Les accidents vasculaires cérébraux, communément appelés AVC, constituent une urgence médicale dans la région de Sédhiou, avec une moyenne de dix cas par mois pour un taux de mortalité de 50%. C’est ce qu’a fait savoir Dr. Magou Thiam, l’urgentiste du Centre hospitalier régional Amadou Tidiane Bâ de Sédhiou.
« En moyenne, nous recevons neuf à dix cas d’AVC par mois, au niveau de notre hôpital et un sur deux décède généralement. Le diagnostic se fait au niveau de la radiologie avec un scanner cérébral, qui montre soit des signes d’ischémie qui est un défaut de circulation du sang dû à une obstruction d’un vaisseau du niveau du cerveau ou encore à une hémorragie due à une extravasion du sang », dit-il.
Les causes sont multiples, avec notamment des facteurs à risque consécutifs à certaines pathologies chroniques sous-jacentes, indique Dr. Thiam : « que ce soit l’AVC ischémique ou hémorragique, nous pouvons citer les affections du cœur, au niveau des vaisseaux du cou. On voit des patients qui portent des affections chroniques telles que les hypertensions artérielles, des diabétiques, des cardiopathies emboligènes. L’AVC peut également survenir chez des personnes qui ne présentaient pas de signes de la pathologie. Il y’a aussi des cas de malformation », dixit Dr. Magou Thiam, l’urgentiste de l’hôpital régional de Sédhiou.
La prise en charge des victimes d’accident vasculaire cérébral se fait difficilement à Sédhiou, du fait de l’absence de neurologue, de cardiologue et de kinésithérapeute. Toutefois et avec les moyens du bord, Dr. Magou Thiam et son équipe s’efforcent à leur apporter les soins primaires :
« Tous les malades admis à l’hôpital sont reçus au niveau du service d’accueil des urgences jusqu’à leur hospitalisation. Certes, l’Etat a consenti d’énormes efforts avec la construction et l’équipement de cet hôpital de niveau 2, mais il reste à parfaire cette bonne volonté de faire de Sédhiou un hup d’attraction des soins de qualité », dit-il avant de poursuivre sur un autre aspect.
« La prise en charge à domicile se pose avec acuité aussi en raison des moyens limités. Nous avons de très grandes difficultés dans nos régions comme ici avec des ressources quelque peu limitées. Nous n’avons pas de kinésithérapeute, de cardiologue et de kinésithérapeute mais on arrive à faire ce qu’on peut », a déclaré Dr. Thiam, sans langue de bois.
Enfin et comme conseil pratique, Dr. Magou Thiam prescrit l’ordonnance de la pratique des sports adaptés à chaque personne, l’hygiène alimentaire et de consulter plus souvent un médecin.
Sud Quotidien
« En moyenne, nous recevons neuf à dix cas d’AVC par mois, au niveau de notre hôpital et un sur deux décède généralement. Le diagnostic se fait au niveau de la radiologie avec un scanner cérébral, qui montre soit des signes d’ischémie qui est un défaut de circulation du sang dû à une obstruction d’un vaisseau du niveau du cerveau ou encore à une hémorragie due à une extravasion du sang », dit-il.
Les causes sont multiples, avec notamment des facteurs à risque consécutifs à certaines pathologies chroniques sous-jacentes, indique Dr. Thiam : « que ce soit l’AVC ischémique ou hémorragique, nous pouvons citer les affections du cœur, au niveau des vaisseaux du cou. On voit des patients qui portent des affections chroniques telles que les hypertensions artérielles, des diabétiques, des cardiopathies emboligènes. L’AVC peut également survenir chez des personnes qui ne présentaient pas de signes de la pathologie. Il y’a aussi des cas de malformation », dixit Dr. Magou Thiam, l’urgentiste de l’hôpital régional de Sédhiou.
La prise en charge des victimes d’accident vasculaire cérébral se fait difficilement à Sédhiou, du fait de l’absence de neurologue, de cardiologue et de kinésithérapeute. Toutefois et avec les moyens du bord, Dr. Magou Thiam et son équipe s’efforcent à leur apporter les soins primaires :
« Tous les malades admis à l’hôpital sont reçus au niveau du service d’accueil des urgences jusqu’à leur hospitalisation. Certes, l’Etat a consenti d’énormes efforts avec la construction et l’équipement de cet hôpital de niveau 2, mais il reste à parfaire cette bonne volonté de faire de Sédhiou un hup d’attraction des soins de qualité », dit-il avant de poursuivre sur un autre aspect.
« La prise en charge à domicile se pose avec acuité aussi en raison des moyens limités. Nous avons de très grandes difficultés dans nos régions comme ici avec des ressources quelque peu limitées. Nous n’avons pas de kinésithérapeute, de cardiologue et de kinésithérapeute mais on arrive à faire ce qu’on peut », a déclaré Dr. Thiam, sans langue de bois.
Enfin et comme conseil pratique, Dr. Magou Thiam prescrit l’ordonnance de la pratique des sports adaptés à chaque personne, l’hygiène alimentaire et de consulter plus souvent un médecin.
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