Invité à faire une communication sur l'actualité de la pensée soufi lors du colloque international sur l'Islam et la paix organisé par l'Association islamique pour servir le soufisme, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma n'a pas failli à sa mission. Le chargé de la communication du Grand Magal de Touba a traité avec brio cette thématique plus qu'actuelle eu égard aux troubles que traverse le monde musulman.
Après avoir établi les origines coraniques du soufisme, en s'appuyant essentiellement sur les versets du Coran, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma a défini le soufisme. Citant Al Hassani al Magribi selon qui "le Soufisme est la purification des vices", le panéliste a ajouté que le soufisme est indissociable du bon comportement. Ce qui ne l'empêche pas d'aborder les autres angles sous lesquels le soufisme est traité par certains penseurs, à l'image de Ibn Khaldoun. Ce dernier met plutôt l'accent sur la dévotion au détriment de l'éthique, rapporte Cheikh Abdoul Ahad.
Ceci dit, le conférencier revient en long et en large sur les différentes étapes qui ont marqué le soufisme depuis sa naissance. La premiere prenant sa source à l'époque prophétique durant laquelle certains compagnons se regroupaient pour invoquer Dieu. A cette époque, le tassawouf (soufisme) était sans nom, précise-t-il non sans ajouter qu'il était l'affaire "des gens du banc" dont l'attitude finit par attirer le prophète lui-même. Après la disparition de l'Envoyé de Dieu, les soufis se singularisèrent par leur indifférence aux préoccupations politiques. Tout ce qui importait à leurs yeux, c'est la dévotion à leur Seigneur à travers la méditation. Ainsi, le soufisme se développe et atteint un niveau de développement dans une époque que le communicateur a qualifié de faste en Irak. "Les soufis ne sont plus obnubilés par une piété parfaite pour échapper à l'enfer ou pour entrer au paradis", enseigne Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma qui met l'accent sur l'adoration et l'amour de Dieu. Pour étayer ses propos, il cite Rabiyatoul Hadawi qui disait : "l'Amour de Dieu ne me laisse pas de place pour maudire satan". Il ne fallait dès lors qu'un pas pour atteindre la phase de la maturité avec l'apparition du mysticisme. Mais le soufisme a connu véritablement sa période faste lorsqu'elle est devenue confrérique. La pensée soufi quitte Bagdad pour se propager dans le monde.
Ce qui fait qu'elle est toujours d'actualité et est demeurée fidèle à sa vocation première. Faut-il rappeler que le soufisme inculque des valeurs positives? C'est en ce sens que les qualités qu'elles confèrent sont plus que nécessaires dans ce monde en manque de repères où la dégradation des valeurs est une réalité, rappelle Cheikh Abdoul Ahad Gaindé Fatma. "La pensée soufi constitue un rempart solide contre l'acculturation déviante". C'est par cette phrase pleine d'enseignement qu'il a terminé sa communication très appréciée par le public.
Après avoir établi les origines coraniques du soufisme, en s'appuyant essentiellement sur les versets du Coran, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma a défini le soufisme. Citant Al Hassani al Magribi selon qui "le Soufisme est la purification des vices", le panéliste a ajouté que le soufisme est indissociable du bon comportement. Ce qui ne l'empêche pas d'aborder les autres angles sous lesquels le soufisme est traité par certains penseurs, à l'image de Ibn Khaldoun. Ce dernier met plutôt l'accent sur la dévotion au détriment de l'éthique, rapporte Cheikh Abdoul Ahad.
Ceci dit, le conférencier revient en long et en large sur les différentes étapes qui ont marqué le soufisme depuis sa naissance. La premiere prenant sa source à l'époque prophétique durant laquelle certains compagnons se regroupaient pour invoquer Dieu. A cette époque, le tassawouf (soufisme) était sans nom, précise-t-il non sans ajouter qu'il était l'affaire "des gens du banc" dont l'attitude finit par attirer le prophète lui-même. Après la disparition de l'Envoyé de Dieu, les soufis se singularisèrent par leur indifférence aux préoccupations politiques. Tout ce qui importait à leurs yeux, c'est la dévotion à leur Seigneur à travers la méditation. Ainsi, le soufisme se développe et atteint un niveau de développement dans une époque que le communicateur a qualifié de faste en Irak. "Les soufis ne sont plus obnubilés par une piété parfaite pour échapper à l'enfer ou pour entrer au paradis", enseigne Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma qui met l'accent sur l'adoration et l'amour de Dieu. Pour étayer ses propos, il cite Rabiyatoul Hadawi qui disait : "l'Amour de Dieu ne me laisse pas de place pour maudire satan". Il ne fallait dès lors qu'un pas pour atteindre la phase de la maturité avec l'apparition du mysticisme. Mais le soufisme a connu véritablement sa période faste lorsqu'elle est devenue confrérique. La pensée soufi quitte Bagdad pour se propager dans le monde.
Ce qui fait qu'elle est toujours d'actualité et est demeurée fidèle à sa vocation première. Faut-il rappeler que le soufisme inculque des valeurs positives? C'est en ce sens que les qualités qu'elles confèrent sont plus que nécessaires dans ce monde en manque de repères où la dégradation des valeurs est une réalité, rappelle Cheikh Abdoul Ahad Gaindé Fatma. "La pensée soufi constitue un rempart solide contre l'acculturation déviante". C'est par cette phrase pleine d'enseignement qu'il a terminé sa communication très appréciée par le public.