Cela veut dire que la décentralisation est d’autant plus importante dans ce contexte qu’elle permet de rapprocher le service public des usagers pour une plus grande efficacité d’action et une prise de conscience par les élus locaux et les populations elles-mêmes de leurs responsabilités respectives.
En effet, le service public est a priori financé par les usagers eux-mêmes là où ils vivent dans les limites de leurs impôts locaux, de leurs capacités collectives d’endettement, et de la libre solidarité nationale de diverses communautés. Malheureusement, note le rapport, le déficit entre les possibilités locales de financement et les besoins des populations s’agrandit dans un contexte d’économies locales stagnantes, d’une urbanisation croissante, et d’une solidarité nationale et internationale essoufflées. L’aide publique au développement a atteint ses limites, les pays donateurs ayant eux-mêmes des problèmes budgétaires.
La région de Dakar qui concentre plus de 80% de l’économie sénégalaise, par le biais de l’état central, soutient la solidarité nationale au prix de services publics de mauvaise qualité. De plus, la faiblesse des revenus des populations et des budgets locaux font qu’il est peu rentable et très risqué pour un investisseur privé d’investir dans des infrastructures publiques payantes ou de prêter aux collectivités locales. Il faut de ce fait davantage autonomiser les territoires dans la définition de leurs politiques publiques et leur financement dans les limites d’une solidarité nationale raisonnable à définir.
En effet, le service public est a priori financé par les usagers eux-mêmes là où ils vivent dans les limites de leurs impôts locaux, de leurs capacités collectives d’endettement, et de la libre solidarité nationale de diverses communautés. Malheureusement, note le rapport, le déficit entre les possibilités locales de financement et les besoins des populations s’agrandit dans un contexte d’économies locales stagnantes, d’une urbanisation croissante, et d’une solidarité nationale et internationale essoufflées. L’aide publique au développement a atteint ses limites, les pays donateurs ayant eux-mêmes des problèmes budgétaires.
La région de Dakar qui concentre plus de 80% de l’économie sénégalaise, par le biais de l’état central, soutient la solidarité nationale au prix de services publics de mauvaise qualité. De plus, la faiblesse des revenus des populations et des budgets locaux font qu’il est peu rentable et très risqué pour un investisseur privé d’investir dans des infrastructures publiques payantes ou de prêter aux collectivités locales. Il faut de ce fait davantage autonomiser les territoires dans la définition de leurs politiques publiques et leur financement dans les limites d’une solidarité nationale raisonnable à définir.