2013, un diagnostic sans complaisance des maux de la justice et proposé des réformes», a analysé M. Gassama.
Toutefois, dénonce-t-il, «toutes les propositions de réforme qui pouvaient donner au pays une justice indépendante, ont été rejetées par le Président Macky Sall. Le système qui permet à l’Exécutif d’avoir la haute main sur le pouvoir Judiciaire, a été préservé».
Pour rappel, lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux qui s’est tenue le lundi 23 janvier 2023, le chef de l’État s’est prononcé sur les attaques à l’encontre de la justice. Il a ainsi engagé l’État à défendre la justice avec «fermeté".
Rewmi
À en croire le représentant local d’Amnesty International, «il n’y a pas de justice indépendante au Sénégal, bien qu’il y ait, dans le corps de la magistrature, des magistrats indépendants. La Commission nationale de réforme des institutions a fait, en 2013, un diagnostic sans complaisance des maux de la justice et proposé des réformes», a analysé M. Gassama.
Toutefois, dénonce-t-il, «toutes les propositions de réforme qui pouvaient donner au pays une justice indépendante, ont été rejetées par le Président Macky Sall. Le système qui permet à l’Exécutif d’avoir la haute main sur le pouvoir Judiciaire, a été préservé».
Pour rappel, lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux qui s’est tenue le lundi 23 janvier 2023, le chef de l’État s’est prononcé sur les attaques à l’encontre de la justice. Il a ainsi engagé l’État à défendre la justice avec «fermeté".
Rewmi