L’apologie de la transhumance faite par le Président Macky Sall est immorale. En sus, elle est bardée de contradictions et de confusions. L’argument simpliste du Président Macky Sall ne tient pas la route, au contraire, prouve qu’il est préoccupé par « sa réélection » en 2017 ?. Il est clair que le Président Macky Sall est en campagne électorale déguisée et prématurée. Il est à la quête d’un électorat et cible les prétendus porteurs de voix. Ce qui est incohérent dans les propos du Président, c’est son manque de distinguo entre la transhumance et la dissidence, la conviction et l’éthique, la morale sans oublier les dispositions de la constitution et du code des obligations civiles et commerciales qui ont régulé en profondeur sur cet épiphénomène qu’est la transhumance.
La confusion suscitée par le Président Macky Sall mérite d’éclaircissements et de transcender carrément sur les définitions de la transhumance et la dissidence qui sont deux notions distinctes et opposées.
La transhumance est un emprunt du langage pastoral qui désigne la migration périodique des troupeaux à la recherche d’espaces plus favorables à leur sustentation. Elle a été transposée à la politique parce que tout simplement elle renvoie à l’attitude du politicien qui migre d’un parti politique auquel il appartient au moment de son élection vers un autre parti, pour des intérêts personnels, des avantages financiers ou d’une protection judiciaire . Elle a été portée en Afrique subsaharienne dans les années quatre-vingt-dix, à la faveur de l’éviction de nombreux régimes autoritaires. Elle ne cesse de se répéter en fonction de l’approche des échéances électorales.
Par contre la dissidence est une séparation liée à une cause, une divergence d'opinions, de méthode ou d’idéologie, avec le système politique en place. D’ailleurs FREUD définissait la dissidence comme étant un mouvement de séparation au sein de la grande communauté artistique, scientifique et philosophique. Sur le plan religieux, il y a eu la dissidence de l’église en deux : l’église romaine et l’église anglicane. Sur le plan politique, la dissidence a beaucoup contribué a déboulonner la plus part des régimes autocratiques en Afrique noire.
De ce point de vue, la transhumance est différente de la dissidence. Ce sont deux notions hétérogènes, opposées et différentes en amont, en aval et même en profondeur. Le dissident organise sa tendance au sein de son parti, ou le quitte pour en créer un autre. Le transhumant quitte son parti, avec armes et bagages, pour en rejoindre la majorité. C’est cette confusion ouverte développée malencontreusement par le Président Macky Sall qui a tronqué son argumentaire irréfléchi. Ce qui a fait la bourde de trop et qui ne tient pas la route. De facto, il est loisible de constater que le Président Macky Sall a varié une fois de plus dans ses propos puisqu’il avait récemment un discours hostile à la transhumance. Et, bizarrement, son nouveau plaidoyer sur la transhumance politique n’a rien de répréhensible au regard des règles qui gouvernent sa vision de la vie démocratique. Autrement dit, Pour le Président Macky Sall, la transhumance n’est autre que la manifestation de la liberté reconnue à chaque citoyen, de créer un parti, d’adhérer à un parti ou de le quitter. Et, c’est ce lien où avec le phénomène de la transhumance se pose la question de l’éthique, de la conviction et de la morale dans la politique puisqu’elle devient un fléau pour la démocratie et instrumentalise les hommes et les femmes en quête d’ascension sociale, de promotion politique et qui cherchent à se dédouaner de poursuites judiciaires. La transhumance est un mal qui fragilise les équilibres et les contrepoids nécessaires au bon fonctionnement de la démocratie tout en cultivant l’immoralisme en politique.
Malheureusement, le Président Macky Sall est dans cette dynamique. Ses aveux sont un alibi. Et l’histoire m’a donné une fois plus raison, car c’est le Président Macky Sall himself qui propulse la transhumance en déléguant ses plénipotentiaires pour négocier en catimini et débaucher des porteurs de voix. De 2012 à 2014, les « Apéristes » s’étaient appuyé sur les dispositions du code des obligations civiles et commerciales en criant urbi orbi que la loi les interdisait de refuser une quelconque adhésion au risque de se faire ester en justice. Cette version ridicule et mensongère a été défendue haut et fort. Or, un parti politique est une association privée qui peut accepter ou refuser qui il veut sans une moindre obligation de la motiver. Et, aucune juridiction ne peut forcer un parti politique à obtempérer face à cette une requête irrecevable pour le principe irraisonnable.
En somme, l’apologie de la transhumance telle que défendue bec et ongles par le Président Macky Sall est bancale et vicieuse. C’est l’esprit tordu du politicien qui a développé cette bourde, boutade et bourderies. Sa position variée avec des inconstances horizontales et verticales, ne tient pas la route et prouve une fois de plus qu’il dort debout en recrutant des opportunistes qui n’ont jamais gagné leurs bastions au contraire ont toujours perdu à plate couture. La transhumance est une pathologie de la démocratie en Afrique, particulièrement au Sénégal où elle a atteint son paroxysme sous le régné du Président Macky Sall qui en est le l’ultra promoteur avec un modus operandi est malsain, archaïque et machiavélique.
Cependant, force est de constater que depuis un certain temps certaines démocraties africaines commencent à mettre en place des gardes fous pour lutter contre l’impact de ce manque de conviction dans le jeu politique. Mieux, des pays ont légiféré intégralement comme partiellement pour éradiquer la transhumance, tels que la Namibie, le Sénégal, le Gabon, les deux Congo, le Rwanda et le Niger qui ont clairement apporté la solution juridique.
La confusion suscitée par le Président Macky Sall mérite d’éclaircissements et de transcender carrément sur les définitions de la transhumance et la dissidence qui sont deux notions distinctes et opposées.
La transhumance est un emprunt du langage pastoral qui désigne la migration périodique des troupeaux à la recherche d’espaces plus favorables à leur sustentation. Elle a été transposée à la politique parce que tout simplement elle renvoie à l’attitude du politicien qui migre d’un parti politique auquel il appartient au moment de son élection vers un autre parti, pour des intérêts personnels, des avantages financiers ou d’une protection judiciaire . Elle a été portée en Afrique subsaharienne dans les années quatre-vingt-dix, à la faveur de l’éviction de nombreux régimes autoritaires. Elle ne cesse de se répéter en fonction de l’approche des échéances électorales.
Par contre la dissidence est une séparation liée à une cause, une divergence d'opinions, de méthode ou d’idéologie, avec le système politique en place. D’ailleurs FREUD définissait la dissidence comme étant un mouvement de séparation au sein de la grande communauté artistique, scientifique et philosophique. Sur le plan religieux, il y a eu la dissidence de l’église en deux : l’église romaine et l’église anglicane. Sur le plan politique, la dissidence a beaucoup contribué a déboulonner la plus part des régimes autocratiques en Afrique noire.
De ce point de vue, la transhumance est différente de la dissidence. Ce sont deux notions hétérogènes, opposées et différentes en amont, en aval et même en profondeur. Le dissident organise sa tendance au sein de son parti, ou le quitte pour en créer un autre. Le transhumant quitte son parti, avec armes et bagages, pour en rejoindre la majorité. C’est cette confusion ouverte développée malencontreusement par le Président Macky Sall qui a tronqué son argumentaire irréfléchi. Ce qui a fait la bourde de trop et qui ne tient pas la route. De facto, il est loisible de constater que le Président Macky Sall a varié une fois de plus dans ses propos puisqu’il avait récemment un discours hostile à la transhumance. Et, bizarrement, son nouveau plaidoyer sur la transhumance politique n’a rien de répréhensible au regard des règles qui gouvernent sa vision de la vie démocratique. Autrement dit, Pour le Président Macky Sall, la transhumance n’est autre que la manifestation de la liberté reconnue à chaque citoyen, de créer un parti, d’adhérer à un parti ou de le quitter. Et, c’est ce lien où avec le phénomène de la transhumance se pose la question de l’éthique, de la conviction et de la morale dans la politique puisqu’elle devient un fléau pour la démocratie et instrumentalise les hommes et les femmes en quête d’ascension sociale, de promotion politique et qui cherchent à se dédouaner de poursuites judiciaires. La transhumance est un mal qui fragilise les équilibres et les contrepoids nécessaires au bon fonctionnement de la démocratie tout en cultivant l’immoralisme en politique.
Malheureusement, le Président Macky Sall est dans cette dynamique. Ses aveux sont un alibi. Et l’histoire m’a donné une fois plus raison, car c’est le Président Macky Sall himself qui propulse la transhumance en déléguant ses plénipotentiaires pour négocier en catimini et débaucher des porteurs de voix. De 2012 à 2014, les « Apéristes » s’étaient appuyé sur les dispositions du code des obligations civiles et commerciales en criant urbi orbi que la loi les interdisait de refuser une quelconque adhésion au risque de se faire ester en justice. Cette version ridicule et mensongère a été défendue haut et fort. Or, un parti politique est une association privée qui peut accepter ou refuser qui il veut sans une moindre obligation de la motiver. Et, aucune juridiction ne peut forcer un parti politique à obtempérer face à cette une requête irrecevable pour le principe irraisonnable.
En somme, l’apologie de la transhumance telle que défendue bec et ongles par le Président Macky Sall est bancale et vicieuse. C’est l’esprit tordu du politicien qui a développé cette bourde, boutade et bourderies. Sa position variée avec des inconstances horizontales et verticales, ne tient pas la route et prouve une fois de plus qu’il dort debout en recrutant des opportunistes qui n’ont jamais gagné leurs bastions au contraire ont toujours perdu à plate couture. La transhumance est une pathologie de la démocratie en Afrique, particulièrement au Sénégal où elle a atteint son paroxysme sous le régné du Président Macky Sall qui en est le l’ultra promoteur avec un modus operandi est malsain, archaïque et machiavélique.
Cependant, force est de constater que depuis un certain temps certaines démocraties africaines commencent à mettre en place des gardes fous pour lutter contre l’impact de ce manque de conviction dans le jeu politique. Mieux, des pays ont légiféré intégralement comme partiellement pour éradiquer la transhumance, tels que la Namibie, le Sénégal, le Gabon, les deux Congo, le Rwanda et le Niger qui ont clairement apporté la solution juridique.