En fouillant le téléphone du trafiquant de passeports diplomatiques et de visas arrêté depuis quelques jours, les limiers de la DIC sont tombés sur le nom d’un ancien client. L’homme qui est également un député était en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire il y’a près de deux ans à la suite d’une plainte déposée par un Mbacké Mbacké. Interrogé sur le quidam qui est l’un des plus grands prédateurs fonciers, Diadji Condé révélera aux enquêteurs que M.S a été l’un de ses premiers clients dans le business.
« La dernière fois qu’on a travaillé ensemble, c’était en mars 2020 juste avant le début de la pandémie. A l’époque, je devais l’aider à faire voyager quatre personnes vers l’Espagne et les copies des passeports sont toujours avec moi », renseigne Diadji Condé. Poussé dans ses derniers retranchements par les limiers, le trafiquant fait des révélations, « Pour 4,5 millions par personne, je l’ai aidé à obtenir les visas pour les sieurs Elhadji Faty, Mouhamadou Sylla, Karamba Djité et Moctar Diaby. Ces derniers sont actuellement en France et j’ai l’un d’entre eux en trouvant un visa pour un de ses proches ».
Face au rouleau compresseur des questions des policiers, l’homme qui a mouillé les députés Bassirou Biaye et Mamadou Sall dans son trafic, donnera les raisons de son divorce avec M.S, « J’ai arrêté de travailler avec lui parce que depuis cette affaire, il reste me devoir de l’argent qu’il refuse de me verser et je l’ai même dénoncé à l’ambassade d’Espagne. Mais je peux vous donner le numéro de sa chambre à l’hôtel des députés où nous nous retrouvions, d’ailleurs je précise que c’est à ces occasions que j’ai connu mes deux complices et d’autres avec qui j’étais en affaire.
« Le train de vie hyper élevé de certains de nos collègues doit inquiéter car, cela démontre qu’ils sont pour la plupart liés à des pratiques délictueuses qui n’honorent pas le député. Après le trafic de faux billets, on nous parle de trafic de passeports diplomatiques et de visas, il faut s’attendre à voir des députés cités comme des barons de à drogue », confie Abdou Bara Dolly.
Ces propos d,Elhadji Diadji seront confirmés sur le bout des lèvres par le député Mamadou Sall qui lors d’une séance de Ndeup en présence du président Moustapha Niass et Aymerou Gningue reconnaît : « Effectivement nous connaissons Diadji Condé à il nous arrivait de prêter nos chambres respectives ». Mais, le fait troublant est que les policiers ont trouvé la copie du passeport diplomatique du député Mamadou Sall et celle du fils du député Biaye chez Condé le trafiquant, à Cambéréne , lors d’une perquisition; des bulletins de paiement d’indemnités parlementaires saisis.
Selon une source proche de l’enquête, « Pour éviter ce qui s’est produit avec l’affaire Ousmane Sonko, nous évitons de convoquer ces députés sur qui pèsent des soupçons graves et concordants de nature à motiver leur inculpation mais, nous attendons de voir si le Procureur va accéder à notre demande d’entendre les députés cités qui sont au nombre de six ». Et la source de renseigner, « Nous avons émis notre souhait au maître des poursuites, c’est à lui d’entamer la procédure de levée de l’immunité parlementaire de ces députés ».
« Nous espérons qu’il n’y aura pas de lenteurs ou de blocages et que la procédure devrait aller vite comme lors de la levée de l’immunité du député Ousmane Sonko », conclut notre interlocuteur.
Cheikh Saadbou DIARRA atlanticactu
« La dernière fois qu’on a travaillé ensemble, c’était en mars 2020 juste avant le début de la pandémie. A l’époque, je devais l’aider à faire voyager quatre personnes vers l’Espagne et les copies des passeports sont toujours avec moi », renseigne Diadji Condé. Poussé dans ses derniers retranchements par les limiers, le trafiquant fait des révélations, « Pour 4,5 millions par personne, je l’ai aidé à obtenir les visas pour les sieurs Elhadji Faty, Mouhamadou Sylla, Karamba Djité et Moctar Diaby. Ces derniers sont actuellement en France et j’ai l’un d’entre eux en trouvant un visa pour un de ses proches ».
Face au rouleau compresseur des questions des policiers, l’homme qui a mouillé les députés Bassirou Biaye et Mamadou Sall dans son trafic, donnera les raisons de son divorce avec M.S, « J’ai arrêté de travailler avec lui parce que depuis cette affaire, il reste me devoir de l’argent qu’il refuse de me verser et je l’ai même dénoncé à l’ambassade d’Espagne. Mais je peux vous donner le numéro de sa chambre à l’hôtel des députés où nous nous retrouvions, d’ailleurs je précise que c’est à ces occasions que j’ai connu mes deux complices et d’autres avec qui j’étais en affaire.
« Le train de vie hyper élevé de certains de nos collègues doit inquiéter car, cela démontre qu’ils sont pour la plupart liés à des pratiques délictueuses qui n’honorent pas le député. Après le trafic de faux billets, on nous parle de trafic de passeports diplomatiques et de visas, il faut s’attendre à voir des députés cités comme des barons de à drogue », confie Abdou Bara Dolly.
Ces propos d,Elhadji Diadji seront confirmés sur le bout des lèvres par le député Mamadou Sall qui lors d’une séance de Ndeup en présence du président Moustapha Niass et Aymerou Gningue reconnaît : « Effectivement nous connaissons Diadji Condé à il nous arrivait de prêter nos chambres respectives ». Mais, le fait troublant est que les policiers ont trouvé la copie du passeport diplomatique du député Mamadou Sall et celle du fils du député Biaye chez Condé le trafiquant, à Cambéréne , lors d’une perquisition; des bulletins de paiement d’indemnités parlementaires saisis.
Selon une source proche de l’enquête, « Pour éviter ce qui s’est produit avec l’affaire Ousmane Sonko, nous évitons de convoquer ces députés sur qui pèsent des soupçons graves et concordants de nature à motiver leur inculpation mais, nous attendons de voir si le Procureur va accéder à notre demande d’entendre les députés cités qui sont au nombre de six ». Et la source de renseigner, « Nous avons émis notre souhait au maître des poursuites, c’est à lui d’entamer la procédure de levée de l’immunité parlementaire de ces députés ».
« Nous espérons qu’il n’y aura pas de lenteurs ou de blocages et que la procédure devrait aller vite comme lors de la levée de l’immunité du député Ousmane Sonko », conclut notre interlocuteur.
Cheikh Saadbou DIARRA atlanticactu