Prévue d'ici deux ans, la livraison de l’autoroute à péage Mbour-Fatick- Kaolack est sur une voie incertaine. Mohamed Pam, inspecteur régional du Travail et de la Sécurité sociale, a pris, ce jeudi, la décision de retirer du chantier, les travailleurs sur l’axe Fatick.
Dans une missive adressée à l’entreprise chinoise, Road and Bridge Corporation (Crbc), chargée de la construction de l’autoroute Mbour-Fatick- Kaolack, l’inspection du Travail exige «l’arrêt de tous les travaux, y compris ceux qui se font sur les différents sites dans toute la région de Fatick».
Parmi les griefs retenus contre la société chinoise, il y a le fait d’avoir «exposé leurs travailleurs à des risques et dangers graves, résultant d’un défaut et d’une absence de protection collective et individuelle ayant entraîné, en premier lieu, la survenance d’un accident de travail mortel». Pis, la dépouille, extraite du chantier «en catimini», aurait été inhumée «sans aucune déclaration des circonstances» de l’accident au niveau des services dédiés.
Toujours dans ses rapports sur les conditions de travail inhumaines réservées aux ouvriers de cette autoroute en construction, l’inspecteur régional du Travail à Fatick révèle «une succession d’autres accidents de travail occasionnant le sectionnement de membres d’un nombre important de travailleurs».
Mort d’ouvriers, doigts coupés, pieds piétinés par des véhicules…
Leur sort laissé entre les mains des sous-traitants de l’entreprise comme Henan-Chine et autres, des ouvriers de l’autoroute dont la base du chantier se situe au village de Sagne, dans la commune de Niakhar, se retrouveront avec «des doigts coupés, des pincement aux doigts et aux mains», entre autres séquelles. En alerte sur la situation qui devenait de plus en plus alarmante, une mise en demeure avait été servie à l’entreprise chinoise.
Mais les choses ont continué à empirer lorsque, le 28 octobre dernier, «un travailleur coffreur, du nom d’Ibrahima Mbaye, perd une partie de son doigt dans un accident de travail sur le chantier de l’infrastructure, toujours dans la région de Fatick».
Comme beaucoup de ses camarades en péril dans cette main-d’œuvre, cette autre victime ne bénéficiant pas d’équipement de protection individuelle, n’avait même pas été déclarée, selon l’inspection du Travail, qui a suspendu le chantier.
Bes Bi
Dans une missive adressée à l’entreprise chinoise, Road and Bridge Corporation (Crbc), chargée de la construction de l’autoroute Mbour-Fatick- Kaolack, l’inspection du Travail exige «l’arrêt de tous les travaux, y compris ceux qui se font sur les différents sites dans toute la région de Fatick».
Parmi les griefs retenus contre la société chinoise, il y a le fait d’avoir «exposé leurs travailleurs à des risques et dangers graves, résultant d’un défaut et d’une absence de protection collective et individuelle ayant entraîné, en premier lieu, la survenance d’un accident de travail mortel». Pis, la dépouille, extraite du chantier «en catimini», aurait été inhumée «sans aucune déclaration des circonstances» de l’accident au niveau des services dédiés.
Toujours dans ses rapports sur les conditions de travail inhumaines réservées aux ouvriers de cette autoroute en construction, l’inspecteur régional du Travail à Fatick révèle «une succession d’autres accidents de travail occasionnant le sectionnement de membres d’un nombre important de travailleurs».
Mort d’ouvriers, doigts coupés, pieds piétinés par des véhicules…
Leur sort laissé entre les mains des sous-traitants de l’entreprise comme Henan-Chine et autres, des ouvriers de l’autoroute dont la base du chantier se situe au village de Sagne, dans la commune de Niakhar, se retrouveront avec «des doigts coupés, des pincement aux doigts et aux mains», entre autres séquelles. En alerte sur la situation qui devenait de plus en plus alarmante, une mise en demeure avait été servie à l’entreprise chinoise.
Mais les choses ont continué à empirer lorsque, le 28 octobre dernier, «un travailleur coffreur, du nom d’Ibrahima Mbaye, perd une partie de son doigt dans un accident de travail sur le chantier de l’infrastructure, toujours dans la région de Fatick».
Comme beaucoup de ses camarades en péril dans cette main-d’œuvre, cette autre victime ne bénéficiant pas d’équipement de protection individuelle, n’avait même pas été déclarée, selon l’inspection du Travail, qui a suspendu le chantier.
Bes Bi