C’est presque un pétard mouillé. Ou un coup d’épée dans l’eau. L’hebdomadaire international Jeune Afrique dans une livraison papier début de semaine, parcouru par Confidentiel Afrique est revenu sur l’ambitieux projet de centrale électrique d’une puissance de 300 Mgw, porté par la société West African Energy. Une flopée d’interrogations sur la viabilité de ce projet semble être privilégiée, alors que le format novateur du véhicule d’investissement mis en place par les quatre actionnaires à 100 % capitaux sénégalais et leurs profils dans leurs domaines respectifs d’activités plaident le contraire.
West African Energy n’est pas un géant au pied d’argile
Le magazine rappelle avec beaucoup de subtilité que ce projet de centrale d’un investissement de 350 millions d’euros et 100% sénégalais suscite son lot de critiques à Dakar et ailleurs. Mais l’ancien ministre de l’Énergie a des alliés et des arguments. Suffiront-ils à faire la différence ? » se demande l’hebdomadaire Jeune Afrique. Si le modèle suscite beaucoup de fascination du fait de son montage financier inédit et le profil des actionnaires qui se sont associés pour mener à bon port ce gigantesque projet de centrale électrique, Jeune Afrique doute bien des capacités de réussite de ces entrepreneurs sénégalais qui ont cru en ce projet. West African Energy loin d’être un géant au pied d’argile se refuse de se faire saborder.
Au delà de l’importance de cette grosse centrale électrique jamais réalisée en Afrique de l’Ouest où plus de 400 millions consommateurs attendent une fourniture électrique correcte et de qualité à bon marché, c’est plus l’ingéniosité et l’esprit de créativité qui animent ces entrepreneurs sénégalais qui ont accepté de s’engager ensemble et pu mobiliser des financements substantiels d’un montant de 350 millions d’euros avec des capitaux africains pour construire la plus grosse centrale électrique (puissance productible de 300 Mgw). Ce méga projet de centrale électrique va contribuer à réduire de 40% les coûts de production de la SENELEC (société publique d’électricité sénégalaise) au grand bonheur des consommateurs Sénégalais. Le pari est ambitieux pour les cinq mousquetaires (Samuel SARR, Khadim BA, Harouna DIA, Abdoulaye DIA, Moustapha NDIAYE ) qui portent sur leurs épaules ce méga projet révolutionnaire.
Modèle intégrateur et véhicule de financement audacieux
West African Energy avec l’aide précieuse et capitale de Africa Finance Corporation (AFC) ont accéléré en un temps record la levée des financements. Un véhicule d’investissement intelligent, novateur et rapide d’un pool bancaire international a bouclé avec succès la mobilisation des investissements. Les actionnaires ont mobilisé 27 milliards FCFA pour l’Equity auprès des guichets de la méga banque panafricaine Coris Bank International de l’entrepreneur burkinabé Idrissa NASSA. AFC a mobilisé elle de son côté 191 milliards, en syndication avec AFREXIMBANK pour 65 milliards FCFA. Reste à parier optimiste que cette grosse centrale électrique, première du genre en Afrique de l’Ouest va bouleverser la façon de voir en périmètre réducteur les projets portés par les entrepreneurs africains et d’offrir de solides béquilles à nos champions.
Par Ismael AIDARA (Confidentiel Afrique)
West African Energy n’est pas un géant au pied d’argile
Le magazine rappelle avec beaucoup de subtilité que ce projet de centrale d’un investissement de 350 millions d’euros et 100% sénégalais suscite son lot de critiques à Dakar et ailleurs. Mais l’ancien ministre de l’Énergie a des alliés et des arguments. Suffiront-ils à faire la différence ? » se demande l’hebdomadaire Jeune Afrique. Si le modèle suscite beaucoup de fascination du fait de son montage financier inédit et le profil des actionnaires qui se sont associés pour mener à bon port ce gigantesque projet de centrale électrique, Jeune Afrique doute bien des capacités de réussite de ces entrepreneurs sénégalais qui ont cru en ce projet. West African Energy loin d’être un géant au pied d’argile se refuse de se faire saborder.
Au delà de l’importance de cette grosse centrale électrique jamais réalisée en Afrique de l’Ouest où plus de 400 millions consommateurs attendent une fourniture électrique correcte et de qualité à bon marché, c’est plus l’ingéniosité et l’esprit de créativité qui animent ces entrepreneurs sénégalais qui ont accepté de s’engager ensemble et pu mobiliser des financements substantiels d’un montant de 350 millions d’euros avec des capitaux africains pour construire la plus grosse centrale électrique (puissance productible de 300 Mgw). Ce méga projet de centrale électrique va contribuer à réduire de 40% les coûts de production de la SENELEC (société publique d’électricité sénégalaise) au grand bonheur des consommateurs Sénégalais. Le pari est ambitieux pour les cinq mousquetaires (Samuel SARR, Khadim BA, Harouna DIA, Abdoulaye DIA, Moustapha NDIAYE ) qui portent sur leurs épaules ce méga projet révolutionnaire.
Modèle intégrateur et véhicule de financement audacieux
West African Energy avec l’aide précieuse et capitale de Africa Finance Corporation (AFC) ont accéléré en un temps record la levée des financements. Un véhicule d’investissement intelligent, novateur et rapide d’un pool bancaire international a bouclé avec succès la mobilisation des investissements. Les actionnaires ont mobilisé 27 milliards FCFA pour l’Equity auprès des guichets de la méga banque panafricaine Coris Bank International de l’entrepreneur burkinabé Idrissa NASSA. AFC a mobilisé elle de son côté 191 milliards, en syndication avec AFREXIMBANK pour 65 milliards FCFA. Reste à parier optimiste que cette grosse centrale électrique, première du genre en Afrique de l’Ouest va bouleverser la façon de voir en périmètre réducteur les projets portés par les entrepreneurs africains et d’offrir de solides béquilles à nos champions.
Par Ismael AIDARA (Confidentiel Afrique)