Alioune Diop en veut à mort à son représentant syndical Idrissa Diédhiou et à l’huissier Ameth Mané. Il poursuivait ces derniers pour les délits d’association de malfaiteurs et de faux et usage de faux en écriture privée. Ces prévenus, qui ont comparu libres, ont nié les faits à eux reprochés.
« Je travaillais dans une société de gardiennage et j'ai été licencié abusivement. J’avais décidé de porter l’affaire au niveau du tribunal du travail qui a fini par me donner gain de cause. Mes employeurs ont été condamnés à me payer la somme de 1 million 300 mille FCFA. J’avais confié le dossier au syndicaliste Idrissa Diédhiou. Avec l’aide de l’huissier Ameth Mané, ils ont négocié à mon insu avec l’entreprise et je n’ai reçu que la somme de 300 mille FCFA. Fort de ces constats, j’ai décidé de les faire comparaître pour qu’ils me paient le reliquat de mon argent » a expliqué Alioune Diop à la barre du tribunal.
Face aux accusations portées contre lui, le syndicaliste Idrissa Diédhiou a expliqué que sa comparution à la barre est dépourvue de sens d’autant qu’il a versé tout l’argent au plaignant. « Il m'avait commis pour le défendre au niveau du tribunal du travail. Par la suite, il était confronté à un problème d’argent car sa maman était malade et il n’avait pas de liquidités pour faire face aux frais d’hospitalisation. Il m'a alors suggéré d'aller voir les gérants de l’entreprise pour négocier. Dès le début de sa condamnation par le tribunal du travail, l’entreprise était dans les dispositions pour négocier afin de payer intégralement la somme, mais Alioune Diop était réticent. Finalement, on a fait une médiation sur la somme de 500 mille FCFA et il était d’accord. J’ai versé tous les reçus de versement dans le dossier » s’est défendu le mandataire syndical.
Pour sa part, Ameth Mané s’est interrogé sur les raisons de sa comparution. Alioune Diop a demandé la somme de 5 millions 700 mille FCFA en guise de dommages et intérêts. Selon le maître des poursuites, le plaignant a expliqué qu’il a été licencié par la société de gardiennage dénommée ASPI. « (…) Rien ne permet d'établir une entente préalable entre les prévenus. Idrissa Diédhiou a versé dans le dossier une procuration qui lui a été faite par le plaignant de négocier avec la société de gardiennage. Rien dans le dossier ne montre aussi qu'il y a détournement des sommes évoquées par le plaignant. Il y a eu même un excédent de 70 mille selon les chiffres avancés par Idrissa Diédhiou. Je requiers de les renvoyer des fins de la poursuite », a dit le procureur.
Quant à l’avocat de la défense, ils ont soutenu qu’il n’existe aucun élément qui permet d’entrer en voie de condamnation contre ses clients. « Les sommes encaissées auprès de l’employeur ont été toutes reversées à la partie civile. Comment un mandataire peut-il se liguer avec un huissier pour détourner l'argent de la partie civile ? Après le réquisitoire de Madame le procureur, revenir sur les détails me parait absurde. Il y a un proverbe Haoussa qui dit que la bouche qui parle doit avoir pitié de l'oreille qui écoute. Dans ce dossier, il n'y a rien, absolument rien. Toutes les déclarations faites par la partie civile ne sont qu'imaginaires. Je sollicite de renvoyer les prévenus des fins de la poursuite » a plaidé l’avocat.
L’affaire est mise en délibéré pour le 14 avril prochain, rapporte Le Témoin.
« Je travaillais dans une société de gardiennage et j'ai été licencié abusivement. J’avais décidé de porter l’affaire au niveau du tribunal du travail qui a fini par me donner gain de cause. Mes employeurs ont été condamnés à me payer la somme de 1 million 300 mille FCFA. J’avais confié le dossier au syndicaliste Idrissa Diédhiou. Avec l’aide de l’huissier Ameth Mané, ils ont négocié à mon insu avec l’entreprise et je n’ai reçu que la somme de 300 mille FCFA. Fort de ces constats, j’ai décidé de les faire comparaître pour qu’ils me paient le reliquat de mon argent » a expliqué Alioune Diop à la barre du tribunal.
Face aux accusations portées contre lui, le syndicaliste Idrissa Diédhiou a expliqué que sa comparution à la barre est dépourvue de sens d’autant qu’il a versé tout l’argent au plaignant. « Il m'avait commis pour le défendre au niveau du tribunal du travail. Par la suite, il était confronté à un problème d’argent car sa maman était malade et il n’avait pas de liquidités pour faire face aux frais d’hospitalisation. Il m'a alors suggéré d'aller voir les gérants de l’entreprise pour négocier. Dès le début de sa condamnation par le tribunal du travail, l’entreprise était dans les dispositions pour négocier afin de payer intégralement la somme, mais Alioune Diop était réticent. Finalement, on a fait une médiation sur la somme de 500 mille FCFA et il était d’accord. J’ai versé tous les reçus de versement dans le dossier » s’est défendu le mandataire syndical.
Pour sa part, Ameth Mané s’est interrogé sur les raisons de sa comparution. Alioune Diop a demandé la somme de 5 millions 700 mille FCFA en guise de dommages et intérêts. Selon le maître des poursuites, le plaignant a expliqué qu’il a été licencié par la société de gardiennage dénommée ASPI. « (…) Rien ne permet d'établir une entente préalable entre les prévenus. Idrissa Diédhiou a versé dans le dossier une procuration qui lui a été faite par le plaignant de négocier avec la société de gardiennage. Rien dans le dossier ne montre aussi qu'il y a détournement des sommes évoquées par le plaignant. Il y a eu même un excédent de 70 mille selon les chiffres avancés par Idrissa Diédhiou. Je requiers de les renvoyer des fins de la poursuite », a dit le procureur.
Quant à l’avocat de la défense, ils ont soutenu qu’il n’existe aucun élément qui permet d’entrer en voie de condamnation contre ses clients. « Les sommes encaissées auprès de l’employeur ont été toutes reversées à la partie civile. Comment un mandataire peut-il se liguer avec un huissier pour détourner l'argent de la partie civile ? Après le réquisitoire de Madame le procureur, revenir sur les détails me parait absurde. Il y a un proverbe Haoussa qui dit que la bouche qui parle doit avoir pitié de l'oreille qui écoute. Dans ce dossier, il n'y a rien, absolument rien. Toutes les déclarations faites par la partie civile ne sont qu'imaginaires. Je sollicite de renvoyer les prévenus des fins de la poursuite » a plaidé l’avocat.
L’affaire est mise en délibéré pour le 14 avril prochain, rapporte Le Témoin.