L’aéroport international Dakar-Bango de Saint-Louis a été inauguré jeudi dernier. Il porte désormais le nom de feu Ousmane Masseck Ndiaye, ancien ministre de Wade et président du Conseil économique et social. «Un grand Sénégalais», a salué le Président Macky Sall, qui présidait la cérémonie.
L’infrastructure, avec sa piste de 2450 mètres de long et de 42 mètres de large, comprend des installations répondant, selon le chef de l’Etat, «aux exigences de dernière génération en matière de navigation aérienne et de balisage». Elle réconcilie Saint-Louis «avec sa vieille tradition avec l’aviation». «C’est ici qu’a atterri en 1927, le premier vol direct de l’aéropostale, depuis Toulouse, et que fut créée, en décembre 1959, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA)», a rappelé le président de la République.
Au-delà du symbole, la reconstruction de l’aéroport Dakar-Bango fait entrer le projet Sénégal hub aérien dans sa troisième dimension : la mise en place, après l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), d’autres infrastructures aéroportuaires, en l’occurrence l’infrastructure qui porte le nom de Ousmane Masseck Ndiaye. Il s’agit du premier jalon du «Programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal» (PRAS).
Le PRAS coûte 100 milliards de francs CFA et va se dérouler en deux phases. La première concerne Saint-Louis (inauguré) et Ourossogui/Matam (travaux en cours). La seconde, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou. Les autres éléments du programme sont l’érection d’un centre de maintenance aéronautique et l’ouverture d’une Académie internationale des métiers de l’aviation, qui a démarré ses activités avec 15 élèves-pilotes et 30 techniciens.
Air Sénégal, le pivot
Le projet Sénégal hub aérien régional a été lancé avec la mise en service de l’AIBD. L’infrastructure a été inaugurée en 2017, dix ans après la pose de la première pierre. L’ambition du gouvernement est de bien positionner l’infrastructure par rapport aux hubs de Casablanca, d’Addis-Abeba et d’Abidjan. Il mise sur sa position géographique, sa connectivité avec les autres aéroports régionaux et son plan stratégique de quinze points.
Le projet Sénégal hub aérien s’est poursuivi en 2018 avec le lancement de la compagnie Air Sénégal. Le pavillon national joue le rôle de pivot dudit projet. L’année du lancement de ses activités commerciales, Air Sénégal a transporté 40 000 passagers. En 2019, ce total a été multiplié par dix. Et après le coup d’arrêt provoqué par la pandémie de la Covid-19, qui a fait chuter le trafic jusqu’à 25%, la compagnie a repris son envol, grâce au soutien décisif de l’Etat, avec la mise en œuvre de son plan de relance.
Celui-ci a débuté par l’élargissement et la densification de son réseau avec en point d’orgue l’ouverture, le 2 septembre 2021, de la ligne Dakar-Washington-New York. Il s’est poursuivi avec le programme d’amélioration continue du service au passager et va s’intensifier avec le renforcement des capacités de la compagnie en vue de lui permettre d’opérer à moindre coût.
L’infrastructure, avec sa piste de 2450 mètres de long et de 42 mètres de large, comprend des installations répondant, selon le chef de l’Etat, «aux exigences de dernière génération en matière de navigation aérienne et de balisage». Elle réconcilie Saint-Louis «avec sa vieille tradition avec l’aviation». «C’est ici qu’a atterri en 1927, le premier vol direct de l’aéropostale, depuis Toulouse, et que fut créée, en décembre 1959, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA)», a rappelé le président de la République.
Au-delà du symbole, la reconstruction de l’aéroport Dakar-Bango fait entrer le projet Sénégal hub aérien dans sa troisième dimension : la mise en place, après l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), d’autres infrastructures aéroportuaires, en l’occurrence l’infrastructure qui porte le nom de Ousmane Masseck Ndiaye. Il s’agit du premier jalon du «Programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal» (PRAS).
Le PRAS coûte 100 milliards de francs CFA et va se dérouler en deux phases. La première concerne Saint-Louis (inauguré) et Ourossogui/Matam (travaux en cours). La seconde, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou. Les autres éléments du programme sont l’érection d’un centre de maintenance aéronautique et l’ouverture d’une Académie internationale des métiers de l’aviation, qui a démarré ses activités avec 15 élèves-pilotes et 30 techniciens.
Air Sénégal, le pivot
Le projet Sénégal hub aérien régional a été lancé avec la mise en service de l’AIBD. L’infrastructure a été inaugurée en 2017, dix ans après la pose de la première pierre. L’ambition du gouvernement est de bien positionner l’infrastructure par rapport aux hubs de Casablanca, d’Addis-Abeba et d’Abidjan. Il mise sur sa position géographique, sa connectivité avec les autres aéroports régionaux et son plan stratégique de quinze points.
Le projet Sénégal hub aérien s’est poursuivi en 2018 avec le lancement de la compagnie Air Sénégal. Le pavillon national joue le rôle de pivot dudit projet. L’année du lancement de ses activités commerciales, Air Sénégal a transporté 40 000 passagers. En 2019, ce total a été multiplié par dix. Et après le coup d’arrêt provoqué par la pandémie de la Covid-19, qui a fait chuter le trafic jusqu’à 25%, la compagnie a repris son envol, grâce au soutien décisif de l’Etat, avec la mise en œuvre de son plan de relance.
Celui-ci a débuté par l’élargissement et la densification de son réseau avec en point d’orgue l’ouverture, le 2 septembre 2021, de la ligne Dakar-Washington-New York. Il s’est poursuivi avec le programme d’amélioration continue du service au passager et va s’intensifier avec le renforcement des capacités de la compagnie en vue de lui permettre d’opérer à moindre coût.