R.Lalor, de nationalité britannique, vit au Sénégal, depuis plusieurs années. Elle y a connu un Sénégalais du nom de B. Faye avec qui elle a convolé en justes noces.
Le couple a pris domicile à Petite-Mbao, une localité de la banlieue dakaroise. Seulement, quelque temps après, leur idylle s’est transformée en cauchemar, surtout pour la dame. Rapidement, les bisous, fleurs et autres cadeaux ont laissé place aux intimidations, chantages et autres brimades.
Le sieur Faye s’est mis en tête de garder sa femme loin des indiscrétions, en la séquestrant tout bonnement. Ainsi, pour ne pas qu’elle s’échappe, B. Faye a pris son passeport et autres documents, confisqué son téléphone et coupé la connexion Internet. Avant de sortir de chez lui, il l’enfermait dans la maison seule et sans assistance, alors qu’elle a subi un accident qui lui a laissé de graves séquelles. Elle est devenue une handicapée, en perdant une grande partie de sa mobilité. Ce n’est pas tout, selon nos informations, quand ses proches lui envoyaient de l’argent, le mari tortionnaire récupérait tout, sans lui laisser un kopeck.
Il y a de cela quelques jours, la Britannique voulait chercher un visa pour aller en France se soigner, car le fer qu’on avait mis dans son dos et ses jambes, depuis son accident, a commencé à sortir, rendant sa mobilité plus difficile, sans parler des souffrances occasionnées par cet état de fait. Mais son époux a catégoriquement refusé de la laisser partir.
Puisqu’elle avait peur de lui, elle n’a pas voulu en piper mot à sa famille qui vit à l’étranger.
Mais, elle a pris le soin de s’en ouvrir à une de ses amies. Celle-ci lui a proposé d’aller la prendre pour chercher le visa. R. Lalor a refusé, arguant qu’elle risquait d’être témoin d’un bain de sang, parce que son mari est violent.
L’ambassade recule
Selon nos informations, l’ambassade de l’Angleterre a été mise au parfum de ce scandale. Mais pour ne pas créer d’incident diplomatique ou être taxée de s’immiscer dans les affaires judiciaires d’un pays étranger, elle n’a pas voulu aller très loin dans cette affaire. Elle a mis la pédale douce, confirme-t-on.
C’est ainsi que l’amie a décidé de saisir les gendarmes de la Brigade de recherches de Faidherbe, pour qu’ils puissent tirer cette affaire au clair, à travers une plainte. Le seul hic est que personne ne savait où elle habitait exactement à Petit-Mbao. Mais les pandores avaient le numéro de téléphone de B. Faye.
Ainsi, renseignent nos sources, ils sont parvenus à le localiser à Saly où il se rend, des fois, pour ses activités professionnelles. Ils sont parvenus à le piéger, en l’invitant à venir à Dakar. Il a été arrêté.
Lors de son face-à-face avec les hommes du Major Kandji, le patron de la Brigade recherches de Faidherbe, B. Faye a reconnu les faits. Il a, renseignent nos interlocuteurs, tenté de se dédouaner, en soutenant qu’il voulait protéger son épouse des nombreux cas de meurtre qui ont été constatés ces temps-ci. Pour étayer ses propos, le père de cinq enfants et électricien de fonction a lâché, devant les enquêteurs, que trois étrangers ont été tués dans la zone où il vit.
Des propos qui n’ont pas convaincus les hommes en bleu. Ils ont décidé de le déférer au parquet. On lui reproche les délits de mise en danger de la vie d’autrui et séquestration.
Enquête
Le couple a pris domicile à Petite-Mbao, une localité de la banlieue dakaroise. Seulement, quelque temps après, leur idylle s’est transformée en cauchemar, surtout pour la dame. Rapidement, les bisous, fleurs et autres cadeaux ont laissé place aux intimidations, chantages et autres brimades.
Le sieur Faye s’est mis en tête de garder sa femme loin des indiscrétions, en la séquestrant tout bonnement. Ainsi, pour ne pas qu’elle s’échappe, B. Faye a pris son passeport et autres documents, confisqué son téléphone et coupé la connexion Internet. Avant de sortir de chez lui, il l’enfermait dans la maison seule et sans assistance, alors qu’elle a subi un accident qui lui a laissé de graves séquelles. Elle est devenue une handicapée, en perdant une grande partie de sa mobilité. Ce n’est pas tout, selon nos informations, quand ses proches lui envoyaient de l’argent, le mari tortionnaire récupérait tout, sans lui laisser un kopeck.
Il y a de cela quelques jours, la Britannique voulait chercher un visa pour aller en France se soigner, car le fer qu’on avait mis dans son dos et ses jambes, depuis son accident, a commencé à sortir, rendant sa mobilité plus difficile, sans parler des souffrances occasionnées par cet état de fait. Mais son époux a catégoriquement refusé de la laisser partir.
Puisqu’elle avait peur de lui, elle n’a pas voulu en piper mot à sa famille qui vit à l’étranger.
Mais, elle a pris le soin de s’en ouvrir à une de ses amies. Celle-ci lui a proposé d’aller la prendre pour chercher le visa. R. Lalor a refusé, arguant qu’elle risquait d’être témoin d’un bain de sang, parce que son mari est violent.
L’ambassade recule
Selon nos informations, l’ambassade de l’Angleterre a été mise au parfum de ce scandale. Mais pour ne pas créer d’incident diplomatique ou être taxée de s’immiscer dans les affaires judiciaires d’un pays étranger, elle n’a pas voulu aller très loin dans cette affaire. Elle a mis la pédale douce, confirme-t-on.
C’est ainsi que l’amie a décidé de saisir les gendarmes de la Brigade de recherches de Faidherbe, pour qu’ils puissent tirer cette affaire au clair, à travers une plainte. Le seul hic est que personne ne savait où elle habitait exactement à Petit-Mbao. Mais les pandores avaient le numéro de téléphone de B. Faye.
Ainsi, renseignent nos sources, ils sont parvenus à le localiser à Saly où il se rend, des fois, pour ses activités professionnelles. Ils sont parvenus à le piéger, en l’invitant à venir à Dakar. Il a été arrêté.
Lors de son face-à-face avec les hommes du Major Kandji, le patron de la Brigade recherches de Faidherbe, B. Faye a reconnu les faits. Il a, renseignent nos interlocuteurs, tenté de se dédouaner, en soutenant qu’il voulait protéger son épouse des nombreux cas de meurtre qui ont été constatés ces temps-ci. Pour étayer ses propos, le père de cinq enfants et électricien de fonction a lâché, devant les enquêteurs, que trois étrangers ont été tués dans la zone où il vit.
Des propos qui n’ont pas convaincus les hommes en bleu. Ils ont décidé de le déférer au parquet. On lui reproche les délits de mise en danger de la vie d’autrui et séquestration.
Enquête