Syngenta jette un regard critique sur les semences de mauvaise qualité et sur la difficulté d’accéder à des technologies agricoles plus efficaces, qui engendrent des conséquences néfastes, affectant la vie des paysans, les activités agricoles, la production, etc.
Pourtant, constate la société suisse spécialisée dans la chimie et l'agroalimentaire, dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, le riz est essentiel pour la sécurité alimentaire.
‘’Cependant, la productivité reste faible. Ce qui oblige plusieurs pays comme le Nigéria à importer plus de 2,9 millions de tonnes de riz chaque année. Cela est dû à des semences de mauvaise qualité et la difficulté d’accéder à des technologies agricoles plus efficaces’’, remarque-t-elle dans un document parvenu, hier, à ‘’EnQuête’’.
Selon la note, cette structure fait équipe avec AfricaRice, pour fournir aux producteurs des variétés de riz ‘’d’excellente qualité’’, adaptées aux caractéristiques locales et aux conditions extrêmes. Ces variétés, poursuit-elle, peuvent ‘’potentiellement’’ augmenter les rendements de plus de 20 %. Il s’agit d’œuvrer pour une culture du riz plus productive, en alternance avec des denrées de base actuelles comme le maïs et les céréales.
Il s’y ajoute l’idée de contribuer à la diversification des cultures, d’améliorer la santé et la préservation des sols, et d’offrir aux exploitants plus de débouchés économiques. Les responsables de Syngenta d’informer sur les programmes qu’ils ont concrétisés sur le terrain.
‘’Au Kenya et en Tanzanie, nous avons lancé une initiative basée sur la mise en valeur des technologies téléphoniques afin d’améliorer l’accès des exploitants aux conseils agronomiques. Par le biais d’une collecte de données, nous avons découvert que dans certaines régions, les exploitants ont un contact très limité avec les experts agricoles du gouvernement local ou avec les représentants en intrants agricoles qui leur permettraient d’améliorer leurs connaissances et d’obtenir des conseils. Cependant, la plupart d’entre eux, en particulier les jeunes exploitants, ont accès à la téléphonie mobile’’.
En partenariat avec Arifu, une organisation locale qui propose des plateformes d’apprentissage par SMS, ils ont permis à plus de 230 000 exploitants du Kenya et de Tanzanie, de recevoir des conseils détaillés sur les protocoles de plantation, les ‘’bonnes pratiques agronomiques’’ ainsi que sur les moyens d’utiliser les intrants de manière sécurisée.
Il faut signaler que ce travail a été avantageux pour les paysans initiés dans l’usage de ces outils et dans les nouvelles pratiques agricoles. En moyenne, apprécient-ils, les paysans formés ont atteint une augmentation de leur rendement de 50 % et un retour sur investissement de 125 %.
Suffisant, pour les membres de Syngenta, de jubiler : ‘’L’approche eSHAMBA est un excellent exemple qui démontre comment la technologie mobile peut relever de façon efficace (et financièrement viable), le défi de toucher des millions de petits exploitants en leur prodiguant des conseils utiles".
Risque de famine dans la Corne de l’Afrique
Selon l’agence des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans la Corne de l’Afrique, la sécheresse menace la sécurité alimentaire de 17 millions de personnes. Ce cri d’alarme de l’organisation qui évoque ‘’une situation d’urgence humanitaire”, a été lancé en marge du 28e Sommet de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba en janvier dernier.
D’après les estimations de l’organisation onusienne, ces millions de personnes risquent de faire face à de ‘’graves pénuries alimentaires’’ en Érythrée, à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, au Soudan et en Ouganda. Pour cause, la sécheresse généralisée qui y sévit depuis plusieurs mois. ‘’Seul un quart des pluies attendues est finalement tombé et celles prévues pour la période allant d’octobre à décembre, se sont avérées insuffisantes’’, indiquait la FAO dans un communiqué.
Les faibles précipitations ont entraîné une série de mauvaises récoltes et la diminution du cheptel des éleveurs. ‘’Une intervention humanitaire immédiate et à grande échelle est indispensable’’, estimait-elle. Elle garde en mémoire la mort de faim de près de 260 000 enfants dans la zone, entre octobre 2010 et avril 2012. En juillet dernier, les Nations Unies ont demandé à la communauté internationale, 4,4 milliards de dollars pour acheminer de l'aide au Nigéria, au Yémen, au Soudan du Sud et en Somalie. Dans ces pays, plus de 20 millions de gens sont confrontés à la faim ou à la famine.
Enquête
Pourtant, constate la société suisse spécialisée dans la chimie et l'agroalimentaire, dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, le riz est essentiel pour la sécurité alimentaire.
‘’Cependant, la productivité reste faible. Ce qui oblige plusieurs pays comme le Nigéria à importer plus de 2,9 millions de tonnes de riz chaque année. Cela est dû à des semences de mauvaise qualité et la difficulté d’accéder à des technologies agricoles plus efficaces’’, remarque-t-elle dans un document parvenu, hier, à ‘’EnQuête’’.
Selon la note, cette structure fait équipe avec AfricaRice, pour fournir aux producteurs des variétés de riz ‘’d’excellente qualité’’, adaptées aux caractéristiques locales et aux conditions extrêmes. Ces variétés, poursuit-elle, peuvent ‘’potentiellement’’ augmenter les rendements de plus de 20 %. Il s’agit d’œuvrer pour une culture du riz plus productive, en alternance avec des denrées de base actuelles comme le maïs et les céréales.
Il s’y ajoute l’idée de contribuer à la diversification des cultures, d’améliorer la santé et la préservation des sols, et d’offrir aux exploitants plus de débouchés économiques. Les responsables de Syngenta d’informer sur les programmes qu’ils ont concrétisés sur le terrain.
‘’Au Kenya et en Tanzanie, nous avons lancé une initiative basée sur la mise en valeur des technologies téléphoniques afin d’améliorer l’accès des exploitants aux conseils agronomiques. Par le biais d’une collecte de données, nous avons découvert que dans certaines régions, les exploitants ont un contact très limité avec les experts agricoles du gouvernement local ou avec les représentants en intrants agricoles qui leur permettraient d’améliorer leurs connaissances et d’obtenir des conseils. Cependant, la plupart d’entre eux, en particulier les jeunes exploitants, ont accès à la téléphonie mobile’’.
En partenariat avec Arifu, une organisation locale qui propose des plateformes d’apprentissage par SMS, ils ont permis à plus de 230 000 exploitants du Kenya et de Tanzanie, de recevoir des conseils détaillés sur les protocoles de plantation, les ‘’bonnes pratiques agronomiques’’ ainsi que sur les moyens d’utiliser les intrants de manière sécurisée.
Il faut signaler que ce travail a été avantageux pour les paysans initiés dans l’usage de ces outils et dans les nouvelles pratiques agricoles. En moyenne, apprécient-ils, les paysans formés ont atteint une augmentation de leur rendement de 50 % et un retour sur investissement de 125 %.
Suffisant, pour les membres de Syngenta, de jubiler : ‘’L’approche eSHAMBA est un excellent exemple qui démontre comment la technologie mobile peut relever de façon efficace (et financièrement viable), le défi de toucher des millions de petits exploitants en leur prodiguant des conseils utiles".
Risque de famine dans la Corne de l’Afrique
Selon l’agence des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans la Corne de l’Afrique, la sécheresse menace la sécurité alimentaire de 17 millions de personnes. Ce cri d’alarme de l’organisation qui évoque ‘’une situation d’urgence humanitaire”, a été lancé en marge du 28e Sommet de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba en janvier dernier.
D’après les estimations de l’organisation onusienne, ces millions de personnes risquent de faire face à de ‘’graves pénuries alimentaires’’ en Érythrée, à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, au Soudan et en Ouganda. Pour cause, la sécheresse généralisée qui y sévit depuis plusieurs mois. ‘’Seul un quart des pluies attendues est finalement tombé et celles prévues pour la période allant d’octobre à décembre, se sont avérées insuffisantes’’, indiquait la FAO dans un communiqué.
Les faibles précipitations ont entraîné une série de mauvaises récoltes et la diminution du cheptel des éleveurs. ‘’Une intervention humanitaire immédiate et à grande échelle est indispensable’’, estimait-elle. Elle garde en mémoire la mort de faim de près de 260 000 enfants dans la zone, entre octobre 2010 et avril 2012. En juillet dernier, les Nations Unies ont demandé à la communauté internationale, 4,4 milliards de dollars pour acheminer de l'aide au Nigéria, au Yémen, au Soudan du Sud et en Somalie. Dans ces pays, plus de 20 millions de gens sont confrontés à la faim ou à la famine.
Enquête