L a fourniture de l’eau connait de sérieuses perturbations dans certains quartiers de la ville de Sédhiou. Le mal est plus perceptible dans le secteur de Santossou où l’eau ne coule plus régulièrement, depuis près de trois mois. En cette période de Ramadan, les usagers déclarent en souffrir de jour comme de nuit.
Mme Mbaye Oulimata Samb, une habitante de Santossou fait observer que «depuis trois mois, nous constatons de graves perturbations dans la fourniture de l’eau. Personne ne nous a expliqué les raisons et on en souffre. Le matin pas d’eau, la journée quelques gouttes et le soir c’est le comble», se désole-t-elle.
Bouba Faty, un autre habitant de ce quartier populaire de renchérir : «on peut manquer du courant électrique et trouver une alternative ; mais, si on manque de l’eau potable, c’est vraiment grave. Cela persiste depuis plus de trois mois. Il n’empêche, les factures continuent à tomber avec des relevés toujours chers. Le consommateur a pourtant ses droits et cela le Sen Eau le sait mais ce sont des gens qui en abusent». Ces perturbations n’affectent pas que les ménages.
Insa Ba, un jeune opérateur des services de lavages de véhicules en perd ses chiffres d’affaire. «Moi je n’arrive plus à travailler car, sans eau, on ne peut pas laver un véhicule. Je ne gagne plus comme avant, alors que je suis sous prêts bancaires», déclare-t-il.
Chrétienne et ayant à peine fini son Carême, la dame Patricia éprouve une sympathie pour ses voisins musulmans qui poursuivent le Ramadan, sans disponibilité permanente de l’eau.
«Certes, nous les chrétiens, nous avons fini notre Carême ; mais, à côté, il y a nos voisins musulmans qui continuent et ont vraiment besoin de l’eau. Et en raison de la forte chaleur, ces temps-ci à Sédhiou, nous avons vraiment besoin de beaucoup boire». A défaut d’avoir des explications sur les raisons de ces dysfonctionnements, les usagers en appellent à la diligence des services compétents.
«Nous demandons à la Sen’Eau de régler ce problème qui n’a que trop duré. Nous sommes fatigués de puiser l’eau de puits et on en a marre», ont-ils martelé.
Du côté de la Sen’Eau de Sédhiou, le chef de bureau déclare ne pas être habilité à en parler. Mais hier, en milieu d’aprèsmidi, un des techniciens de la Sen’Eau qui a effectué le déplacement sur Sédhiou nous a fait remarquer que c’est la demande qui est supérieure à l’offre, avec notamment les extensions vers le nouvel hôpital régional de Sédhiou. Quoiqu’il en soit, les usagers peinent à garder leur mal en patience, à quelques jours seulement de la fête de Korité, marquant la fin du mois béni du jeun,
Sud Quotidien
Mme Mbaye Oulimata Samb, une habitante de Santossou fait observer que «depuis trois mois, nous constatons de graves perturbations dans la fourniture de l’eau. Personne ne nous a expliqué les raisons et on en souffre. Le matin pas d’eau, la journée quelques gouttes et le soir c’est le comble», se désole-t-elle.
Bouba Faty, un autre habitant de ce quartier populaire de renchérir : «on peut manquer du courant électrique et trouver une alternative ; mais, si on manque de l’eau potable, c’est vraiment grave. Cela persiste depuis plus de trois mois. Il n’empêche, les factures continuent à tomber avec des relevés toujours chers. Le consommateur a pourtant ses droits et cela le Sen Eau le sait mais ce sont des gens qui en abusent». Ces perturbations n’affectent pas que les ménages.
Insa Ba, un jeune opérateur des services de lavages de véhicules en perd ses chiffres d’affaire. «Moi je n’arrive plus à travailler car, sans eau, on ne peut pas laver un véhicule. Je ne gagne plus comme avant, alors que je suis sous prêts bancaires», déclare-t-il.
Chrétienne et ayant à peine fini son Carême, la dame Patricia éprouve une sympathie pour ses voisins musulmans qui poursuivent le Ramadan, sans disponibilité permanente de l’eau.
«Certes, nous les chrétiens, nous avons fini notre Carême ; mais, à côté, il y a nos voisins musulmans qui continuent et ont vraiment besoin de l’eau. Et en raison de la forte chaleur, ces temps-ci à Sédhiou, nous avons vraiment besoin de beaucoup boire». A défaut d’avoir des explications sur les raisons de ces dysfonctionnements, les usagers en appellent à la diligence des services compétents.
«Nous demandons à la Sen’Eau de régler ce problème qui n’a que trop duré. Nous sommes fatigués de puiser l’eau de puits et on en a marre», ont-ils martelé.
Du côté de la Sen’Eau de Sédhiou, le chef de bureau déclare ne pas être habilité à en parler. Mais hier, en milieu d’aprèsmidi, un des techniciens de la Sen’Eau qui a effectué le déplacement sur Sédhiou nous a fait remarquer que c’est la demande qui est supérieure à l’offre, avec notamment les extensions vers le nouvel hôpital régional de Sédhiou. Quoiqu’il en soit, les usagers peinent à garder leur mal en patience, à quelques jours seulement de la fête de Korité, marquant la fin du mois béni du jeun,
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