La problématique du suivi post carcéral pour la réinsertion sociale des anciens détenus constitue un véritable écueil au Sénégal. En effet, les complaintes ne manquent pas face à l’absence d’une véritable politique de réinsertion. D’où la réflexion menée, hier, autour de la question, lors d’un panel à Dakar.
Au cours de cette rencontre, Ibrahima Sall de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED), a souligné pour le regretter, que la fonction de réinsertion sociale n’a jamais été prise en compte par l’Etat du Sénégal. « Seuls 2%des détenus bénéficient de ce programme de réinsertion mis en place par l’Etat. Le taux de récidive s’élève à 68%. Et je peux dire que 38% sont liés à la drogue. Et nous constatons qu’entre 2016 et 2017, 115 crimes par armes blanches ont été dénombrés », a-t-il dit.
Au cours de cette rencontre, Ibrahima Sall de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED), a souligné pour le regretter, que la fonction de réinsertion sociale n’a jamais été prise en compte par l’Etat du Sénégal. « Seuls 2%des détenus bénéficient de ce programme de réinsertion mis en place par l’Etat. Le taux de récidive s’élève à 68%. Et je peux dire que 38% sont liés à la drogue. Et nous constatons qu’entre 2016 et 2017, 115 crimes par armes blanches ont été dénombrés », a-t-il dit.