La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) a publié son point mensuel de conjoncture. Elle renseigne que les importations de biens se sont renforcées de 48,8% (+192,6 milliards) en variation mensuelle, au mois de mars 2022, en raison du regain des achats extérieurs de produits alimentaires (+84,4 milliards), de produits pétroliers (+39,8 milliards), de produits chimiques (+12,0 milliards), de produits pharmaceutiques (+3,9 milliards) et d’articles d’habillement et textiles (+4,9 milliards).
Selon la Dpee, la hausse des importations de biens alimentaires est essentiellement tirée par les achats de riz (+42,2 milliards), de blé (+21,9 milliards), de maïs (+4,2 milliards) et d’huiles (+2,0 milliards). S’agissant des produits chimiques, les importations ont augmenté du fait de la hausse des achats extérieurs d’engrais chimiques et minéraux (+16,8 milliards).
Les approvisionnements en produits pétroliers, pour leur part, se sont légèrement renforcés de 39,8 milliards du fait exclusif des produits pétroliers raffinés. En revanche, les importations de produits sidérurgiques ont baissé de 15,4 milliards.
En glissement annuel, les importations de biens ont progressé de 42,4% (+174,8 milliards), sous l’effet du renforcement des achats de produits alimentaires (+55,4 milliards), de produits pétroliers (+48,0 milliards), de produits chimiques (+30,3 milliards), de matériaux de construction (+6,1 milliards) et de produits extractifs (+6,0 milliards).
L’accroissement des achats de biens alimentaires (+61,0% ; +55,4 milliards) fait suite au regain des importations de riz (+27,2 milliards), de blé (+18,3 milliards) et d’huiles (+5,7 milliards). Quant aux achats extérieurs de produits pétroliers, la progression constatée est due entièrement aux importations de produits pétroliers raffinés (+75,3 milliards). En revanche, les achats extérieurs de produits sidérurgiques et « d’automobiles et de matériels de transports » se sont repliés, respectivement, de 12,8 milliards et 2,8 milliards.
Adou FAYE
Les approvisionnements en produits pétroliers, pour leur part, se sont légèrement renforcés de 39,8 milliards du fait exclusif des produits pétroliers raffinés. En revanche, les importations de produits sidérurgiques ont baissé de 15,4 milliards.
En glissement annuel, les importations de biens ont progressé de 42,4% (+174,8 milliards), sous l’effet du renforcement des achats de produits alimentaires (+55,4 milliards), de produits pétroliers (+48,0 milliards), de produits chimiques (+30,3 milliards), de matériaux de construction (+6,1 milliards) et de produits extractifs (+6,0 milliards).
L’accroissement des achats de biens alimentaires (+61,0% ; +55,4 milliards) fait suite au regain des importations de riz (+27,2 milliards), de blé (+18,3 milliards) et d’huiles (+5,7 milliards). Quant aux achats extérieurs de produits pétroliers, la progression constatée est due entièrement aux importations de produits pétroliers raffinés (+75,3 milliards). En revanche, les achats extérieurs de produits sidérurgiques et « d’automobiles et de matériels de transports » se sont repliés, respectivement, de 12,8 milliards et 2,8 milliards.
Adou FAYE