Les dernières prévisions de la Banque Mondiale projettent la croissance de l’Afrique Subsaharienne ralentira autour de 4,0 % en 2015 contre 4,5 % en 2014 soulignant que ce recul s’explique par la baisse des cours du pétrole et des autres matières premières. Par contre, au Sénégal, la même source constate une forte croissance du Pib en 2015.
«Plusieurs pays importateurs de pétrole tels que la Cote d’ivoire, le Kenya et le Sénégal devraient pour leur part observer une croissance forte », renseigne l’étude.
Selon la directrice des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal, Vera Songwe, qui faisait face à la presse, suite à la publication de ce rapport, le Sénégal peut échapper à ce ralentissement. Car, argue-t-elle, avec le plan Sénégal Emergent il y a un accent assez aigu sur l’investissement qui est un peu plus productif.
«On a eu un assainissement des dépenses publiques sur le coté du compte courant et nous voyons une augmentation de la croissance. Au Sénégal il ya eu une croissance de l’investissement et du réinvestissement un peu plus productif que par le passé. Au Sénégal nous avons eu une croissance nette du Pib à cause du fait que l’investissement a augmenté mais aussi le taux de rendement de cet investissement a augmenté »explique-t-elle. Ainsi, invite-t-elle les pays à jeter un coup d’œil sur leurs investissements pour s’assurer que ces derniers sont rentables. «Le gouvernement et les partenaires techniques et financiers doivent revoir les dépenses publiques pour que les investissements soient rentables», a-t-elle conclu.
Pour sa part, Serigne Moustapha Sène, directeur de la prévision des études économiques du Sénégal, trouve que le Sénégal est au -dessus de la moyenne du taux de croissance en Afrique Subsaharienne parce que, dit-il, le gouvernement a très tôt pris des mesures pour amoindrir les chocs notamment au niveau de la santé avec l’épidémie de la fièvre à virus Ebola et de la sécurité.
Baisse du baril de pétrole favorable à la croissance
Il soutient d’ailleurs que la baisse du baril du pétrole et la dépréciation de l’Euro sont deux chocs qui devraient être favorables à la croissance du pays.
«Les simulations ont montré que la croissance devrait être stimulée à la faveur des deux chocs qui sont la baisse du baril du pétrole et la dépréciation de l’Euro », indique-t-il. Avant de faire part que le ministère de l’économie des finances et du plan va procéder à des simulations d’impacts pour voir ce que ces chocs vont donner.
Sud Quotidien
«Plusieurs pays importateurs de pétrole tels que la Cote d’ivoire, le Kenya et le Sénégal devraient pour leur part observer une croissance forte », renseigne l’étude.
Selon la directrice des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal, Vera Songwe, qui faisait face à la presse, suite à la publication de ce rapport, le Sénégal peut échapper à ce ralentissement. Car, argue-t-elle, avec le plan Sénégal Emergent il y a un accent assez aigu sur l’investissement qui est un peu plus productif.
«On a eu un assainissement des dépenses publiques sur le coté du compte courant et nous voyons une augmentation de la croissance. Au Sénégal il ya eu une croissance de l’investissement et du réinvestissement un peu plus productif que par le passé. Au Sénégal nous avons eu une croissance nette du Pib à cause du fait que l’investissement a augmenté mais aussi le taux de rendement de cet investissement a augmenté »explique-t-elle. Ainsi, invite-t-elle les pays à jeter un coup d’œil sur leurs investissements pour s’assurer que ces derniers sont rentables. «Le gouvernement et les partenaires techniques et financiers doivent revoir les dépenses publiques pour que les investissements soient rentables», a-t-elle conclu.
Pour sa part, Serigne Moustapha Sène, directeur de la prévision des études économiques du Sénégal, trouve que le Sénégal est au -dessus de la moyenne du taux de croissance en Afrique Subsaharienne parce que, dit-il, le gouvernement a très tôt pris des mesures pour amoindrir les chocs notamment au niveau de la santé avec l’épidémie de la fièvre à virus Ebola et de la sécurité.
Baisse du baril de pétrole favorable à la croissance
Il soutient d’ailleurs que la baisse du baril du pétrole et la dépréciation de l’Euro sont deux chocs qui devraient être favorables à la croissance du pays.
«Les simulations ont montré que la croissance devrait être stimulée à la faveur des deux chocs qui sont la baisse du baril du pétrole et la dépréciation de l’Euro », indique-t-il. Avant de faire part que le ministère de l’économie des finances et du plan va procéder à des simulations d’impacts pour voir ce que ces chocs vont donner.
Sud Quotidien