Directeur publication du quotidien «YoorYoor » et chroniqueur à la Sen Tv passe sa première nuit en prison. En garde à vue depuis trois jours, Serigne Saliou Gueye, puisque c’est de lui dont il s'agit, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt. Le magistrat instructeur lui reproche des faits de publication d'écrits de nature à jeter le discrédit sur les actes ou décisions juridictionnels, diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques et usurpation de la fonction de journaliste
«L'emprisonnement de Serigne Saliou Guèye, une des principales figures des médias au Sénégal depuis plus d'une décennie et une des voix les plus critiques de la gouvernance du président Macky Sall, constitue une nouvelle attaque contre la liberté de la presse», a précisé Seydi Gassama d’Amnesty International sur Twitter.
Expliquant que «le fait qu'il ne détienne pas encore la carte de presse (combien sont-ils les journalistes sénégalais qui ont déjà cette carte ?) ne lui retire pas la qualité de journaliste au point de l'accuser d'usurpation de fonction».
En outre, souligne-t-il, dans tous les États démocratiques, les citoyens et les médias ont le droit de commenter les décisions de justice, de les critiquer. «Ils ont le droit de critiquer les institutions y compris l'institution judiciaire. Il doit être remis en liberté sans condition», a laissé entendre Seydi Gassama.
Avec Le Grand Panel
«L'emprisonnement de Serigne Saliou Guèye, une des principales figures des médias au Sénégal depuis plus d'une décennie et une des voix les plus critiques de la gouvernance du président Macky Sall, constitue une nouvelle attaque contre la liberté de la presse», a précisé Seydi Gassama d’Amnesty International sur Twitter.
Expliquant que «le fait qu'il ne détienne pas encore la carte de presse (combien sont-ils les journalistes sénégalais qui ont déjà cette carte ?) ne lui retire pas la qualité de journaliste au point de l'accuser d'usurpation de fonction».
En outre, souligne-t-il, dans tous les États démocratiques, les citoyens et les médias ont le droit de commenter les décisions de justice, de les critiquer. «Ils ont le droit de critiquer les institutions y compris l'institution judiciaire. Il doit être remis en liberté sans condition», a laissé entendre Seydi Gassama.
Avec Le Grand Panel