L’Union des inspecteurs de la sécurité et de la sureté de l’aviation civile (Unisac) portée sur les fonts baptismaux en septembre 2020, a lancé ses activités ce 3 mars avec la tenue d’un atelier sur le thème : « Enjeux et défis du système de l’Aviation civile dans la perspective du développement du Hub Aérien au Sénégal ».
Source : https://www.lejecos.com/Securite-et-surete-dans-le...
« Je jure exercer mes fonctions avec probité dans le respect strict des lois et règlements. » Tel est le serment dont tout inspecteur de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile, au Sénégal, est tenu de prêter avant d’exercer la fonction.
Réunis au sein de l’Union des inspecteurs de la sécurité et de la sureté de l’aviation civile (Unisac) créée en septembre 2020, ces professionnels de l’aviation civile sénégalaise ont voulu marquer leur première activité par l’organisation d’un atelier de partage avec la presse sur le thème « Enjeux et défis du système de l’Aviation civile dans la perspective du développement du Hub Aérien au Sénégal ».
Le président de l’Uuisac a souligné dans allocution d’ouverture, que « le thème qui nous réunit aujourd’hui nous donnera l’occasion de partager et d’échanger de manière directe l’implication des inspecteurs de la Sécurité et de la Sûreté dans la stratégie de mise en œuvre du Hub aérien qui est une réalité au Sénégal ».
Pour Bocar Ba, l’inspecteur de l’aviation civile est un professionnel de l’aéronautique civile formé dans la maîtrise des méthodes d'analyse de risques, pour détecter les failles en matière de sécurité et de sûreté tout en jugeant de leur gravité potentielle ainsi que les éventuelles conséquences.
Il possède donc, dit-il, de solides compétences techniques et d'excellentes connaissances concernant la réglementation et les procédures dans le domaine de l’aviation civile. Dans le même sillage, le président de l’Unisac confie que l’exercice de la fonction d’inspecteur contient beaucoup de risques au regard des différentes responsabilités que lui confère la loi.
Toutefois, fait-il savoir, ces risques pourraient être atténués si la problématique des conditions matérielles, de formation, et de motivation sont réunies. A l’en croire, l’inspecteur de l’aviation civile incarne la fonction avec des attributs assimilables à une police de la circulation aérienne et de la sécurité de la navigation aérienne.
Conformément aux dispositions du code de l’aviation civile, à son article 15, l’inspecteur, Bocar Ba précise que, dans le cadre de ses missions, est habilité à rechercher les infractions au code de l’aviation et en dresser un procès-verbal ; accéder à tout moment aux aéronefs, aux installations et services aéronautiques et aux documents ; requérir la force publique dans l’exercice de ses fonctions.
« Revenant à votre corps de métier, il est le seul dans le système de l’aviation civile à avoir des articles dédiés dans la loi 2015-10 du 04 mai 2015 portant code de l’aviation civile du Sénégal », soutient, pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). Sidy Guèye ajoute dans la foulée que cela prouve son importance dans le système national de l’aviation civile pour atteindre l’objectif de maintenir la sécurité, la sûreté et l’efficacité du transport aérien.
Pour lui, l’étendue et la complexité des activités de ces inspecteurs exigent d’eux des compétences et des qualifications avérées. M. Guèye soutient aussi que dans un environnement où les normes évoluent rapidement avec les innovations technologiques, les inspecteurs de l’aviation civile doivent non seulement être à jour par rapport à la réglementation et aux compétences requises pour la supervision tout au long de leur carrière, innover pour sortir des sentiers battus mais également adopter les nouvelles approches en matière de supervision de la sécurité notamment celle basée sur les risques.
« Je suis conscient que pour le maintien de ces compétences et qualifications, il m’incombe en tant qu’autorité de l’aviation civile de vous garantir l’établissement et la mise en œuvre de façon appropriée d’un programme et d’un plan de formation dans vos domaines de compétences respectifs », dit le Dg de l’Anacim.
Qui renseigne que c’est dans ce cadre que le budget alloué à la formation a été augmenté de 20% cette année et qu’un plan de développement triennal des ressources humaines a été élaboré afin de résorber le déficit.
Soyez rassurés, lance-t-il, qu’au-delà de ces formations, je ne ménagerai aucun effort pour vous garantir des meilleures conditions de travail comme l’exige d’ailleurs les dispositions réglementaires afin de rendre plus attrayants votre corps aussi précieux mais surtout pour vous faciliter à respecter votre code de déontologie.
Bassirou MBAYE
Réunis au sein de l’Union des inspecteurs de la sécurité et de la sureté de l’aviation civile (Unisac) créée en septembre 2020, ces professionnels de l’aviation civile sénégalaise ont voulu marquer leur première activité par l’organisation d’un atelier de partage avec la presse sur le thème « Enjeux et défis du système de l’Aviation civile dans la perspective du développement du Hub Aérien au Sénégal ».
Le président de l’Uuisac a souligné dans allocution d’ouverture, que « le thème qui nous réunit aujourd’hui nous donnera l’occasion de partager et d’échanger de manière directe l’implication des inspecteurs de la Sécurité et de la Sûreté dans la stratégie de mise en œuvre du Hub aérien qui est une réalité au Sénégal ».
Pour Bocar Ba, l’inspecteur de l’aviation civile est un professionnel de l’aéronautique civile formé dans la maîtrise des méthodes d'analyse de risques, pour détecter les failles en matière de sécurité et de sûreté tout en jugeant de leur gravité potentielle ainsi que les éventuelles conséquences.
Il possède donc, dit-il, de solides compétences techniques et d'excellentes connaissances concernant la réglementation et les procédures dans le domaine de l’aviation civile. Dans le même sillage, le président de l’Unisac confie que l’exercice de la fonction d’inspecteur contient beaucoup de risques au regard des différentes responsabilités que lui confère la loi.
Toutefois, fait-il savoir, ces risques pourraient être atténués si la problématique des conditions matérielles, de formation, et de motivation sont réunies. A l’en croire, l’inspecteur de l’aviation civile incarne la fonction avec des attributs assimilables à une police de la circulation aérienne et de la sécurité de la navigation aérienne.
Conformément aux dispositions du code de l’aviation civile, à son article 15, l’inspecteur, Bocar Ba précise que, dans le cadre de ses missions, est habilité à rechercher les infractions au code de l’aviation et en dresser un procès-verbal ; accéder à tout moment aux aéronefs, aux installations et services aéronautiques et aux documents ; requérir la force publique dans l’exercice de ses fonctions.
« Revenant à votre corps de métier, il est le seul dans le système de l’aviation civile à avoir des articles dédiés dans la loi 2015-10 du 04 mai 2015 portant code de l’aviation civile du Sénégal », soutient, pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). Sidy Guèye ajoute dans la foulée que cela prouve son importance dans le système national de l’aviation civile pour atteindre l’objectif de maintenir la sécurité, la sûreté et l’efficacité du transport aérien.
Pour lui, l’étendue et la complexité des activités de ces inspecteurs exigent d’eux des compétences et des qualifications avérées. M. Guèye soutient aussi que dans un environnement où les normes évoluent rapidement avec les innovations technologiques, les inspecteurs de l’aviation civile doivent non seulement être à jour par rapport à la réglementation et aux compétences requises pour la supervision tout au long de leur carrière, innover pour sortir des sentiers battus mais également adopter les nouvelles approches en matière de supervision de la sécurité notamment celle basée sur les risques.
« Je suis conscient que pour le maintien de ces compétences et qualifications, il m’incombe en tant qu’autorité de l’aviation civile de vous garantir l’établissement et la mise en œuvre de façon appropriée d’un programme et d’un plan de formation dans vos domaines de compétences respectifs », dit le Dg de l’Anacim.
Qui renseigne que c’est dans ce cadre que le budget alloué à la formation a été augmenté de 20% cette année et qu’un plan de développement triennal des ressources humaines a été élaboré afin de résorber le déficit.
Soyez rassurés, lance-t-il, qu’au-delà de ces formations, je ne ménagerai aucun effort pour vous garantir des meilleures conditions de travail comme l’exige d’ailleurs les dispositions réglementaires afin de rendre plus attrayants votre corps aussi précieux mais surtout pour vous faciliter à respecter votre code de déontologie.
Bassirou MBAYE
Source : https://www.lejecos.com/Securite-et-surete-dans-le...