Depuis plusieurs années maintenant, l’Ong Tostan n’en démord pas dans la lutte contre la pratique de l’excision dans le pays. A Tambacounda où le phénomène persiste encore, les responsables de l’organisation ont enfourché leurs grands chevaux pour une sensibilisation sur les effets néfastes de la pratique.
Il s’agit, explique Moussa Wane, superviseur Tostan-Unfpa, «d’amener, par une bonne communication, les leaders d’opinion, les Badienu goox, les imams, les responsables de structures de jeunes, entre autres, a mieux s’imprégner des risques encourus en pratiquant l’excision afin de pouvoir bien relayer l’information au niveau de leurs communautés respectives».
C’est tout le sens donné à la cérémonie de ce jour, insiste le superviseur. A l’en croire, même s’il existe encore des poches de résistance, force est de reconnaître que de réels efforts ont été apportés dans la lutte par son organisation.
Actuellement, révèle-t-il, les poches de résistance sont le plus souvent notées dans le monde rural et au niveau des villes, dans les quartiers situés à la périphérie. Seulement, promet-il, nos équipes ne se lasseront pas et iront partout où le phénomène est noté pour amener les populations à un changement de comportement.
Aujourd’hui, explique le superviseur de Tostan, il a été recouru aux services d’un médecin et d’un juge pour mieux expliciter les enjeux. Avec le professionnel de la santé, il a été question de revenir sur les effets néfastes causés par la pratique. Avec des images à l’appui, la blouse blanche est revenue de long en large sur le phénomène et sans tabou.
Le juge aussi en a fait de même avec les peines encourues en cas de pratique. Et, cela a semblé avoir un impact car, nous avons vu et lu sur les visages des participants, une certaine émotion et une grande compassion surtout quand il a été projeté certaines séquences avec des appareils génitaux de femmes complètement abîmés par la pratique de l’excision.
Déjà, s’est félicité M. Wane, «nous pouvons espérer qu’une fois retournés chez eux, ils sauront porter le bon message et faire sien, le combat».
Le Quotidien
Il s’agit, explique Moussa Wane, superviseur Tostan-Unfpa, «d’amener, par une bonne communication, les leaders d’opinion, les Badienu goox, les imams, les responsables de structures de jeunes, entre autres, a mieux s’imprégner des risques encourus en pratiquant l’excision afin de pouvoir bien relayer l’information au niveau de leurs communautés respectives».
C’est tout le sens donné à la cérémonie de ce jour, insiste le superviseur. A l’en croire, même s’il existe encore des poches de résistance, force est de reconnaître que de réels efforts ont été apportés dans la lutte par son organisation.
Actuellement, révèle-t-il, les poches de résistance sont le plus souvent notées dans le monde rural et au niveau des villes, dans les quartiers situés à la périphérie. Seulement, promet-il, nos équipes ne se lasseront pas et iront partout où le phénomène est noté pour amener les populations à un changement de comportement.
Aujourd’hui, explique le superviseur de Tostan, il a été recouru aux services d’un médecin et d’un juge pour mieux expliciter les enjeux. Avec le professionnel de la santé, il a été question de revenir sur les effets néfastes causés par la pratique. Avec des images à l’appui, la blouse blanche est revenue de long en large sur le phénomène et sans tabou.
Le juge aussi en a fait de même avec les peines encourues en cas de pratique. Et, cela a semblé avoir un impact car, nous avons vu et lu sur les visages des participants, une certaine émotion et une grande compassion surtout quand il a été projeté certaines séquences avec des appareils génitaux de femmes complètement abîmés par la pratique de l’excision.
Déjà, s’est félicité M. Wane, «nous pouvons espérer qu’une fois retournés chez eux, ils sauront porter le bon message et faire sien, le combat».
Le Quotidien