Lors de son face-à-face avec les journalistes, le "poète de Bamba" a aussi voulu rappeler cette prérogative du Président Macky Sall vis-à-vis de la société africaine qu'il souhaite construire. Selon lui, le chef de l'État doit simplement vider ce dossier avant de partir.
"En tant qu'incarnation de l'État, le président de la République a, je dirais, une dette, une obligation envers nous. Et nous aimerions qu'avant qu'il prenne congé de son poste de locataire du Palais, qu'il nous appuie pour la réalisation du projet du réalisme africain. Il serait fâcheux que son futur remplaçant ne soit pas dans les dispositions d'aider à réaliser notre idéal de société".
Après cette parenthèse politique, Serigne Modou Kara Mbacké a jugé nécessaire d'en ouvrir une seconde, tournée plus vers l'aspect social. C'est ainsi qu'il a abordé l'émigration clandestine, le système éducatif, entre autres sujets.
"Il est temps que l'on pense à inclure les khassaïdes de Cheikh Ahmadou Bamba dans notre système éducatif. De l'élémentaire au lycée en passant par le collège jusqu'au cycle universitaire, nous gagnerions des citoyens modèles si nous les abreuvions avec les enseignements du saint homme", a préconisé le Mbacké-Mbacké.
Il s'est dit aussi satisfait de la décrispation du climat social depuis quelques semaines maintenant. "J'apprécie le retour au calme que nous notons depuis un certain moment, sur l'ensemble du territoire national. Maintenant, il faut que chacun y mette du sien pour que cela soit durable".
Mais pour ce général de Bamba, comme il aime qu'on le surnomme, les arrestations tous azimuts doivent laisser la place à des initiatives plus humanisantes. "Remplir les prisons n'est pas la solution. Le gouvernement devrait raisonner en termes de réinsertion. Il faut un large programme consistant à récupérer tous ces jeunes qui s'entassent dans les lieux de privation de liberté. Si on leur offre une seconde chance, ils pourraient être très utiles à la société d'une manière générale.’’
"Pour ce faire, poursuit Kara, il faut inéluctablement nous tourner vers l'agriculture, explorer les formations professionnalisantes comme la mécanique, le bâtiment, l'agroalimentaire, etc."
Dans la foulée, le gouverneur de Alhadimiya a invité les autorités à trouver des solutions rapides et pérennes au phénomène de l'émigration clandestine qui a refait surface.
Après son entrevue avec la presse, Serigne Modou Kara Mbacké est sorti sous la pluie accompagné de beaucoup de ses disciples. Tous vêtus de noir, entourant leur guide, ils ont entonné des chants dédiés à Cheikh Ahmadou Bamba.
EnQuête
"En tant qu'incarnation de l'État, le président de la République a, je dirais, une dette, une obligation envers nous. Et nous aimerions qu'avant qu'il prenne congé de son poste de locataire du Palais, qu'il nous appuie pour la réalisation du projet du réalisme africain. Il serait fâcheux que son futur remplaçant ne soit pas dans les dispositions d'aider à réaliser notre idéal de société".
Après cette parenthèse politique, Serigne Modou Kara Mbacké a jugé nécessaire d'en ouvrir une seconde, tournée plus vers l'aspect social. C'est ainsi qu'il a abordé l'émigration clandestine, le système éducatif, entre autres sujets.
"Il est temps que l'on pense à inclure les khassaïdes de Cheikh Ahmadou Bamba dans notre système éducatif. De l'élémentaire au lycée en passant par le collège jusqu'au cycle universitaire, nous gagnerions des citoyens modèles si nous les abreuvions avec les enseignements du saint homme", a préconisé le Mbacké-Mbacké.
Il s'est dit aussi satisfait de la décrispation du climat social depuis quelques semaines maintenant. "J'apprécie le retour au calme que nous notons depuis un certain moment, sur l'ensemble du territoire national. Maintenant, il faut que chacun y mette du sien pour que cela soit durable".
Mais pour ce général de Bamba, comme il aime qu'on le surnomme, les arrestations tous azimuts doivent laisser la place à des initiatives plus humanisantes. "Remplir les prisons n'est pas la solution. Le gouvernement devrait raisonner en termes de réinsertion. Il faut un large programme consistant à récupérer tous ces jeunes qui s'entassent dans les lieux de privation de liberté. Si on leur offre une seconde chance, ils pourraient être très utiles à la société d'une manière générale.’’
"Pour ce faire, poursuit Kara, il faut inéluctablement nous tourner vers l'agriculture, explorer les formations professionnalisantes comme la mécanique, le bâtiment, l'agroalimentaire, etc."
Dans la foulée, le gouverneur de Alhadimiya a invité les autorités à trouver des solutions rapides et pérennes au phénomène de l'émigration clandestine qui a refait surface.
Après son entrevue avec la presse, Serigne Modou Kara Mbacké est sorti sous la pluie accompagné de beaucoup de ses disciples. Tous vêtus de noir, entourant leur guide, ils ont entonné des chants dédiés à Cheikh Ahmadou Bamba.
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