A la cité de l’Émergence où la promesse de prendre en compte toutes les attentes des clients avait été donnée par Addoha, des habitants sont en train de souffrir le martyr. Si différents types d’appartements de standing ont été pensés dans cette cité, des problèmes de finition se posent, sans compter d’autres qui ont trait à la qualité des matériaux. Mais, le plus grand problème auquel sont confronté des habitants de cette cité, c’est celui de l’ascenseur
10 étages par escalier pour un vieux malade…
Depuis des mois qu’il est tombé en panne, les habitants qui ont déboursé 54 millions pour acheter un appartement sont obligés de gravir les escaliers pour sortir et rentrer chez eux. Habitante du 9ème, Mme Sourou ne cache pas son amertume face à cette situation.
Elle nous apprend qu’à cause de la non disponibilité de l’ascenseur, elle est très limitée dans son quotidien normal. «Je ne peux plus descendre tous les jours depuis que cet ascenseur est tombé en panne», renseigne la dame, qui nous apprend que les habitants sont obligés de recourir aux vigiles pour faire monter des bagages ou les descendre
Des habitants obligés de limiter leurs déplacements
«Cela ne fait pas partie de leur boulot et Addoha n’a pris aucune mesure d’accompagnement pour amoindrir notre souffrance», se désole Mme Sourou. Un autre habitant de révéler qu’au 8ème étage où il habite, un sexagénaire malade est obligé de passer par les escaliers pour aller à l’hôpital.
«À défaut d’être transporté sur le dos, il peut mettre une heure pour descendre au rez-de-chaussée. Ce qui est un vrai calvaire», ajoute-til. À la cité de l’Émergence, si des habitants qui sont privés d’ascenseur sont dans tous leurs états, c’est parce que la direction de l’Addoha traîne les pieds pour le faire réparer.
«Ça fait des mois que nous vivons cette situation. On n’en peut plus…», renseignent-ils.
Nos tentatives pour entrer en contact avec la direction de l'Addoha, sont restées vaines. En tout cas, dans cette cité, les clients mécontents annoncent la saisine d’un expert pour auditer la qualité des installations, surtout qu’à la fin des projets, Addoha projette de rentrer.
Des correspondances en notre possession, adressées à la direction d’Addoha déplorent les lenteurs pour la remise en service de l’ascenseur. Ils font savoir que leur seul souhait est son remplacement, et que cela fait des mois que l'ascenseur est à l'arrêt.
Dans les mêmes correspondances, il est mentionné : «le fait de rester sur la décision du choix du prestataire, nous fera perdre trop de temps. Nous demandons donc à Addoha de s'engager afin de prendre une décision définitive par rapport à la situation actuelle».
Si à la cité de l’Émergence l’objectif est de satisfaire les clients, ceux qui se plaignent ne sont pas en train d’émerger sur le plan du logement. Au contraire, ils souffrent sans savoir à quand leur calvaire va-t-il prendre fin ?
Tribune
10 étages par escalier pour un vieux malade…
Depuis des mois qu’il est tombé en panne, les habitants qui ont déboursé 54 millions pour acheter un appartement sont obligés de gravir les escaliers pour sortir et rentrer chez eux. Habitante du 9ème, Mme Sourou ne cache pas son amertume face à cette situation.
Elle nous apprend qu’à cause de la non disponibilité de l’ascenseur, elle est très limitée dans son quotidien normal. «Je ne peux plus descendre tous les jours depuis que cet ascenseur est tombé en panne», renseigne la dame, qui nous apprend que les habitants sont obligés de recourir aux vigiles pour faire monter des bagages ou les descendre
Des habitants obligés de limiter leurs déplacements
«Cela ne fait pas partie de leur boulot et Addoha n’a pris aucune mesure d’accompagnement pour amoindrir notre souffrance», se désole Mme Sourou. Un autre habitant de révéler qu’au 8ème étage où il habite, un sexagénaire malade est obligé de passer par les escaliers pour aller à l’hôpital.
«À défaut d’être transporté sur le dos, il peut mettre une heure pour descendre au rez-de-chaussée. Ce qui est un vrai calvaire», ajoute-til. À la cité de l’Émergence, si des habitants qui sont privés d’ascenseur sont dans tous leurs états, c’est parce que la direction de l’Addoha traîne les pieds pour le faire réparer.
«Ça fait des mois que nous vivons cette situation. On n’en peut plus…», renseignent-ils.
Nos tentatives pour entrer en contact avec la direction de l'Addoha, sont restées vaines. En tout cas, dans cette cité, les clients mécontents annoncent la saisine d’un expert pour auditer la qualité des installations, surtout qu’à la fin des projets, Addoha projette de rentrer.
Des correspondances en notre possession, adressées à la direction d’Addoha déplorent les lenteurs pour la remise en service de l’ascenseur. Ils font savoir que leur seul souhait est son remplacement, et que cela fait des mois que l'ascenseur est à l'arrêt.
Dans les mêmes correspondances, il est mentionné : «le fait de rester sur la décision du choix du prestataire, nous fera perdre trop de temps. Nous demandons donc à Addoha de s'engager afin de prendre une décision définitive par rapport à la situation actuelle».
Si à la cité de l’Émergence l’objectif est de satisfaire les clients, ceux qui se plaignent ne sont pas en train d’émerger sur le plan du logement. Au contraire, ils souffrent sans savoir à quand leur calvaire va-t-il prendre fin ?
Tribune