L’homme, contaminé par l’intermédiaire d’un bœuf, « a été traité » sur place fin janvier, a indiqué M. Maïga. Mais le 1er février, « il y a eu quatorze cas détectés et cinq personnes sont mortes » dans le même village, a-t-il ajouté. Deux autres habitants du même village sont décédés après avoir été transportés dans des centres de santé à Sévaré (centre), selon la même source. « C’est différent du coronavirus », a tenu à rassurer M. Maïga.
« Une pathologie rare au Mali »
La transmission à l’humain de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) se produit « soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Entre humains, la transmission de la maladie « peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés », indique l’organisation.
Le virus de cette fièvre hémorragique provoque la mort dans 10 à 40 % des cas. La maladie est présente en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et dans les Balkans. « C’est une pathologie rare au Mali. Il y a eu des cas il y a de cela une dizaine d’années », a déclaré mercredi soir à l’AFP le ministre de la santé, Michel Sidibé, ancien directeur exécutif de l’agence des Nations unies de lutte contre le sida (Onusida).
Selon un rapport interne du ministère de la santé consulté par l’AFP, les autorités maliennes étaient lundi en train de préparer « une mission d’investigation dans la zone avec l’appui des forces de sécurité ». Elle était encore en cours de préparation mercredi, selon une source à Mopti, principale ville du centre du pays, une région en proie à des violences djihadistes et intercommunautaires qui la rendent difficile d’accès.
« Une pathologie rare au Mali »
La transmission à l’humain de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) se produit « soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Entre humains, la transmission de la maladie « peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés », indique l’organisation.
Le virus de cette fièvre hémorragique provoque la mort dans 10 à 40 % des cas. La maladie est présente en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et dans les Balkans. « C’est une pathologie rare au Mali. Il y a eu des cas il y a de cela une dizaine d’années », a déclaré mercredi soir à l’AFP le ministre de la santé, Michel Sidibé, ancien directeur exécutif de l’agence des Nations unies de lutte contre le sida (Onusida).
Selon un rapport interne du ministère de la santé consulté par l’AFP, les autorités maliennes étaient lundi en train de préparer « une mission d’investigation dans la zone avec l’appui des forces de sécurité ». Elle était encore en cours de préparation mercredi, selon une source à Mopti, principale ville du centre du pays, une région en proie à des violences djihadistes et intercommunautaires qui la rendent difficile d’accès.