Dernière échographie avant son opération, Mariama Diallo, 9 ans, est atteinte d'une malformation cardiaque. Elle sera l'une des premières patientes opérées par l'équipe de chirurgiens cardiaques du centre cardiopédiatrique. « Les médecins m’avaient dit qu’elle était malade au cœur. On m’avait dit que c’était un trou que l’on doit fermer. Son cœur bat trop vite », explique sa mère.
Ce centre a pour objectif de répondre aux besoins, très importants au Sénégal et dans la région, notamment en raison d'angines mal soignées. « Il y a des malformations de naissance et les infections dues à de mauvaises angines. Des milliers d’enfants sont atteints et il faut pour bon nombre d’entre eux les opérer pour les guérir », commente Alain Deloche, chirurgien cardiaque à l'origine du projet.
Jusqu’à 2000 enfants par an
Jusqu'à présent la plupart des enfants sénégalais touchés par des pathologies cardiaques n'avaient pas de solution chirurgicale au Sénégal. Les chirurgiens du centre CUOMO espèrent opérer 1000 à 2000 enfants par an sans avoir à les sortir du pays. « L’offre de soin va être maintenant complète, on n’aura plus besoin, pour beaucoup de pathologies, de transférer les enfants », explique le professeur Mohamadou Ndiaye, chef de service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire.
Parmi le personnel, beaucoup de jeunes médecins, chirurgiens, anesthésistes et cardiologues sont allés se former dans d'autres centres de cardio-pédiatrie déjà en place, notamment au Vietnam. Le but du centre cardiopédiatrique CUOMO étant également de devenir un espace de formation pour les chirurgiens de demain.
Source rfi.fr
Ce centre a pour objectif de répondre aux besoins, très importants au Sénégal et dans la région, notamment en raison d'angines mal soignées. « Il y a des malformations de naissance et les infections dues à de mauvaises angines. Des milliers d’enfants sont atteints et il faut pour bon nombre d’entre eux les opérer pour les guérir », commente Alain Deloche, chirurgien cardiaque à l'origine du projet.
Jusqu’à 2000 enfants par an
Jusqu'à présent la plupart des enfants sénégalais touchés par des pathologies cardiaques n'avaient pas de solution chirurgicale au Sénégal. Les chirurgiens du centre CUOMO espèrent opérer 1000 à 2000 enfants par an sans avoir à les sortir du pays. « L’offre de soin va être maintenant complète, on n’aura plus besoin, pour beaucoup de pathologies, de transférer les enfants », explique le professeur Mohamadou Ndiaye, chef de service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire.
Parmi le personnel, beaucoup de jeunes médecins, chirurgiens, anesthésistes et cardiologues sont allés se former dans d'autres centres de cardio-pédiatrie déjà en place, notamment au Vietnam. Le but du centre cardiopédiatrique CUOMO étant également de devenir un espace de formation pour les chirurgiens de demain.
Source rfi.fr